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Tutoriel : Apprenez à créer avec GIMP 2.8 !

Table des matières

Apprenez à créer avec GIMP 2.8 !
Introduction à GIMP
GIMP, c'est quoi ?
Fonctionnalités et versions
Télécharger et installer GIMP
Bonus : Installer des ressources
Interface et personnalisation
Survol de l'interface
Personnaliser l'interface
Créer, ouvrir et enregistrer un document
Opérations de base
Fonctions de base à connaître
Redimensionner / Recadrer une image
Quelques fonctions de retouche simples
Transformer une photo
Peindre, remplir et tracer
Survol du sélecteur de couleurs
Remplir avec une couleur ou un motif
Peindre sur une image
Utiliser les dégradés
Les calques
C'est quoi un calque ?
La fenêtre des calques
Les modes de calques
Manipuler les calques
Les masques de calque
Les sélections
Présentation des outils
Manipuler les outils
Utiliser le masque rapide
Exercice : une boule Aqua
Infos et ressources utiles pour le gimpeur
Correspondances français-anglais
Tutoriels externes et communautés

Apprenez à créer avec GIMP 2.8 !

"Apprendre Gimp, c’est trop difficile !"

Combien de fois j’ai entendu cette phrase-là ! Beaucoup pensent qu’il est plus difficile d’apprendre Gimp à cause de son interface atypique qu'il a toujours eu et dont les utilisateurs de Windows ne sont pas habitués. Mais dans les faits, pour un débutant qui n'a jamais touché à un logiciel de graphisme, l’adaptation sera la même, quel que soit le logiciel qu’il choisit pour faire du graphisme ou de la retouche.

Vous voulez apprendre le graphisme 2D, que ce soit pour pouvoir faire de la retouche photo, du webdesign ou des montages ou encore de la peinture numérique ? Vous cherchez un cours structuré pour apprendre pas à pas ? Vous êtes au bon endroit, puisque je vais vous apprendre à utiliser Gimp, un logiciel de graphisme 2D libre, gratuit, multi-plate-forme et surtout, étonnamment puissant !

Et tout ça, à partir de zéro !

Pourquoi ce big-tuto ?

Des tutoriels séparés où on apprend un outil ou un truc, c’est bien, mais un cours structuré à jour pour apprendre pas à pas, c’est mieux et d’ailleurs, les besoins pour ce type de cours sont criants. Étant gimpeuse depuis fin mars 2006, j’ai donc décidé de partager mes connaissances acquises au fil des ans pour vous en faire profiter.

Qu’apprendra-t-on dans ce big-tuto ?

Dans l’optique de commencer à partir de zéro, je vais commencer par vous apprendre les bases essentielles à connaître, de la prise en main de l’interface jusqu’aux calques et sélections, en passant par les outils de peinture. Vous verrez ensuite des notions plus avancées, dont l’utilisation des chemins et la création d’une animation simple. Ensuite, j’attaquerai les bases du webdesign, mon domaine de prédilection. Des travaux pratiques et des mini-exercices vous seront proposés tout le long du cours.

Une fois que vous aurez terminé le cours, vous serez en mesure de suivre aisément les tutoriels externes dont je regrouperai les sites dans l’annexe.

Historique

Ce tutoriel étant en cours d'écriture, je vous invite à venir régulièrement jeter un coup d'oeil pour voir si du nouveau a été ajouté.

Introduction à GIMP

GIMP, c'est quoi ?

Puisqu’on part de zéro, je vais d’abord vous présenter le logiciel, son histoire et ses fonctionnalités. Ensuite, je vous parlerai de l’installation de GIMP sous Windows, Mac et GNU/Linux.

GIMP, c'est quoi ?

Introduction à GIMP Fonctionnalités et versions

GIMP, c'est quoi ?

GIMP est l’acronyme de GNU Image Manipulation Program, que l’on pourrait traduire par Programme de manipulation d’image GNU. Tout comme Adobe Photoshop, GIMP est un logiciel de traitement d’images bitmap. Il peut dessiner, retoucher et créer des animations et est souvent considéré comme une alternative gratuite et libre à Photoshop.

C’est quoi GNU ? Et « libre », ça veut dire quoi ?

GNU est un acronyme récursif pour GNU is Not UNIX, qui se traduit en français par GNU n’est pas UNIX, et désigne un projet de système d’exploitation basé sur le fonctionnement du système d’exploitation UNIX, tout en étant entièrement constitué de logiciels libres. Ce projet fut lancé en 1984 par Richard Stallman, dans le but de ramener l’esprit de coopération qui prévalait dans la communauté informatique avant qu’un décret ne soumette les logiciels sous la propriété intellectuelle et que les développeurs ne se mettent à fermer les codes de leurs logiciels.

Un an plus tard, fut lancée la Free Software Foundation dans le but de veiller sur le développement du projet GNU et aussi pour promouvoir la libre diffusion des connaissances, puis un ensemble de licences GNU fut mis au point afin de protéger le caractère libre des logiciels développés dans le cadre du projet GNU.

Le noyau Linux, projet développé par Linus Torvalds, s’est rapidement associé au projet GNU, et c’est grâce à lui que les utilitaires GNU se sont répandus. D’ailleurs, le système d’exploitation qu’on désigne simplement par « Linux » est en fait GNU/Linux.

Pour en savoir plus sur ce projet, vous pouvez consulter l’article Wikipédia sur le projet GNU, d’où le texte est inspiré.

Et GIMP dans tout ça ?

Le développement de GIMP fut lancé en 1995 par Spencer Kimball et Peter Mattis, deux étudiants de l’Université de Berkeley qui, face à l’échec cuisant de leur compilateur en LISP, cherchaient une idée de programme utile en langage C. L’idée d’un éditeur d’image libre puissant qui saurait concurrencer les logiciels commerciaux de Windows et Macintosh et qui tournerait sur les systèmes Unix-like eut vite fait son chemin.

Tel un phénix, GIMP commença à prendre forme, puis au bout de six mois de développement, GIMP atteignit le stade bêta et s’annonçait déjà très prometteur comme futur logiciel-phare du monde UNIX et des utilitaires GNU. En effet, en plus d’être déjà suffisamment stable pour une utilisation quotidienne, GIMP était le premier logiciel de traitement d’image professionnel et gratuit, sous licence GPL.

Par la suite, la bibliothèque GTK (Gimp Toolkit) fut développée afin de permettre à Gimp de se libérer de Motif, une bibliothèque propriétaire et payante qui constituait un obstacle majeur pour son déploiement. Cette nouvelle bibliothèque deviendra indépendante par la suite, pour permettre à d’autres applications de l'utiliser, et permettre même la création d’environnements de bureaux tels que Gnome et Xfce pour GNU/Linux.

Bibliothèque ? GTK ? Il me semblait qu’on parlait de logiciels, pas de livres !

En informatique, une bibliothèque (ou librairie) est comme une boîte à outils qui permet de créer des interfaces graphiques pour les applications. Sans interface, on n’aurait qu’une console noire avec des écritures blanches.

Si vous êtes familier avec les langages de programmation comme le C ou le Python, vous avez sûrement déjà entendu parler de la bibliothèque GTK en plus de QT, une bibliothèque équivalente dont M@teo21 enseigne l'utilisation dans son cours sur le langage C++. Sinon, vous pouvez en savoir plus en consultant l’article Wikipédia sur la bibliothèque GTK.

Bon, revenons à nos moutons GIMP.

GIMP prit son envol avec la branche 1.0 qui fut annoncée mondialement et par la suite, les versions se succédèrent, apportant chacune des améliorations, comme l’organisation des dialogues en onglets dans la version 2 notamment, grâce aux nombreux contributeurs bénévoles travaillant à le faire évoluer pour en faire une des applications phares du projet GNU. D’abord conçu pour les systèmes UNIX, GNU/Linux et Darwin (l’ancêtre des Mac OS actuels), il a été porté par la suite sur d’autres systèmes d’exploitation comme Microsoft Windows et Solaris, et il est inclus par défaut dans plusieurs distributions GNU/Linux dont Ubuntu (Live-DVD seulement), Debian, Fedora, SuSE, Mandriva ainsi que leurs dérivés.

Aujourd’hui, sa dernière version stable est la 2.8.x, sortie le 3 mai 2012, et ce sera donc cette version qui sera utilisée pour ce tutoriel.

Mais avant de continuer, je vais vous présenter la mascotte officielle de GIMP qui répond au doux nom de Wilber !

Image utilisateur

Dites bonjour à Wilber ! :p


Introduction à GIMP Fonctionnalités et versions

Fonctionnalités et versions

GIMP, c'est quoi ? Télécharger et installer GIMP

Fonctionnalités et versions

Afin de vous donner une idée des possibilités de GIMP, je vous liste ici les fonctionnalités et options disponibles.

Euh, je suis perdu là… c’est quoi tous ces termes ?

Il est normal que vous ne compreniez pas tout et que vous soyez un peu perdus. Ne vous inquiétez pas, on va voir tout ça pas-à-pas.

Bref, vous avez beaucoup de possibilités, que ce soit en retouche, en montage ou bien en création pure. D’ailleurs, il a fait partie des logiciels libres qui ont été utilisés pour réaliser les deux films libres Big Buck Bunny et Elephants Dream.

Des variantes pour tous les goûts

En raison de sa licence libre, plusieurs variantes de ce logiciel sont apparues au cours des années, pour répondre à différents besoins.

On cite par exemple Gimpshop et Gimp Mode qui sont des variantes optimisées pour Windows et qui ont comme caractéristiques d’avoir une interface mono-fenêtrée se rapprochant de celle de Photoshop et d’être plus simples à installer que les anciennes versions de GIMP (antérieures à 2.4) qui demandaient d’installer la bibliothèque GTK avant le logiciel.

Mais ce ne sera pas ces variantes optimisées que j’utiliserai pour le big-tuto, pour les raisons suivantes.

Pour toutes ces raisons, on peut considérer que ces packs sont maintenant obsolètes, puisque les raisons qui ont amené à leur création ne sont plus d'actualité.

Puisqu’on est dans les variantes, je viens aussi mentionner que l’on peut également trouver des versions portables comme celle de Samj-Créations (ex-Aljacom) qui permet à la fois d’installer GIMP sur une clé USB et de l’installer sur le disque dur sans toucher à la base de registre de Windows, ce qui est pratique pour les plus nomades des gimpeux ou ceux qui n’aiment pas faire les mises à jour avec la version standard par le fait que chaque désinstallation/réinstallation brasse la base de registre (quand on sait que Windows ralentit à force de s’encrasser… :-° ).

La version portable étant basée sur la version classique, ce tutoriel s’appliquera donc aussi bien à cette variante.


GIMP, c'est quoi ? Télécharger et installer GIMP

Télécharger et installer GIMP

Fonctionnalités et versions Bonus : Installer des ressources

Télécharger et installer GIMP

Maintenant, il est temps d’installer GIMP si on veut continuer le tuto. ;)

Je vais vous détailler les démarches pour les 3 systèmes d’exploitation principaux, mais vous pouvez toutefois passer par le site officiel anglais ou par le site français dédié à Gimp.

Installation sous Linux

Selon votre distribution et environnement de bureau, il se peut qu’il soit déjà installé. C’est le cas notamment d’Ubuntu (avant la version 10.04) et son petit frère Xubuntu ainsi que d’autres distributions utilisant GNOME ou Xfce.

Si, pour une raison ou pour une autre, GIMP n’est pas inclus dans les applications par défaut de votre distribution - ce qui est d’ailleurs le cas d’Ubuntu (Gnome seulement) pour le Live-CD à partir de la version 10.04 LTS - voici les lignes de commandes à taper dans le terminal selon votre distribution.

Pour les bases Debian et Ubuntu :

apt-get install gimp

Pour les bases SuSE, cela peut dépendre de la version de la distribution.
Cela peut donc être :

yast -i gimp

ou

zypper in gimp

Pour les bases Fedora/Red Hat :

yum install gimp

Pour les bases Mandriva/Mageia :

urpmi gimp

Les utilisateurs plus avertis peuvent aussi le compiler à partir des sources disponibles sur la page de téléchargements du site officiel, mais l’inconvénient, c’est que vous devrez installer manuellement les dépendances et que vous ne pourrez pas bénéficier des correctifs automatiques fournis par votre distribution.

Avoir GIMP 2.8 sous Ubuntu 12.04 LTS et ses variantes

Pour obtenir GIMP 2.8 sur cette version d’Ubuntu comme je l’ai fait, il vous faudra ajouter un dépôt PPA avant de l’installer (merci à david96 d’Ubuntu-fr.org). Pour ça, vous devez entrer une à une ces commandes :

sudo add-apt-repository ppa:otto-kesselgulasch/gimp
sudo apt-get update
sudo apt-get install gimp

Vous pouvez omettre la dernière commande si vous êtes sur Xubuntu, qui inclut déjà GIMP 2.6, qui sera alors mis à jour via le gestionnaire de mises à jour.

Installation sous Mac OS X

Les binaires pour Mac OS X ne sont pas officiellement supportés par Gimp.org, donc vous devez vous rendre sur GIMP on OS X qui assure le support officiel du portage de GIMP pour Mac OS X, et qui est partenaire à Gimp.org.
Pour vous rendre directement à la page des téléchargements, rendez-vous ici.

Installation sous Windows

Pour les raisons mentionnées dans la sous-partie précédente, je ne parlerai que de la version traditionnelle ainsi que de la version portable de Samj-Créations. Notez que vous devez avoir Windows XP Service Pack 3 ou une version ultérieure pour installer GIMP 2.8.

Notes au sujet de Python

La version 2.4 a marqué l’arrivée d’une nouvelle fonctionnalité qui permet d’utiliser des scripts écrits en langage Python, ce qui étend encore plus loin les possibilités que Gimp offre. Cette fonctionnalité n’était pas obligatoire pour le fonctionnement de Gimp, et donc, n’était pas encore inclus dans le paquetage de GIMP pour Windows. Si on n’installait pas Python avant Gimp, un message d’avertissement indiquant des paquets manquants s’affichait à la première ouverture de Gimp, en plus que vous ne pouviez pas utiliser les scripts Python qui ont été intégrés par défaut.

Puisque l’installation de ces quatre paquets (Python, PyCairo, PyGObject et PyGTK) sous Windows étaient longues et fastidieuse et qu’il fallait respecter un ordre précis d’installation, ce qui n’était pas très à la portée des néophytes, ceux-ci ont enfin été inclus dans la version 2.8, à la fois pour la version classique et la version portable. Vous n’aurez donc plus à vous taper ces installations successives pour profiter de ces scripts. Vous n’aurez qu’un pack à installer épicétou ! :p

Version standard

Tout comme le portage pour Mac OS X, le portage pour Windows n’est pas officiellement supporté par Gimp.org. Vous devez donc vous rendre sur Gimp-win, qui supporte officiellement le portage pour Windows et qui est également partenaire à Gimp.org.

Pour télécharger la dernière version stable, rendez-vous sur cette page et prenez le lien correspondant à la version 2.8. Si vous utilisez un Windows 64 bits, il vous faudra vous informer, puisque je n'ai pas la réponse, à part une supposition que le lien fourni est un 32 bits.

Une fois téléchargé, vous lancez l’installation. Vous pouvez laisser les configurations par défaut, sauf bien sûr la langue dont vous devez choisir « Français » dès que le choix de la langue apparaît. GIMP se lancera automatiquement à la fin de l’installation.

Version portable

Cette version, maintenue par deux Québécois, a l’avantage de pouvoir être lancée autant depuis une clé USB que depuis le disque dur, puisqu’il ne requiert aucune installation (on appelle ça standalone, dans la langue de Shakespeare). Vous pouvez donc le trimballer partout avec vous, comme je l’avais d'ailleurs fait il y a quelques années quand j’ai passé une semaine chez mon oncle à Labrador City.

De plus, cette variante permet de faire cohabiter plusieurs versions (ex : 2.4 et 2.6), et il se désinstalle très facilement : on supprime le dossier contenant Gimp portable et puis c’est tout ! Cette version est reconnue par GimpFr et Gimp-Attitude, qui sont deux sites incontournables de la communauté francophone. Il est aussi très régulièrement maintenu, ce qui fait que vous ne serez pas à la traîne par rapport à la version standard.

Si vous choisissez cette version, voici le lien du blogue de Samj-Créations (ex-Aljacom) où vous pourrez télécharger la dernière version : http://samjcreations.blogspot.ca/
Prenez la version 32 ou 64 bits selon l'architecture ou la version de Windows utilisée. Une fois le fichier téléchargé, lancez-le pour décompresser l'archive (vous devrez choisir un répertoire), puis après, il ne vous reste qu'à lancer Démarrer_Gimp.bat pour lancer GIMP.

Pour plus de détails, la documentation se trouve sur le site. Et en cas de soucis, le mieux est de vous tourner vers Gimp-Attitude pour être certain d'avoir une aide adéquate.

Maintenant, votre GIMP est installé, mais puisqu’on est dans l’installation, je vais vous montrer tout de suite comment installer des ressources que vous avez téléchargées sur le Web.


Fonctionnalités et versions Bonus : Installer des ressources

Bonus : Installer des ressources

Télécharger et installer GIMP Interface et personnalisation

Bonus : Installer des ressources

Vous avez téléchargé un pack de brosses, des textures, des dégradés ou des polices ? Maintenant, il faut savoir comment les ajouter à GIMP.

Sous Windows

Lors de l’installation de GIMP, un dossier .gimp-2.x s’est créé dans le répertoire de votre profil dans Documents and Settings. Il faut donc, une fois les ressources dézippées, les copier dans ce dossier :

C:\Documents and Settings\utilisateur\.gimp2.x\brushes

pour les brosses.

C:\Documents and Settings\utilisateur\.gimp2.x\patterns

pour vos textures.

Et ainsi de suite pour vos différents types de ressources. Ceci s’applique uniquement à votre session.

Il existe bien sûr un dossier global, dont la localisation dépend si vous utilisez la version classique ou la version portable de GIMP, mais personnellement, je vous conseille plutôt de vous en tenir au dossier utilisateur, car si un jour vous désinstallez le logiciel, le dossier global sera supprimé.

Sous Mac OS

(Un grand merci à plovemax de Gimp Attitude ainsi qu’à sydzero pour leur collaboration dans la rédaction de cette partie sur OSX.)

Sous Mac OS, on a ce que l’on appelle des bibliothèques. Ces bibliothèques sont des endroits où les applications que vous utilisez vont stocker leurs fichiers, notamment les fichiers de configuration, les réglages, les plugins et surtout, les fichiers ressources.
Il a deux types de bibliothèques : une commune et accessible à tous les utilisateurs de votre Mac :

À l’adresse : /Macintosh HD/Bibliothèque

Ainsi qu’une dans votre répertoire personnel et donc seulement accessible par vous-même :

À l’adresse : /Macintosh HD/Utilisateurs/Votre_Nom_D'utilisateur/Bibliothèque

Image utilisateurLorsque vous lancez Gimp pour la première fois, il crée un dossier nommé « Gimp » dans le dossier « Applications support » de votre Bibliothèque personnelle, tel que montré ci-contre.

C’est ici que vous placerez vos ressources. Vous mettrez donc vos brosses dans « brushes », les scripts dans « scripts » etc.

Sous GNU/Linux

Vous avez deux choix pour l’installation de vos ressources : Dans votre répertoire personnel, ou bien dans le répertoire commun à toutes les sessions.

Dans votre répertoire personnel

Premièrement, vous devez afficher les fichiers et les dossiers cachés pour pouvoir voir le répertoire .gimp-2.x dans votre navigateur de fichier.

Pour Nautilus (Gnome) ou Dolphin (KDE), allez dans Affichage > Afficher les fichiers cachés. Pour Thunar (Xfce), allez dans Vue > Montrer les fichiers cachés

Maintenant, copiez vos ressources dans les dossiers correspondants se trouvant à l’intérieur de .gimp-2.x.

C’est aussi simple que ça !

Dans le répertoire commun

Si vous êtes plusieurs à utiliser la même machine et que vous voulez que les ressources soient accessibles à tout le monde, il vous faudra vous mettre en mode superutilisateur, puisque le dossier commun se trouve dans /usr/share/gimp/2.0. Vous pouvez le faire graphiquement en utilisant la commande suivante selon si vous êtes sous Gnome ou KDE :

sudo nautilus

(pour Gnome)

sudo dolphin

(pour KDE)

sudo thunar

(pour Xfce)

Vous pouvez aussi le faire par la console avec

sudo cp <vos-ressources> /usr/share/gimp/2.0/<votre-dossier>/<vos-ressources>

Mais personnellement, je préfère les mettre dans mon dossier personnel, pour ne pas avoir les ressources par défaut et celles téléchargées emmêlées, en plus que la sauvegarde en est plus aisée quand on veut mettre à niveau ou réinstaller son système.

J’ai fait un rapide tour d’horizon pour les ressources, mais il se pourrait que j’aborde certains points (ex: les greffons) plus en profondeur quand on sera plus avancé dans le tuto et que vous aurez eu le temps de vous faire la main.

Maintenant, vous en savez un peu plus et vous avez installé GIMP, allons découvrir son interface. :)


Télécharger et installer GIMP Interface et personnalisation

Interface et personnalisation

Bonus : Installer des ressources Survol de l'interface

Voilà, votre GIMP est maintenant installé et prêt à être lancé, si ce n’est pas déjà fait ! Allons maintenant découvrir ensemble son interface qui risque d’en dérouter plusieurs au début.

Survol de l'interface

Interface et personnalisation Personnaliser l'interface

Survol de l'interface

Sans plus attendre, voici comment se présente Gimp 2.8 dès le premier lancement, quel que soit votre système :

Image utilisateur

Non mais c’est quoi toutes ces fenêtres ?

C’est la question que vous devez sûrement vous poser n’est-ce pas ? :p Rassurez-vous, depuis la version 2.8, vous avez maintenant le choix de passer en mode « fenêtre unique » et de revenir à l’ancienne interface autant de fois que vous le voulez ! Comme ça, chacun choisit l’interface qu’il préfère ou qui convient mieux à son environnement de bureau !

Pour passer en mode « fenêtre unique », il suffit d’aller dans Fenêtres > Mode fenêtre unique.

Et voilà le résultat !Image utilisateur

Maintenant, c’est bien beau d’avoir une fenêtre unique, mais il faudrait qu’on connaisse les parties de l’interface. Donc pour vous aider à vous y retrouver, je vous décris brièvement les différentes parties, avec des numéros que j’ai mis sur les deux captures ci-dessus.

  1. C’est la partie ou la fenêtre principale. Avec la refonte amenée par la version 2.6, tout se passe maintenant par cette partie : ouverture d’un document, ouverture de fenêtres supplémentaires, gestion des préférences, filtres, script-fu, actions sur les sélections, fermeture de GIMP. Cette partie est donc vitale.

  2. C’est la boîte à outils. C’est là où vous trouverez les différents outils de GIMP : outils de sélection, outils de traçage, outils de retouche. C’est là aussi que vous retrouvez la gestion des couleurs de premier-plan et d’arrière-plan. Cette partie, tout comme la partie centrale, est vitale.

  3. C’est le menu d’option des outils. Chaque fois que vous sélectionnez un outil dans la boîte à outils, ce menu affiche les options disponibles pour l’outil. Par exemple, dans le cas d’une sélection rectangulaire, les options affichées vous permettent d’adoucir les bords, d’étendre la sélection depuis son centre, de faire des carrés parfaits, et de modifier le comportement de la sélection sur une sélection courante (remplacement, ajout, soustraction, intersection). Comme deuxième exemple, si vous choisissez l’outil Texte, vous aurez dans les options la possibilité de modifier la taille et le style de la police, de la lisser, de modifier l’interligne et l’espacement entre les lettres, d’ajouter ou non un retrait au début du texte. Cette partie permet donc d’étendre les possibilités des différents outils. Cette partie est détachable ou déplaçable.

  4. La troisième fenêtre ou la partie de droite (selon l’interface), qui apparaît par défaut lors du premier lancement. Elle contient les différentes fenêtres ancrables (ou dialogues) utiles pour votre travail, regroupées par onglets. Vous y retrouverez donc les calques, les canaux, les chemins, l’historique d’annulations, les brosses, les textures et les dégradés. Cette fenêtre ou partie peut être personnalisée, voire enlevée, pour ensuite greffer ses fenêtres ancrables à la partie de gauche, ce qui est plus pratique si vous travaillez sous la résolution d’écran minimale demandée par GIMP (1024*768) ou si vous n’avez pas un écran large, ce qui est mon cas.

Attardons-nous maintenant à la partie ou fenêtre centrale. Pour le moment, il n’y a aucune image d’ouverte, mais voici comment cette fenêtre se présente quand une image est ouverte :

Image utilisateur

En voici la description des différentes parties.

  1. Dans la partie supérieure de la fenêtre dont la position des trois boutons dépend de votre système d’exploitation, c’est là que s’affichent le nom de votre fichier, ainsi que ses caractéristiques : son mode colorimétrique (RVB, indexée, niveaux de gris), le nombre de calques et les dimensions (largeur x hauteur). Notez que si vous avez fait des modifications sur votre image depuis sa création ou le dernier enregistrement de celui-ci, une étoile s’affichera devant le nom du fichier. C’est donc une façon simple de savoir si votre document a été modifié ou non.

  2. C’est là que vous avez votre barre de menu, d’où vous pouvez accéder aux différentes fonctions d’édition, d’affichage, de sélection, de filtre, etc.

  3. Pendant qu’en mode multi-fenêtres, chaque image est dans une fenêtre séparée, celles-ci sont regroupées en onglets dans le mode fenêtre unique, ce qui permet de passer facilement d’une image à l’autre lorsque vous travaillez sur plusieurs documents.

  4. Par défaut, ces deux règles sont graduées en pixels, mais vous pouvez aussi les régler en pouces ou en centimètres si vous devez travailler sur une image destinée à l’impression.

  5. C’est le viewport, c’est à dire la zone où s’affiche votre document et sur laquelle vous pouvez travailler sur votre image.

  6. Ce sont les barres de défilement. Si l’image est plus grande que le viewport, vous pouvez utilisez ces barres pour vous déplacer sur votre image.

  7. C’est votre barre d’état, depuis laquelle vous pouvez régler le zoom de votre image, la graduation de vos règles, et voir le nom du calque présentement sélectionné.

Maintenant que le survol est fait, on va apprendre à personnaliser son interface.


Interface et personnalisation Personnaliser l'interface

Personnaliser l'interface

Survol de l'interface Créer, ouvrir et enregistrer un document

Personnaliser l'interface

Selon les souhaits de l’utilisateur, on peut personnaliser l’interface de GIMP pour la mettre à son goût.

Changer la disposition des fenêtres / parties

Suivant la résolution de votre écran, vous voudrez sûrement enlever la fenêtre de droite ou rajouter des colonnes.

Ajouter des onglets

Pour ajouter un onglet dans la partie de gauche ou dans l’une des fenêtres ancrables de la partie de droite, cliquez sur la petite flèche, juste à droite du ou des onglets, puis allez dans Ajouter un onglet et choisissez par exemple la fenêtre des calques comme nouvel onglet.

Image utilisateur

Refaites les mêmes manipulations pour chacun des onglets que vous voulez ajouter.

Voici un exemple de résultat obtenu dans mon cas, où j’ai regroupé mes onglets à gauche en vue d’enlever les fenêtres à droite :

Image utilisateur

Mes onglets : Options des outils, Calques, Chemins, Brosses, Dégradés et Motifs

Ajouter des colonnes et les agencer

Si vous avez un écran large et que vous voulez tirer profit de sa largeur, la version 2.8 permet maintenant d’ajouter des colonnes.

Pour l’exercice, on va prendre l’un des onglets de la partie droite. Cliquez sur l’onglet désiré, et en maintenant le bouton de la souris enfoncé, glissez jusqu’au bord extérieur de la fenêtre.

Image utilisateur

Lorsque le bord s’élargit comme sur l’image ci-dessus, relâchez le bouton. L’onglet se greffera pour former une nouvelle colonne !

Image utilisateur

Ensuite, si vous voulez ajouter une deuxième fenêtre à cette colonne, prenez un autre onglet et refaites la même manip, cette fois en positionnant votre souris dans le bas de la colonne, sur le bord extérieur.

Image utilisateur

Lorsque le bord s’élargit, relâchez le bouton. Votre colonne a donc maintenant deux fenêtres !

Image utilisateur

Du coup, vous savez ce que vous avez à faire si vous détachez accidentellement la fenêtre des options des outils, comme ça m’était déjà arrivée il y a quelques années sous GIMP 2.2 !

Enlever la colonne de droite

Si vous avez décidé d’enlever la colonne de droite et que vous utilisez le mode fenêtre unique, vous pouvez soit repasser en mode multi-fenêtres pour fermer la fenêtre de droite (méthode rapide), ou soit détacher les fenêtres ancrables une à une pour les fermer ensuite. Pour détacher une fenêtre ancrable, vous n’avez qu’à faire comme si vous repositionnez un onglet, mais cette fois en le déplaçant hors de la fenêtre.

Image utilisateur

Il ne vous reste ensuite qu’à utiliser votre souris pour réduire la largeur de la colonne de droite.

Image utilisateurNormalement, c’est une flèche double qui s’affiche, mais Shutter (tout comme l’utilitaire que j’avais sous Gnome) ne capture que la flèche normale.

Mais si vous voulez faire ça, au lieu d’ajouter les onglets avec la méthode de la petite flèche pour ensuite détacher ce qu’il y a de trop, déplacez tout bonnement les onglets de la partie droite que vous voulez vers la partie de gauche ! Comme ça, vous n’aurez à détacher que ce que vous ne voulez pas !

Dans tous les cas, vous pouvez toujours retourner à la configuration des fenêtres telles qu’elles étaient au premier lancement, en allant dans les préférences de GIMP, dont je vais justement faire un survol ci-dessous.

Modifier ses préférences

Vous pouvez également personnaliser l’interface en modifiant les préférences.

Pour les modifier, allez dans Édition > Préférences. Une fenêtre s’affiche, avec plusieurs rubriques où vous pouvez modifier les configurations.

Image utilisateur

Je vous liste les plus intéressantes pour l’interface.

Changer la langue de l’interface

Auparavant, changer la langue de l’interface de GIMP n’était pas à la portée des novices, pour qui la ligne de commande, faire un fichier .bat et ajouter des variables d’environnement font souvent peur. (Voir comment on faisait avec la version 2.6)

Or, la 2.8 a résolu ce problème en ajoutant une option dans les préférences pour permettre de changer la langue facilement et simplement, sans toucher au terminal, ni avoir à faire du bidouillage pas très à la portée du novice ! Pour cela, dans vos préférences, allez dans la rubrique Interface puis vous avez le menu déroulant Langue. Normalement, il est réglé sur « Langue système », mais si vous voulez sélectionner une autre langue, par exemple pour suivre un tutoriel rédigé en anglais, vous choisissez tout simplement la langue à utiliser (ex: en_CA pour moi). Une fois le choix validé, vous devrez relancer GIMP pour que ça s’affiche sous la nouvelle langue choisie.

Image utilisateurEt voilà, mon GIMP est maintenant dans la langue de Shakespeare !

Icônes d’outils plus petits

Très pratique pour les résolutions minimales et les écrans à largeur standard. Allez dans la rubrique Thème, puis choisissez le thème Small. Vous aurez alors des icônes plus petits, comme ceci :

Image utilisateur
Mémoriser les options des outils

Certains préféreront garder leurs options d’outils à travers leurs sessions de gimpage. Allez dans la rubrique Options des outils, puis cochez Enregistrer à la sortie les options des outils. Ceci va faire en sorte que lorsque vous fermez GIMP, les options de vos outils seront mémorisées pour la prochaine ouverture.

Ajouter les icônes « Brosses, Dégradés et Motifs » à côté des couleurs

Ceci était affiché par défaut dans la version 2.2.x (du moins, dans ma version Windows que j’avais il y a longtemps), mais ne l’est plus depuis la 2.4.x. Pour ceux qui veulent l’afficher, allez dans la rubrique Boîte à outils et cochez Afficher les brosses, motifs et dégradés actifs. Un nouveau trio de raccourcis apparaîtra à côté de vos couleurs, comme ceci :

Image utilisateur

Vous pouvez aussi choisir d’afficher l’image active également, surtout si vous n'utilisez pas le mode fenêtre unique.

Réinitialiser la position des fenêtres

Si un moment donné, vous voulez réinitialiser les fenêtres telles qu’elles étaient au premier lancement de GIMP, allez dans la rubrique Gestion des fenêtres et cliquez sur Restaurer les positions enregistrées aux valeurs par défaut. La réinitialisation se fera au prochain démarrage de GIMP.

Utiliser les raccourcis-clavier dynamiques

GIMP est configuré avec des raccourcis clavier par défaut, mais toutes les fonctions n’ont pas un raccourci-clavier assigné. Cette option est utile pour pouvoir en ajouter aux fonctions qui n’en ont pas, ou même pour modifier les raccourcis pour les rendre utilisables avec la disposition BÉPO. Pour cela, vous devez l’activer en allant dans la rubrique Interface puis en cochant Utiliser les raccourcis clavier s’il n’est pas coché.

Ensuite, toujours dans la même fenêtre des préférences, vous cliquez sur Configurer les raccourcis-clavier, qui vous ouvrira une fenêtre vous listant les fonctions avec les raccourcis.

Image utilisateur

Vous sélectionnez la fonction à laquelle vous voulez assigner un raccourci-clavier. Dans mon exemple, je vais prendre Agrandir, une fonction située dans le menu Sélection.

Image utilisateur

Vous aurez alors à faire la combinaison désirée. Dans mon exemple, je vais assigner Ctrl++ à la fonction Agrandir.

Image utilisateur

Ainsi, lorsque vous allez dans le menu où se trouve la fonction (dans notre cas : Sélection > Agrandir), on voit bien notre raccourci !

Image utilisateur

Vous pouvez donc configurer tout ça à votre goût. :)

Par la suite, si vous voulez réinitialiser les raccourcis-clavier, retournez dans vos préférences (mettez en pratique le nouveau raccourci clavier, juste pour essayer), dans la rubrique Interface puis cliquez sur le gros bouton Rétablir les raccourcis-clavier aux valeurs par défaut puis validez. Cette réinitialisation se fera au prochain démarrage de GIMP.

Je n’ai cité que quelques unes des options, pour vous montrer les possibilités de personnalisation, mais n’hésitez pas à explorer les préférences pour personnaliser GIMP à votre goût.

L’exploration de l’interface de travail est terminée, mais on n’a pas fini avec l'apprivoisement de Gimp, puisque l’interface de création et d’enregistrement de nouveaux documents est assez particulière également, donc tant qu’à partir du bon pied pour la suite du tuto … :)


Survol de l'interface Créer, ouvrir et enregistrer un document

Créer, ouvrir et enregistrer un document

Personnaliser l'interface Opérations de base

Créer, ouvrir et enregistrer un document

Pour continuer dans la familiarisation de l’interface, allons voir maintenant les fonctions de création, d’ouverture et d’enregistrement de nouveaux documents.

Création d’un document

Pour la création d’une nouvelle image, c’est assez facile à deviner qu’on doit passer par Fichier > Nouvelle image (Ctrl+N). Faisons-le.

Vous verrez apparaître cette fenêtre :

Image utilisateur

Vous pouvez choisir soit un modèle prédéfini avec le menu déroulant (1), soit un format personnalisé avec les petites flèches (2).

Mais avant de confirmer, cliquons sur Options avancées(3) pour voir les options qu’on a :

Image utilisateur

Vous voyez donc d’autres options pour votre nouveau document, je vais les détailler.

Une fois vos options réglées, vous pouvez valider la création du nouveau document.

Ouvrir un document

Maintenant, si vous voulez ouvrir une image existante, là aussi le raccourci vous sera déjà familier : Fichier > Ouvrir (Ctrl+O).

Une fenêtre s’ouvre :

Image utilisateur

À partir de là, vous parcourez vos dossiers et fichiers pour trouver l’image que vous voulez ouvrir. Les boutons tout en haut (1) vous permettent de naviguer dans l’arborescence de vos fichiers et de revenir directement plusieurs dossiers en arrière. Le menu de gauche (2) vous donne les principaux emplacements sur votre machine. Au centre (3), se trouve la partie principale de la navigation, avec le contenu de votre dossier courant. À droite (4), vous pouvez avoir un aperçu direct d’une image que vous sélectionnez (attention : cela peut prendre plusieurs secondes pour générer la miniature d’une image très volumineuse). Vous avez aussi un menu déroulant, en bas (5), qui vous permet de ne sélectionner qu’un type d’image précis, comme les PNG ou les JPEG par exemple.

Une fois que vous avez choisi votre fichier, validez votre choix avec le bouton Ouvrir.

Notez aussi que vous pouvez aussi ouvrir une image en glissant-déposant les fichiers depuis votre explorateur de fichiers vers la fenêtre centrale de GIMP.

Enregistrer un document

Depuis la version 2.8, cette fonction a été scindée en deux pour plus de clarté.

Maintenant que vous savez en gros ce que vous devez faire, je ne vous présenterai pas en détails chacune des fonctions, puisque l’interface est sensiblement la même, la seule différence étant dans les choix de formats.

Que vous utilisiez Enregistrer ou Exporter, voici ce que vous avez :

Image utilisateur

Vous commencez par taper le nom que vous voulez donner à votre fichier (1), en vous assurant de garder la bonne extension à la fin pour que GIMP l’enregistre sous le format désiré. Ensuite, vous parcourez dans vos dossiers pour choisir l’emplacement dans lequel vous voulez enregistrer votre fichier (2), dont vous pouvez changer les fichiers à afficher à partir du menu déroulant (3). Et finalement, dans le cas de l’exportation, vous avez un menu rétractable où vous avez les choix de formats (4)

On valide donc, puis juste pour vous montrer, je vais ouvrir mon explorateur de fichiers pour y retrouver mes fichiers .XCF et .PNG que je viens d’enregistrer dans mon dossier « bigtuto-gimp-2.8 » :

Image utilisateur

Mes nouveaux fichiers que je viens d’enregistrer s’y trouvent (je les ai entourés de rouge) !

Petite note en passant …

Puisque j’ai parlé d’exportation, je viens juste souligner que lorsque vous ouvrez une image dans un format autre que .XCF, vous aurez une mention « Importée » vis-à-vis le nom du fichier, dans la barre du titre.

Image utilisateur

Aussi, lorsque vous exportez une image vers un format autre que .XCF, une mention « Exportée » apparaîtra vis-à-vis le nom du fichier tant que vous n’aurez pas fait de modifications ultérieures.

Image utilisateur

Maintenant, vous ne devriez plus avoir de problèmes à créer vos nouveaux documents et à les enregistrer. :)

Le tour d’horizon de l’interface est maintenant fait et vous savez maintenant personnaliser GIMP. On est maintenant prêt à attaquer les fonctionnalités du logiciel !


Personnaliser l'interface Opérations de base

Opérations de base

Créer, ouvrir et enregistrer un document Fonctions de base à connaître

Pour débuter en douceur, on va commencer par des opérations simples qui sont généralement les premières choses qu’un débutant apprend en manipulation d’images et qui vous seront particulièrement utiles si vous devez travailler des photos numériques.

Fonctions de base à connaître

Opérations de base Redimensionner / Recadrer une image

Fonctions de base à connaître

Avant de commencer à manipuler des images, on doit commencer par apprendre quelques fonctions qui sont essentielles à connaître quelle que soit l’utilisation qu’on veut faire de GIMP. Ce sont les bases que tout débutant doit connaître.

Je commence donc avec la présentation de ces fonctions.

Annuler

Vous vous êtes planté lors d’une manipulation ? Le résultat ne vous satisfait pas ?

La fonction Annuler vous permet de corriger toutes les petites bévues que vous pourriez faire pendant vos sessions de gimpage !

Cette fonction est disponible depuis Édition > Annuler, mais vous pouvez aussi utiliser le raccourci Ctrl+Z.

Mais si j'ai fait beaucoup d’opérations après l’action que je dois annuler, est-ce que je peux me reprendre ?

GIMP dispose d’une historique d’annulation qui peut contenir autant d’actions que la mémoire allouée - qui est de 64 Mo par défaut - lui permet, ce qui signifie que vous disposez d’une grande marge de manœuvre ! Ceci peut être réglé dans Édition > Préférences > Environnement > Mémoire maximale pour l’annulation.

Rétablir

Ceci est littéralement l’inverse de la fonction Annuler. Si vous avez trop annulé d’actions, vous pouvez refaire ces actions précédemment annulées en passant par Édition > Rétablir ou en utilisant Ctrl+Y.

Passer d’un mode colorimétrique à l’autre

Puisque les images peuvent avoir différents modes selon leur format, vous serez amené à faire des conversions, en particulier si vous voulez travailler sur une image en GIF qui est toujours en couleurs indexées (palette de 256 couleurs maxi), qui ne permet pas d’utiliser la plupart des fonctions, ni de peindre avec des couleurs absentes de la palette, ce qui veut dire que si vous essayez de peindre en rouge sur un GIF qui ne contient que du bleu et du noir, vous peindrez en noir au lieu du rouge.

Dans ce cas de figure, vous pouvez passer au mode RVB (16 millions de couleurs) en passant par Image > Mode puis sélectionner RVB.

Vous avez aussi deux autres choix : Couleurs indexées (le mode utilisé par les GIFs et les PNG8) et Niveaux de gris.

Pour en savoir plus sur les modes de couleurs, consultez la partie du cours de Berzy à ce sujet (lien temporaire, le temps de retoucher l'annexe).

Zoom

Vous serez souvent amené à zoomer votre image pour faire du travail de précision ou pour l’afficher à sa vraie grandeur (dans le cas d’une grande image). Vous pouvez le régler depuis le menu dans le bas de la fenêtre centrale lorsqu’une image est ouverte.

Image utilisateur

Vous pouvez aussi choisir d’autres pourcentages de zoom en faisant Affichage > Zoom où vous trouverez pleins d’options.

…ou bien, pour aller plus vite, vous n’avez qu’à faire Ctrl+molette en ayant le curseur sur le viewport (zone de la fenêtre affichant l’image) de votre fenêtre pour zoomer votre image !

Se déplacer dans la fenêtre d’image

Vous aurez forcément besoin de vous déplacer dans la fenêtre d’image lorsque vous zoomez. Pour cela, tout le monde sait qu’on peut utiliser les ascenseurs horizontal et vertical pour se déplacer.

Mais saviez-vous qu’il existe une façon encore plus simple ? En ayant votre curseur dans le viewport de votre fenêtre, vous n’avez qu’à utiliser votre molette pour vous déplacer verticalement. Et si votre curseur est placé sur l’ascenseur horizontal, le déplacement avec la molette sera horizontal !

Ajuster la fenêtre à l’image

Si vous êtes en mode multi-fenêtres et que vous ouvrez une très grande image que vous réduisez ou recadrez ensuite, vous vous retrouverez assurément avec une graaaaaande fenêtre avec une toute petite image au centre. :p

Au lieu d’essayer de redimensionner votre fenêtre à coups de cliquer-glisser, il existe une fonction qui vous permet d’ajuster la fenêtre à l’image et celle-ci se trouve dans Affichage > Ajuster la fenêtre à l’image ou en utilisant la combinaison Ctrl+E !

Voilà, vous connaissez maintenant les fonctions de base essentielles à tout gimpeur ! Maintenant, passons à notre première manipulation d’image !


Opérations de base Redimensionner / Recadrer une image

Redimensionner / Recadrer une image

Fonctions de base à connaître Quelques fonctions de retouche simples

Redimensionner / Recadrer une image

Ceci est généralement la première chose qu’on apprend à faire en manipulation d’image. En effet, plusieurs d’entre vous avez sûrement déjà dû faire ces manipulations pour pouvoir mettre un avatar dans votre profil sur ce site. Mais malgré que vous ayez déjà fait de telles manipulations, même avec Paint, je viens quand même parler du redimensionnement d’une image, que ce soit au niveau du rétrécissement/agrandissement, ou bien du recadrage de l’image, puisque chaque logiciel fonctionne différemment.

Pour vous le montrer, on va faire l’exercice de travailler une photo pour en faire un avatar pour le SDZ. Pour cela, je vais prendre cette photo de chat dont j’aime bien la bouille qu’il fait et qui est sous licence Creative Commons BY.

Vous choisissez donc la taille moyenne 500 puis vous enregistrez l’image sur votre ordinateur. Ouvrez-la ensuite avec GIMP.

Image utilisateur

Recadrer la photo

Puisque notre photo n’est pas carrée, on va commencer par enlever les parties qui ne nous intéressent pas, de façon à obtenir un carré parfait. ;) Pour cela, je vais vous montrer deux façons de faire.

Avec l’outil de recadrage

Disponible dans la boîte à outils sous cet icône

Image utilisateur

, cet outil permet de faire un recadrage rapide en encadrant la partie à garder. Ceci n’est pas très exigeant en ressources et donc, je l’utilise pour faire un premier recadrage grossier. C'est donc avec cet outil qu’on va commencer.

Prenez l’outil de recadrage

Image utilisateur

dans votre boîte à outils, puis sur votre image, cliquez en haut à gauche de la tête du chat, puis en maintenant le bouton gauche enfoncé, glissez jusqu’en bas à droite de la tête avant de relâcher.

Image utilisateur

Ce n’est pas tout à fait carré, mais vous pouvez ajuster l’encadrement en utilisant les poignées qui apparaissent lorsque vous approchez votre curseur du bord.

Image utilisateur

Cliquez puis glissez en ayant le bouton enfoncé, vous verrez que le cadre change de dimensions ! Ajustez donc les bords pour obtenir un carré parfait, en vous aidant des dimensions indiquées vis-à-vis Taille dans les options des outils.

Image utilisateur

Une fois que le résultat vous satisfait, cliquez à l’intérieur du rectangle. L’image sera alors coupée en suivant ce cadre, pour obtenir ce résultat :

Image utilisateur

On vient de recadrer l'image avec l'outil de découpage, mais on aurait pu aussi bien le faire avec la seconde méthode que je vous montre ci-dessous.

Taille du canevas

Cette méthode est assez gourmande en ressources, surtout si vous avez une très grande image et que vous en avez beaucoup à enlever. Ceci m’a d’ailleurs déjà valu des déconnexions soudaines de ma session Ubuntu quand je ne faisais pas gaffe. Je ne sais pas pourquoi, mais ça faisait ça. :o C’est donc pour cette raison que je l’utilise surtout en finition ou sur des images pas trop grandes.

Maintenant, on va annuler le recadrage qu'on vient de faire, pour la refaire avec la méthode de la taille du canevas. Pour cela, allez dans Image > Taille du canevas.

Vous devriez avoir une fenêtre qui ressemble à ceci :

Image utilisateur

À côté des deux premiers sélecteurs, vous pouvez voir une petite chaîne attachée (

Image utilisateur

). Cette petite chaîne, quand elle est attachée, permet de faire du recadrage proportionnel. Essayez pour voir, en abaissant l’une des deux valeurs.

Image utilisateur

L’un suit l’autre !

Maintenant, revenons à nos valeurs initiales en cliquant sur le bouton Réinitialiser en bas de la fenêtre. Vous revoilà avec les dimensions initiales.

Image utilisateur

Maintenant, si on veut baisser l’une des deux valeurs sans que l’autre ne suive, il faut détacher la petite chaîne, en cliquant dessus.

Image utilisateur

Abaissez la plus grande des deux valeurs, pour qu’elle rejoigne l’autre pour faire un carré parfait.

Image utilisateur

L’autre valeur n’a pas suivi !

Mais si je veux rogner à gauche ou en haut, qu’est-ce que je fais ?

On en vient justement à ce sujet. Si vous regardez votre fenêtre, vous verrez deux autres sélecteurs plus bas :

Image utilisateur

Ces sélecteurs permettent de positionner le rectangle de ce que vous voulez garder. Essayez de jouer avec ces sélecteurs pour le positionner.

Image utilisateur

Revenons maintenant au recadrage de notre minou. Il ne vous reste qu'à rogner l'image à votre goût, tout en gardant le carré parfait, puis ajuster le décalage du rectangle.

Image utilisateur

Il ne vous reste plus qu'à valider.

Image utilisateur

Mais… les pointillés n’ont pas suivi !

En fait, c’est tout à fait normal. À la base, une image est toujours composée d’au moins un calque, et ce calque est indépendant du canevas ou « espace de travail visible ». Pendant que par défaut, l’outil de recadrage agit à la fois sur le calque et le canevas, la fonction Taille du canevas n’agit par défaut… que sur le canevas ! Donc si vous tenez à ce que les pointillés suivent, vous devez utiliser le menu déroulant Redimensionner les calques juste au dessus des boutons avant de valider le recadrage.

Image utilisateur

Annulez donc votre recadrage Ctrl+Z que vous venez de faire, puis refaites-le en sélectionnant Tous les calques dans le menu déroulant avant de valider.

Wô wô wô, stop ! C'est quoi ça les calques ?

Si je vous dis d’imaginer plusieurs feuilles transparentes, avec chacun un élément imprimé dessus, et qu’une fois ces feuilles empilées les unes sur les autres, forment un « tout » qui est projeté sur le mur du local de classe, cela vous donne une idée ? Si oui, ceci devrait vous donner une idée des possibilités de cette fonctionnalité très puissante. Mais nous ne verrons ça que dans quelques chapitres puisqu’en ce moment, vous débutez à peine dans l’utilisation des fonctionnalités de Gimp et je préfère que vous ayez appris quelques notions de base avant d’attaquer ce morceau.

Bon, revenons à notre Ti-Mine !

Image utilisateur

Là encore, il est beaucoup trop grand pour les dimensions maximales demandées sur le SDZ. Pour cela, lisez ce qui suit.

Réduire / Agrandir une image

Notre minou fait encore 250*250 pixels et on doit le réduire à 100*100 pixels pour qu’on puisse le mettre en avatar.

Allez donc dans Image > Échelle et taille de l’image. Une nouvelle fenêtre s’ouvrira :

Image utilisateur

Le principe est encore le même : Si la chaîne est attachée, le redimensionnement sera proportionnel. Si la chaîne est détachée, vous pouvez étirer/rétrécir d’un seul côté au lieu des deux.

Tout en gardant la chaîne attachée, réduisez l’une des deux valeurs à 100 (l’autre suivra) pour avoir la taille désirée :

Image utilisateur

Quant aux sélecteurs de Résolution, n'y tenez pas compte, à moins que votre image soit destinée à l'impression.

Mais avant de valider, examinons un peu le menu déroulant « Interpolation » que vous voyez sous les sélecteurs :

Image utilisateur

C’est quoi ce mot barbare ?

En gros, lorsque vous agrandissez ou réduisez les dimensions d’une image, vous avez inévitablement une perte de qualité. Pour minimiser cette perte, les pixels de la nouvelle image doivent être recalculés et pour cela, GIMP dispose de plusieurs options, qui utilisent chacune un algorithme différent, et une dernière option qui n’utilise aucun algorithme.

Vous pouvez tester les quatre options disponibles sur l’image du minou, en annulant entre chaque action.

Image utilisateur
Image utilisateur
Image utilisateur
Image utilisateur

Dans l’ordre : Aucune, Linéaire, Cubique, Sinc (Lanczos3)

La différence est plus frappante sur la première des quatre images qui est plus pixelisée que les autres.

Pour revenir à la réduction des dimensions de notre minou, laissez l’option d’interpolation sur Cubique.

Voilà notre chat, prêt à être mis en avatar !

Image utilisateur

Vous pouvez faire la même chose avec n’importe quelle photo de votre choix !


Fonctions de base à connaître Quelques fonctions de retouche simples

Quelques fonctions de retouche simples

Redimensionner / Recadrer une image Transformer une photo

Quelques fonctions de retouche simples

Bien que ce que je vais vous montrer seront davantage utiles pour le post-traitement des photos, ces fonctions ne sont pas à négliger pour autant puisque vous pourriez en avoir besoin en photomontage ou en création de webdesign. D’ailleurs, j’ai régulièrement besoin de certaines de ces fonctions pour la création de mes styles phpBB3 où je reprends bien souvent quelques mini-icônes du style par défaut que je modifie pour les besoins du nouveau style.

Allons y maintenant dans la présentation des fonctions !

Luminosité / Contraste

Cette fonction est pratique pour éclaircir une photo trop sombre ou pour donner un joli effet artistique à une photo.

Prenons cette photo comme exemple : Télécharger l’image (licence CC-BY)
Prenez la taille petite, cela suffira.

Ouvrez l’image et allez dans Couleurs > Luminosité-Contraste.

Image utilisateur

Jouons d’abord avec la luminosité, en annulant entre chaque modification.

Image utilisateur
Image utilisateur

Dans l’ordre : luminosité à 50, luminosité à -50

Puis avec le contraste (avec la luminosité à 0).

Image utilisateur
Image utilisateur

Dans l’ordre : Contraste à 50, contraste à -50

En combinant ces deux paramètres, vous pouvez à la fois éclaircir une photo et forcer le contraste.

Un exemple :

Image utilisateur
Image utilisateur

Luminosité à 50, contraste à 50 pour le premier. Luminosité à 90, contraste à -30 pour le deuxième.

Teinte-Saturation

Très pratique pour changer la teinte d’un élément ou pour désaturer une couleur trop vive ou pour raviver une couleur trop fade.

Faisons un premier exercice en changeant la teinte d’un élément. Pour cela, nous allons travailler sur l’image suivante qui est celle d’une ancienne boîte aux lettres : Télécharger l'image (Licence CC-BY)
Prenez la taille moyenne, cela suffira.

Ouvrez-la avec Gimp.

Image utilisateur

Notre boîte aux lettres antique est présentement rouge. Nous allons changer sa teinte pour la rendre bleue.

Pour cela, allez dans Couleurs > Teinte-Saturation. Une fenêtre comme celle-ci devrait apparaître :

Image utilisateur

Si vous ne cochez rien, toutes les teintes changeront lorsque vous voudrez déplacer le curseur du paramètre Teinte. Pour ne changer qu’une seule teinte, vous devrez cocher celle qui se rapproche le plus. Dans notre cas, on va cocher la teinte rouge puisque ce que nous voulons changer est rouge.

Image utilisateur

Déplacer le curseur de Teinte, pour constater que la boîte aux lettres passe par toutes les teintes. Arrêtez-le quand la boîte sera devenue bleue.

Image utilisateur

Vous pouvez aussi jouer avec la luminosité et la saturation si vous voulez la boîte aux lettres plus (ou moins) saturée ou plus claire.

Voici quelques exemples de réglages.

Image utilisateurImage utilisateurEn variant la luminosité (à gauche) et en variant la saturation (à droite)

Vous pouvez ainsi donner des effets sympas, comme par exemple une photo presque désaturée où l’on voit à peine de la couleur, comme dans cet exemple :

Image utilisateur

Niveaux

Cette fonction est pratique pour éclaircir une photo trop sombre ayant un éclat de lumière trop fort.

Pour vous en faire la démonstration, exerçons-nous maintenant avec une de mes propres photos : Télécharger l'image.

Vous voyez qu’on a un grand éclat de lumière là où le soleil frappe le plancher, pendant que tout le reste est très sombre et on voit donc mal les alentours et les deux chats.

Nous allons donc corriger ça en jouant avec les niveaux. Pour cela, ouvrez l’image avec Gimp.

Image utilisateur

Pour y accéder, allez dans Couleurs > Niveaux. Une fenêtre comme celle-ci apparaîtra.

Image utilisateur

En haut, là où vous avez Niveaux d’entrée, vous avez une représentation graphique de la répartitions des pixels de la photo sur une droite allant du noir au blanc. On remarque dans ce cas-ci qu’il y en a beaucoup dans les foncés.

Image utilisateur

Mais avant, un petit peu d’explications sur le principe des curseurs noirs, gris et blancs :

Ainsi, pour faire une petite démonstration de ce que je vous ai expliqué, voici différents exemples avec différents paramétrages, en commençant par montrer l’image non modifiée.

Image utilisateurImage utilisateurImage utilisateurImage utilisateurImage utilisateurDe gauche à droite : Non-modifié, curseur noir vers la droite, curseur blanc vers la gauche, curseur gris vers la droite, curseur gris vers la gauche.

Donc, pour revenir à ce qu'on veut faire, c’est-à-dire éclaircir notre photo, on doit donc mettre notre curseur des gris plus à gauche, là où commence la « montagne » :

Image utilisateur

Pour donner ceci comme résultat :

Image utilisateur

On voit vraiment mieux les chats sur le plancher, rrrwaou ! ;)

Ensuite, vous pouvez régler les niveaux de sorties pour peaufiner le travail. Dans ce cas-ci, le principe est plus simple : Plus le curseur blanc est à gauche, plus les tons clairs seront assombris. Plus le curseur noir sera à droite, plus les tons foncés seront clairs.

Allons-y donc avec un peu de pratique.

Image utilisateurImage utilisateurImage utilisateurDe gauche à droite : Non-modifié, curseur noir vers la droite, curseur blanc vers la gauche.

Puisqu’on parle des noirs et des blancs, je vais vous parler d’une autre fonction, plus complexe, qui permet également de balancer les tons clairs et sombres.

Courbes

Cette fois-ci, au lieu de jouer avec les curseurs sur une droite, on a affaire à un graphique avec une courbe qu’on peut manipuler pour régler plus finement les tons.

Pour la démonstration, reprenez la même photo avec les deux chats, non modifiée.

Image utilisateur

Cette fois-ci, allez dans Couleurs > Courbes. Une fenêtre comme celle-ci apparaîtra.

Image utilisateur

Comme dans les niveaux, vous voyez la répartition des pixels entre le noir et le blanc, sauf que cette fois-ci, on ne règle non pas sur une droite, mais sur un plan en deux dimensions.

Initialement, vous avez une courbe droite qui monte de façon régulière. Vous pouvez la courber en déplaçant les deux extrémités et en ajoutant de nouvelles ancres que vous déplacez ensuite.

Commençons par un premier courbage, en cliquant au milieu de la droite et en glissant l’ancre ainsi formée vers la gauche, dans le but d’éclaircir nos tons sombres.

Image utilisateur

C’est déjà mieux, mais nos tons clairs sont encore un petit peu trop clairs. Abaissez un peu l’ancre qui se trouve complètement dans le coin en haut à droite, vers la première ligne de la grille.

Image utilisateur

Déjà, notre éclat de lumière frappe un peu moins. :)

Vous pouvez ajouter autant d’ancres que vous voulez, et même baisser certaines ancres plus bas que leurs voisines de gauche, comme ici :

Image utilisateur

Ceci est vachement utile pour certains cas bien particuliers, comme la création d’une carte pour vos jeux de rôles que vous commencez à partir d’un brouillage uni, pour délimiter vos continents :

Image utilisateurImage utilisateurÇa ressemble à des continents entourés d’eau dans la deuxième image, vous ne trouvez pas ? :p

Cela vous donne donc une idée des possibilités de cet outil de retouche. ;)

Pour en revenir à notre photo, vous n’avez qu’à valider si le résultat vous satisfait, ou réinitialiser si vous voulez recommencer.

Voici donc mon réglage final :

Image utilisateur

Pour en venir à notre photo finale :

Image utilisateur


Redimensionner / Recadrer une image Transformer une photo

Transformer une photo

Quelques fonctions de retouche simples Peindre, remplir et tracer

Transformer une photo

On finit ce chapitre par l’utilisation d’un ensemble d’outils qui vous permettront, à la base, de corriger certains problèmes d’inclinaison ou autre dans vos photos, mais qui une fois que vous saurez manipuler les calques, vous permettront de faire des manipulations sympas dans vos montages ou même en design.

Présentation des outils

Ces outils sont au nombre de 6 au total et nous les verrons tous. Les voici, entourés.

Image utilisateur

Pour l’exercice, on va s’amuser à manipuler un calque de texte, ce qui rejoindra certainement beaucoup d’entre vous. Pour cela, téléchargez le fichier XCF et ouvrez-le sous GIMP.

Image utilisateur

Normalement, vous n’avez pas besoin de sélectionner le calque du texte. Sinon, faites Ctrl+L et sélectionnez le calque le plus haut.

Notez qu’entre chaque exercice, vous devez repartir du texte non modifié, donc lorsque vous voyez un nouvel outil, annulez l’action précédente.

Rotation
Image utilisateur

Cet outil permet de faire pivoter une image ou un calque dans toutes les directions que l’on veut.

Pour l’utiliser, cliquez sur le calque à pivoter (le texte dans notre cas). Une fenêtre comme celle-ci apparaîtra :

Image utilisateur

Vous pouvez soit régler les paramètres via cette fenêtre pour un travail précis, ou utiliser le cliquer-glisser pour faire tourner le texte. Et si vous voulez des angles droits ou des angles de 15°, tenez la touche Ctrl enfoncée pendant que vous faites votre cliquer-glisser.

Image utilisateur

Lorsque vous êtes prêt, cliquez sur le bouton Rotation ou appuyez simplement sur Enter.

Image utilisateur

Et voilà, un joli texte en biais !

Mise à l’échelle
Image utilisateur

Cet outil permet de redimensionner un calque dans une image. Cela ressemble beaucoup à Échelle et taille de l’image, mais en bien plus rapide.

Pour l’utiliser, cliquez sur le texte non modifié. Une fenêtre apparaîtra :

Image utilisateur

Tout comme avec Rotation, vous pouvez soit régler les nouvelles dimensions depuis la fenêtre, soit en utilisant les poignées à coups de cliquer-glisser. Pour un redimensionnement proportionnel, enfoncez la touche Ctrl pendant que vous faites votre cliquer-glisser sur l’un des coins.

Vous pouvez ainsi l’étirer en hauteur par exemple.

Image utilisateur

Une fois que le résultat vous satisfait, cliquez sur Échelle ou faites Enter.

Image utilisateur

</lien>
Voilà, on a un zouli texte étiré !

Cisaillement
Image utilisateur

Cet outil sert à incliner horizontalement ou verticalement une image ou un calque.

Pour l’utiliser, cliquez sur le texte non modifié. Une fenêtre apparaîtra.

Image utilisateur

Tout comme avec les deux outils précédents, vous pouvez soit régler depuis la fenêtre, soit régler à coups de cliquer-glisser. Cette fois-ci, vous ne pouvez QUE soit incliner horizontalement OU soit incliner verticalement. Vous ne pouvez pas faire les deux en même temps.

Image utilisateur

Une fois que le résultat est satisfait, cliquez sur Cisailler ou faites Enter.

Image utilisateur

Ça donne des idées pour des affiches, non ?

Perspective
Image utilisateur

Cet outil sert à changer la perspective d’un calque en déplaçant les poignées de ses quatre coins.

Pour l’utiliser, cliquez sur le texte non-modifié. Des poignées apparaîtront aux quatre coins de votre calque.

Image utilisateur

Vous pouvez déplacer ces poignées indépendamment les unes des autres. Mais pour l’exercice, amusez-vous à reproduire le style « Back to the future » comme le titre des récap' communautaires, en étirant le coin supérieur droit comme ceci :

Image utilisateur

Une fois que le résultat vous satisfait, vous cliquez sur Transformer ou vous faites Enter.

Image utilisateur

Il me semble qu'il manque quelque chose…

Il ne restera plus qu'à compléter avec un deuxième texte, en dessous !

Image utilisateur

Ça donne déjà un exemple de ce qu'on est capable de faire comme style de titre avec l'outil. :)

Retourner
Image utilisateur

C’est l’outil le plus simple à utiliser puisqu’il ne fait que retourner une image, horizontalement ou verticalement.

Pour l’utiliser, cliquez simplement sur votre texte non-modifié.

Image utilisateur

Le voilà à l’envers !

Par contre, si vous voulez plutôt un retournement vertical, enfoncez la touche Ctrl puis cliquez sur votre texte.

Image utilisateur

Et voilà votre texte retourné verticalement après l’avoir été horizontalement !

Transformation par cage
Image utilisateur

Fraîchement arrivé dans la version 2.8, ce nouvel outil développé dans le cadre du Google Summer of Code 2010, permet de déformer un élément d’une image à l’aide d’un polygone dont on déplace ses ancres.

Puisque cet outil ne redimensionne pas le calque transformé, commencez par faire Calque > Calque aux dimensions de l’image

Image utilisateur

Prenez maintenant votre outil, puis encadrez votre texte, en faisant votre dernier clic sur le premier ancre pour fermer le polygone.

Image utilisateur

À partir de là, vous pouvez déplacer les ancres pour déformer le texte. Déplaçons-en un (attention : sollicite le processeur).

Image utilisateur

On peut voir que la forme originale apparaît en dessous. Pour éviter qu’elle ne s’affiche dans le travail final, il vous faut cocher Remplir la position initiale de la cage avec une couleur unie dans les options de l’outil :

Image utilisateur

La couleur utilisée sera celle d’arrière-plan.

Continuez à vous amuser avec les ancres. Par exemple dans mon cas, voici ce que j’ai fait.

Image utilisateur

Une fois que vous avez terminé, appuyez sur la touche Enter.

Et voilà !

Image utilisateur

Le survol est maintenant fait, mais ces outils, surtout les quatre premiers, ont des options qui leur sont communes.

Options communes aux outils

Survolons maintenant les options qui sont communes aux outils.

Transformer / Affecter
Image utilisateur

Lorsque vous serez rendus suffisamment loin pour manipuler les calques, les sélections et les chemins, vos élans créatifs vous amèneront parfois à avoir besoin de transformer une sélection ou un chemin au lieu d’un calque. Ce tutoriel sur la création d’un icône « Connecté » pour phpBB3, ou encore celui sur la création d’un bouton Prosilver sont des exemples de l’utilisation de cette option, puisque dans le premier cas, j’ai fait mon texte à partir d’un chemin que j’ai pivoté, et dans le deuxième cas, j’ai retourné la sélection du contour du bouton du haut pour faire celui du bouton du bas. Notez que les deux tutoriels en question sont d’un niveau plus avancé, donc je ne les ai cités qu’à titre informatif et je vous recommande d’attendre d’être rendus plus loin dans le cours avant de tenter de suivre ces deux tutoriels si vous voulez les faire.

Type d’interpolation
Image utilisateur

Je vous en avais parlé lors de la sous-partie où l’on redimensionnait une photo de chat pour en faire un avatar. Puisque les quatre premiers outils de transformation affectent la qualité de l’image, cette option permet de régler la façon dont Gimp va recalculer chaque pixel de l’image transformée pour réduire la pixelisation.

Rognage
Image utilisateur

Puisque les quatre premiers outils de transformation changent la position des coins du calque, vous avez le choix du réglage pour que soit l’image soit agrandie en fonction du changement, ou que soit tout ce qui dépasse soit rognée.

Aperçu
Image utilisateur

Par défaut, une grille comme celle que vous avez pu voir dans les captures plus haut s’affiche. Avec ces options, vous pouvez choisir d’afficher ou non cette grille, ainsi que le nombre de lignes dans la grille (15 par défaut). Vous pouvez aussi choisir d’afficher l’image d’aperçu ou non, ainsi que son opacité. C’est à vous de décider du type d’aperçu dont vous vous sentez le plus à l’aise. ;)

Il ne vous reste plus qu’à expérimenter tout ça !

Avec ce petit échauffement, vous êtes fin prêts pour commencer à aller jouer au parc peindre sur votre image et ainsi, à faire vos premiers pas dans la création pure.


Quelques fonctions de retouche simples Peindre, remplir et tracer

Peindre, remplir et tracer

Transformer une photo Survol du sélecteur de couleurs

Que serait le graphisme ou le dessin numérique sans notions de traçage, de peinture ou de remplissage ? En effet, il faut bien qu’on commence quelque part si on veut réaliser des peintures numériques ou un webdesign. Et pour faire un parallèle, seriez-vous capable de dessiner sur une feuille de papier sans matériel comme des crayons, des feutres ou de la peinture ? Sûrement que non.

Donc dans ce chapitre, on va bouetter (jouer dans la boue) en masse en découvrant les possibilités des outils de peinture et de remplissage. Mais au moins, contrairement à de la vraie peinture, il n’y a aucun risque que vous tachiez votre T-shirt favori !

Survol du sélecteur de couleurs

Peindre, remplir et tracer Remplir avec une couleur ou un motif

Survol du sélecteur de couleurs

Avant de commencer à peindre, tracer ou remplir, on doit d’abord faire un survol du sélecteur de couleurs afin de savoir l’utiliser.

Choisir une couleur

Comme vous l’avez certainement remarqué, le choix des couleurs se passe par la boîte à outils :

Image utilisateur

Je vous décris les parties.

Le grand carré noir

Le grand carré noir que vous voyez est la couleur de premier plan. C’est elle qui sera utilisée lorsque vous utilisez les outils de peinture (crayon, pinceau) et le pot de peinture. Il est noir par défaut.

Le grand carré blanc

Le grand carré blanc partiellement caché est la couleur d’arrière-plan. C’est cette couleur qui sera utilisée lorsque vous effacez des portions de l’image lorsque le calque n’a pas de canal alpha (dont je vous parlerai un peu plus tard) permettant la transparence et lorsque vous créez un nouveau document sans changer les paramètres avancés. Il est blanc par défaut.

Les petites flèches

Les petites flèches dans le coin en haut à droite vous permettent d’intervertir votre couleur de premier plan et celle d’arrière-plan. Cliquons dessus pour voir…

Image utilisateur

Vous avez maintenant le noir en arrière-plan et le blanc en premier plan !

Les deux mini-carrés

La petite icône représentant nos deux grands carrés vous permet de réinitialiser les couleurs de premier plan et d’arrière-plan aux couleurs par défaut, soit le noir en premier plan et le blanc en arrière-plan. Utile lorsque vous avez rapidement besoin d’utiliser du noir ou du blanc. Cliquons dessus pour le constater…

Image utilisateur

Mes couleurs sont maintenant comme elles étaient dans la première image !

Mais maintenant, si je veux d’autres couleurs que le blanc et le noir ?

C’est assez simple : vous cliquez sur le carré noir (couleur de premier plan) ou sur le carré blanc (couleur d’arrière-plan) et vous verrez cette fenêtre s’ouvrir :

Image utilisateur

Vous avez plusieurs façons de sélectionner une couleur.

Choisissons maintenant notre couleur. Par exemple, je vais prendre un bleu clair.

Image utilisateur

Vous voyez que les différents curseurs ont changé d’endroit et que le code hexadécimal est différent, et vous pouvez remarquer aussi qu’en bas à gauche, la première des deux barres de couleur a changé pour afficher la nouvelle couleur. :)

Validez votre choix.

Image utilisateur

Et voilà notre couleur prête à utiliser !

Choisir un motif

Vous pouvez aussi choisir un motif pour peindre ou remplir. Dans ce cas, si vous avez affiché le raccourci des brosses, dégradés et motifs dans vos préférences, comme je vous l’avais montré dans le deuxième chapitre, vous n’avez qu’à cliquer là où je vous l’indique en rouge dans la capture :

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Dans le cas où vous ne l’avez pas activé et que vous n’avez pas ajouté la fenêtre des motifs parmi les onglets, ouvrez-la avec le raccourci Maj+Ctrl+P.

Vous verrez cette fenêtre s’ouvrir :

Image utilisateur

Choisissez un motif de votre choix. Pour ma part, j’ai pris Burlwood :

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Dans l’icône de tantôt, vous voyez maintenant votre nouveau motif choisi :

Image utilisateur

Peindre, remplir et tracer Remplir avec une couleur ou un motif

Remplir avec une couleur ou un motif

Survol du sélecteur de couleurs Peindre sur une image

Remplir avec une couleur ou un motif

On va maintenant s’exercer à remplir avec notre couleur ou notre texture, et là aussi, vous avez plusieurs façons de remplir avec votre couleur. Pour cela, un nouveau document de 600*300 suffira.

Avec le pot de peinture

Ceux qui débarquent directement de MS Paint ou Photofiltre sont déjà familiers avec cet outil. Il est accessible depuis la boîte à outils :

Image utilisateur

Maintenant, allons voir dans les options de cet outil, plus bas dans votre fenêtre :

Image utilisateur

En rouge, vous avez le choix entre remplir avec la couleur de premier plan, la couleur d’arrière-plan ou le motif. C’est cette option qui va le plus nous intéresser.

En bleu, vous pouvez aussi remplir avec une opacité plus faible ou un mode différent, mais j’en parlerai plus en détail lorsque j’aborderai les calques.

Il y a d’autres options pour l’outil que vous voyez plus bas, mais personnellement, je ne me souviens pas d’y avoir touché à celles-là.

Après, il ne vous suffit qu’à cliquer sur l’image - ou sur une zone sélectionnée de l’image - pour la remplir.

Par le menu Édition ou par raccourcis clavier

Depuis le menu Édition, vous trouverez les fonctions Remplir avec la couleur de PP, Remplir avec la couleur d’AP et Remplir avec un motif. Je suis davantage habituée à utiliser ces fonctions plutôt que le pot de peinture, puisque je n’ai pas à changer d’outil pour remplir.

Et pour ceux qui préfèrent utiliser les raccourcis clavier, ces trois fonctions ont chacune leur raccourci :

C’est la méthode la plus rapide pour faire du remplissage puisque vous n’avez même pas à passer par la boîte à outils, ni par le menu Édition !

Quelle que soit la méthode utilisée (pot de peinture, menu Édition ou raccourcis clavier), on remplit donc notre image avec notre couleur ou notre motif :

Image utilisateurImage utilisateur


Survol du sélecteur de couleurs Peindre sur une image

Peindre sur une image

Remplir avec une couleur ou un motif Utiliser les dégradés

Peindre sur une image

Tous ceux qui ont moindrement manipulé un logiciel de dessin, même le très basique MS Paint ont probablement déjà manipulé des outils tels que le crayon et le pinceau. Puisque chaque logiciel a ses particularités au niveau des outils, nous allons faire un survol des outils de dessin de Gimp, ainsi que quelques options.

Sélectionner une brosse

Avant de faire un survol des outils, il faut que vous sachiez sélectionner une brosse pour les exercices qui suivront. Pour cela, si vous avez activé l’affichage du raccourci des brosses, dégradés et motifs, cliquez sur celui des brosses :

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Ou sinon, faites Maj+Ctrl+B pour afficher la fenêtre des brosses (et profitez-en pour l’ajouter aux onglets ;) ).

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Vous avez un choix prédéfini de brosses incluses par défaut dans GIMP, mais vous pouvez ajouter des brosses Gimp ou Photoshop téléchargées sur le Web ou créées par vos soins.

Prenez par exemple Circle Fuzzy (19), elle sera parfaite pour les exercices suivants.

Image utilisateur
Les outils de peinture

GIMP compte 13 outils de peinture, mais je n’en survolerai que huit puisque les autres outils seront abordés plus tard en temps et lieu.

Voici donc les outils qui seront survolés :

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Pour la démonstration, créons une nouvelle image de 600*300 pixels sur fond blanc et gardons les couleurs par défaut (vous vous souvenez des mini-rectangles dont j’ai parlé plus haut ?).

Image utilisateur

Allons-y !

Outil crayon
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Cet outil est très similaire au crayon et au pinceau de Paint, du fait que ça dessine des traits aux bords durs, mais la différence est dans les possibilités d’options de cet outil. Si une brosse avec des parties semi-transparentes sont utilisées, les pixels, même ceux qui sont presque totalement transparents, seront opaques.

Sur votre image, avec la brosse Circle Fuzzy (19), dessinez un point, puis quelques lignes.

Image utilisateurOn voit bien les escaliers sur les traits.

Cet outil est fort pratique lorsqu’on veut couvrir des surfaces avec une couleur unie et opaque, comme par exemple en colorisation pour faire le plus gros du travail, et en pixel-art, où des points opaques sont de mise.

Outil pinceau
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Contrairement au crayon, cet outil permet de tracer des lignes aux bords doux, telle qu’est la brosse. Si c'est semi-transparent, ça sera semi-transparent.

Avec la même brosse floue, faites un point et des lignes.

Image utilisateurLà, c’est tout doux !

C’est l’outil par excellence pour la peinture numérique puisqu’elle permet d’avoir un résultat plus soignée en évitant les contours en escaliers.

Outil aérographe
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Vous avez peut-être remarqué qu’avec l’outil pinceau, si vous cliquez et gardez la souris au même endroit, ça ne repeint pas tant que vous ne bougez pas la souris. Dans le cas de l’aérographe, ça continue à peindre à la même vitesse, que vous bougiez ou non votre souris, comme si vous peigniez des graffitis avec une canette de peinture. De cette façon, plus vous bougez vite, plus le tracé sera pâle.

Essayez, en faisant varier la vitesse de votre souris.

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Si vous trouvez que ça peint trop pâle, vous pouvez régler le taux et la pression à des valeurs plus élevées dans les options de l‘outil.

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Et voilà ce que ça donne quand on varie le taux (première image) et le débit (deuxième image)

[image]
De gauche à droite, le taux est de plus en plus élevé. Quand il est à 0, le trait ne s'épaissit pas du tout, même si vous gardez votre souris au même endroit pendant une minute.

[image]
De gauche à droite, le débit est de plus en plus élevé, ce qui rend le trait de plus en plus foncé.

Image utilisateur

C‘est un autre outil par excellence en peinture numérique, en particulier si vous faites des tags (graffitis) numériques.

Outil gomme
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C‘est assez évident à deviner : cet outil sert à effacer des portions d‘une image… ou une bavure que vous venez de faire ! ;)

En partant d'une image barbouillée, j'ai passé quelques coups de gomme dessus.

Image utilisateurDans le fond, ça fonctionne comme le pinceau, sauf qu'on a une option pour les contours durs.

Par défaut, ça efface complètement là où votre brosse est opaque, mais vous pouvez aussi seulement atténuer des portions avec les options que nous verrons plus loin dans cette sous-partie.

Outil de calligraphie
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Cet outil ne peint qu’en noir et simule l’écriture avec une plume de calligraphie en reposant sur le même principe que l’aérographe. Plus vous bougez votre souris rapidement, plus le trait sera fin.

Essayez sur une nouvelle image de 600*300 en signant votre nom.

Image utilisateurÇa paraît-tu que je n’ai pas de tablette graphique ? :p

Si vous voulez un trait plus fin, vous pouvez diminuer la taille et augmenter la vitesse du menu sensibilité dans les options de l’outil.

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On signe à nouveau notre nom, avec la vitesse maximale et la taille minimale :

Image utilisateurUn jour j’vais l’acheter la tablette, un jour…

Il est beaucoup moins probable que vous ayez à l’utiliser, à moins de vouloir faire de la calligraphie numérique ou que vous vouliez seulement signer vos peintures numériques.

Outil de flou et de netteté
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Cet outil permet de flouter ou renforcer la netteté d’une portion d’une image. Pratique pour la retouche d'une photo.

Essayez en floutant une première partie de la signature, puis en augmentant la netteté d’une autre partie (en maintenant la touche Ctrl enfoncée au moment de peindre), en répétant plusieurs fois les manip's.

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Outil de luminosité
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Cet outil permet d’éclaircir ou assombrir des portions d’image. Pratique pour la retouche d’une photo.

Voici un exemple avec des traits gris moyen dont j’ai éclairci une partie, et assombri une autre (Ctrl).

Image utilisateurj’ai repassé plusieurs fois, d’où la progression de l’éclaircissement et de l’assombrissement.

Outil de barbouillage
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Prisé par les fanatiques de techniques de signature, cet outil étale les portions peintes d’une image.

Voici un exemple, où j’ai passé l’outil sur une portion d’un trait noir :

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On peut obtenir des effets différents avec d’autres brosses, comme la brosse Vine par exemple :

Image utilisateur

Le tour est fait, on passe aux principales options !

Les options des outils

Je vais parler surtout des options que l’on retrouve sur plusieurs outils, pour déjà vous donner une idée de ce que vous pouvez faire.

Mode
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Cette option permet d’appliquer des effets en peignant. On verra cela plus en détails dans le chapitre sur les calques, mais pour vous donner un aperçu, je pars avec cette image sur laquelle j’ai appliqué une brosse Galaxy.

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Maintenant, je choisis une couleur rouge. Je peins ensuite deux traits sur chacun, avec un mode différent.

Image utilisateurDe gauche à droite : Superposer, Éclaircir, Éclaircir seulement
(éclaircir seulement, éclaircir, assombrir, superposer)

Opacité
Image utilisateur

Vous ne voudrez pas toujours peindre une couleur opaque sur une image. Pour cela, vous pouvez régler l’option Opacité.

Par exemple, avec la même image sans modification, je peins des traits rouges en mode normal, avec différents degrés d’opacité.

Image utilisateurDe gauche à droite : 100%, 60% et 30%
(100, 75, 50, 25)

Brosse
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Je vous avais montré à la changer depuis la fenêtre des brosses, mais pour chaque outil de peinture utilisant les brosses, vous avez une option pour choisir une brosse, sauf que ça se présente différemment lorsqu’on clique sur l’icône de la brosse.

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Taille
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Vous pensiez que la taille de la brosse était immuable ? Détrompez-vous, ce n’est plus le cas depuis la 2.6 ! Ainsi, vous pouvez agrandir ou rétrécir n’importe quelle brosse, ce qui fait que vous n’avez plus besoin d’avoir plusieurs versions d’une même brosse dans plusieurs tailles comme c'était le cas dans les anciennes versions !

Un exemple avec la brosse Galaxy :

Image utilisateur

Angle et Proportions

Ces deux options, nouvellement apparues dans les options des outils avec la refonte du moteur de brosses dans la version 2.8, permettent de modifier les proportions et l'angle de n'importe quelle brosse !

Voici quelques exemples de variations pour une même brosse.

[image]

Dynamique de la brosse
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Ces options vous permettent d’ajouter des effets à vos traits de peinture, comme la variation de la dureté, de la taille, de l’opacité, de la couleur et même de l'angle suivant la pression (si vous utilisez une tablette graphique), la vitesse et la direction à laquelle vous bougez votre curseur, ou tout simplement de façon aléatoire. En cliquant sur l'icône de gauche, vous aurez accès à de nombreuses dynamiques prédéfinies que vous pouvez tester à souhait !

[image]

Voici quelques exemples d'effets.

[image]
De gauche à droite : Track Direction, Random Colour, Velocity Tapering, Speed Size Opacity, Confetti, Dynamics Random, Fade Tapering
(j'ai utilisé une brosse différente pour le premier, pour montrer l'angle de la brosse qui suit le tracé, les autres utilisent une brosse ronde ordinaire)

Image utilisateur1) Variations par vitesse, 2) Variations aléatoires, 3) Variations par vitesse et aléatoire, 4) Toutes les cases cochées

Si vous regardez dans le bas du sélecteur des dynamiques, vous pourrez voir des icônes, dont le dernier permet d'ouvrir le sélecteur en tant qu'onglet.

[image]

À partir de cet onglet, vous pouvez créer et éditer vos dynamiques de brosse avec les icônes situés dans le bas de l'onglet. :)

Estomper
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Cette option n'est utile que si vous utilisez une dynamique de brosse comprenant des effets de fondu, comme « Fade Tapering ». Dans ce cas, vous pouvez faire varier la longueur du fondu, la répéter et même l'inverser.
Cette option fait s’estomper le trait jusqu'à ce que ça devienne totalement transparent. Vous pouvez régler la longueur de l’estompage.

Voici quelques exemples avec quelques réglages.

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Appliquer fluctuation
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Plutôt que de faire de simples traits, pourquoi ne pas faire des traits avec des points éparpillées le long du tracé ? Vous n’avez qu’à l’activer, puis à régler le degré de fluctuation pour avoir un éparpillement plus ou moins prononcé.

Voici un aperçu avec différents réglages :

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Ça devient encore plus intéressant avec des brosses personnalisées, comme la brosse Vine par exemple, pour faire un feuillage.

Contour dur
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Dispo sur les outils autres que le crayon (qui peint toujours en contour dur) et le pinceau (qui est fait pour peindre avec des bords doux), ceci permet d’effacer, flouter, assombrir ou éclairer avec des contours durs plutôt que des contours doux.

Couleur à partir d’un dégradé
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Cette option vous permet de faire des lignes en dégradés. Une fois l’option activée, vous pouvez choisir le dégradé, sa longueur ainsi que le type de répétition.

Voici un exemple avec différents réglages de la longueur.

Image utilisateurC’est de plus en plus court !

Il y a d’autres options qui sont plus spécifiques à un outil en particulier, mais je vais vous laisser les découvrir et les tester par vous-mêmes. ;)

Astuce bonus : des lignes droites sans se casser la tête !

Saviez-vous que vous pouvez tracer des lignes droites avec les outils de peinture, sans vous casser la tête ? C’est assez simple et ça marche pour tous les outils que j’ai montrés plus haut !

Premièrement, vous faites un premier point à l’endroit voulu sur votre image. Déplacez ensuite votre souris, vers l’endroit où vous voulez terminer votre ligne, puis en ayant la touche Maj enfoncée, faites votre deuxième point !

Et ô magie, vous avez votre ligne !

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Notre survol est terminé, je vous laisse vous amuser un peu avant de passer aux dégradés.


Remplir avec une couleur ou un motif Utiliser les dégradés

Utiliser les dégradés

Peindre sur une image Les calques

Utiliser les dégradés

Finissons en beauté avec l’utilisation des dégradés, un outil essentiel pour créer certains effets dans les icônes, boutons et webdesigns.

C’est quoi un dégradé ?

Un dégradé, qu’on peut aussi appeler « fondu » consiste en une transition graduelle entre deux couleurs ou deux tons de couleur. Par exemple, un dégradé de rouge et de blanc commencera rouge, pour pâlir tranquillement jusqu’à devenir complètement blanc, au bout du fondu.

Par exemple ici sur le Site du Zéro, le fond bleu dans l’en-tête est en fait un dégradé utilisant deux tons de bleu clair et vous pouvez d’ailleurs mieux le remarquer à l’endroit où s’affiche le bloc de votre profil, là où s’affichent votre avatar, votre pseudo, votre raccourci vers les messages privés et votre menu d’accès à votre compte.

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En haut du bloc, la démarquation est assez visible, mais en bas, ça se confond presque.

Les dégradés servent donc à donner quelques effets sympa, pour rendre un design moins « plat » ou pour ajouter un effet crystal « à la Vista ».

Comment on les utilise ?

Premièrement, les dégradés se font avec l’outil Dégradé que vous pouvez voir dans la boîte à outils :

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Maintenant, exerçons-nous sur une image de 600*200.

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Maintenant, pour faire un dégradé, vous positionnez d’abord votre curseur sur le point de départ du dégradé. Dans ce cas-ci, on va partir de la gauche vers la droite.
Cliquez à gauche de l’image, puis en tenant le bouton gauche enfoncé, déplacez votre souris jusqu’à la droite de votre image.

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Relâchez ensuite le bouton.

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Et voilà un beau dégradé !

Astuce pour des dégradés droits

Vous voudrez sûrement faire des dégradés parfaitement droits. Dans ce cas, lorsque vous avez le bouton gauche enfoncé pour faire votre dégradé, enfoncez la touche Ctrl. Ceci fera en sorte que vous n’aurez que des angles en multiples de 15° ! Essayez pour voir !

Image utilisateurJ’ai annulé le premier dégradé pour mieux vous le montrer

Et voilà !

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C’est maintenant parfaitement droit !

Choisir un autre dégradé

Tout comme pour les brosses et les motifs, GIMP inclut un sélection prédéfinie de dégradés, et vous pouvez ajouter ou créer vos propres dégradés.

Si vous avez activé le raccourci Brosses-Motifs-Dégradés dans vos préférences, cliquez sur le raccourci des dégradés.

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Ou sinon, si vous n’avez pas ajouté la fenêtre des dégradés dans vos onglets, ouvrez la fenêtre avec Ctrl+G.

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Vous pouvez voir qu’il y en a un sacré paquet ! :p

Pour la démonstration, cliquez sur PP vers transparent. Ce dégradé vous sera extrêmement utile dans vos réalisations de designs.

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Prenez une couleur rouge comme premier-plan, puis refaites un dégradé par dessus le dégradé noir et blanc, cette fois en partant du haut vers le bas.

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Seul le rouge a couvert le dégradé du dessous !

Ainsi, rien de plus simple pour faire des fonds d’en-têtes de blocs ou de tableaux ! Une couleur de fond, puis un dégradé PP vers transparent par dessus pour éclaircir ou assombrir, et voilà votre fond prêt à être enregistré !

Les formes de dégradés

Vous pouvez faire d’autres formes de dégradés à part le simple dégradé droit. Dans les options de l’outil, vous avez l’option Forme avec un menu déroulant.

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Voici les explications pour les principaux.

Linéaire et bilinéaire

Le dégradé linéaire est celui qu’on a utilisé jusqu’à maintenant. Ça ne fait qu’un dégradé simple. Quant au dégradé bilinéaire, c’est tout simplement un dégradé linéaire en miroir. Pour mieux comprendre, repartez de votre page blanche, puis commencez votre dégradé du milieu vers la droite. Vous verrez que le dégradé se réfléchira vers la gauche !

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Radial et carré

Le dégradé radial permet de faire des dégradés ronds, tandis que le dégradé carré permet de faire des dégradés… carrés ! Mais ils partent tous deux du même principe : le dégradé part d’un point central, puis la couleur de départ s’estompe tout autour. La longueur de votre trait détermine donc l’étendue. La direction n’a donc pas d’importance.

Voici un exemple :

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Conique symétrique et asymétrique

Ces deux dégradés permettent de faire un effet d’éclairage/ombrage comme s’il s’agissait d’un cône. Cette fois-ci, la longueur du trait n’a pas d’importance. Seule la direction du trait importe puisque ça détermine où se trouvent la lumière et l’ombrage.

Voici quelques exemples :

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Suivant la forme (triangulaire, sphérique, excroissance)

Cette fois-ci, ni la longueur, ni la direction du dégradé n’a d’importance. Seule la forme du document ou de la sélection fait varier le dégradé.

Voici quelques exemples :

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Spirale horaire et antihoraire

Ces formes de dégradés permettent de faire des dégradés en tourbillons. La direction du trait détermine le sens du départ, et la longueur du trait détermine l’épaisseur de la spirale.

Voici des exemples :

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Autres options

Voici les autres options, plus brèves à expliquer, que vous pouvez utiliser pour étendre les possibilités de ce que vous pouvez faire avec les dégradés. Je ne parlerai que de celles que je connais.

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Mode
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On l’avait vu précédemment avec les outils de peinture et on le verra plus en détail dans le chapitre des calques. Cette option permet d’appliquer des effets avec un dégradé.

Reprenons l’exercice du début de cette sous-partie, en refaisant votre dégradé noir vers blanc de gauche à droite, puis en faisant votre dégradé rouge vers transparent de haut en bas, mais cette fois, en choisissant un mode, comme Éclaircir par exemple. L’effet sera alors très différent !

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Opacité
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Vous devez vous en douter, cette option vous permet de faire des dégradés semi-transparents, à différents degrés. Refaites la même exercice, avec un mode normal et une opacité plus basse.

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Dégradé
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J’avais déjà parlé de la sélection du dégradé, mais cette option permet non seulement de sélectionner un dégradé prédéfini, mais aussi de l’inverser !

Un exemple d’inversion, avec un dégradé radial.

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Décalage
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Cette option permet de décaler le dégradé vers le point d’arrivée. Pour l’exemple, essayez de faire des dégradés radiaux en PP vers transparents, avec différents paramètres.

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Répétition
Image utilisateur

Vous pouvez faire répéter votre dégradé avec cette option.

Voici un exemple de ce que ça donne :

Image utilisateur

À cette étape-ci, vous pouvez déjà commencer à faire des petites choses, mais les chapitres qui suivent décupleront les possibilités de ce que vous pouvez faire avec Gimp.


Peindre sur une image Les calques

Les calques

Utiliser les dégradés C'est quoi un calque ?

Nous voilà maintenant rendus à un gros morceau que vous devrez absolument connaître pour pouvoir faire du graphisme 2D de façon efficace : ce sont les calques !

C'est quoi un calque ?

Les calques La fenêtre des calques

C'est quoi un calque ?

Mais avant de survoler les possibilités des calques, il faut d’abord savoir ce qu’est un calque et pourquoi leur utilisation est un must à connaître quand on fait de l’infographie 2D.

Pour vous l’expliquer, rien de mieux qu’une analogie scolaire qui s’y prête bien. ^^

Comme des feuilles transparentes superposées

Je ne sais pas si c’est encore aussi répandu dans les écoles, mais quand j’ai quitté les bancs d’école en 2004, les professeurs utilisaient régulièrement une sorte de vieux gros projecteur sur roues avec une grosse lampe halogène sous le plateau où l’on y déposait des feuilles transparentes pour afficher sur un mur des diagrammes ou des textes imprimés sur ces feuilles. C'est certain que les Zéros de mon âge s’en rappellent, mais cela reste à confirmer pour les plus jeunes.

Dans un de mes cours, il était même arrivé que la professeure utilisait une première feuille pour afficher un diagramme vide, et une deuxième feuille pour le corrigé. Elle n’avait qu’à placer la deuxième feuille sur la première pour remplir les cases du diagramme ! Ainsi, elle pouvait utiliser la même feuille autant de fois qu’elle le voulait puisqu’elle n’a pas écrit les réponses sur la même feuille !

En gros, les calques reposent sur le même principe ! Vous n’avez qu’à imaginer une pile de feuilles transparentes, où chaque feuille contient une partie de votre image.

Pour que vous puissiez mieux comprendre, je vous ai fait un schéma avec Dia où je prend l’exemple d'un bouton.

Image utilisateur

Comme vous voyez, notre bouton est composé de trois calques. L’un contient le contour, un autre contient le fond, et le dernier contient le texte. Et une fois qu’on réunit ces trois calques, on a notre bouton !

Pourquoi utiliser les calques

Maintenant, vous devez vous demander pourquoi les utiliser, n'est-ce pas ?

Oui, explique-moi pourquoi les utiliser !

Pour reprendre notre bouton de tantôt, imaginez maintenant que vous voulez changer la couleur du contour du bouton. Sur une image déjà aplatie, vous auriez risqué d’abîmer l’image, tandis que si vous travaillez sur un fichier XCF ou PSD où les calques sont encore séparés, vous pouvez modifier le contour, sans que ça n’affecte le reste de l’image !

Aussi, les calques permettent d’appliquer des effets particuliers (modes) qui affecteront les calques du dessous, comme l’assombrissement, le changement de teinte, la superposition, etc. Cela donne des possibilités intéressantes dans la réalisation du fond d’un bouton, l’ajout d’un effet sur un texte ou sur un fond de menu ou pour adoucir une ombre.

Sachez aussi que la création des animations GIF avec le module par défaut de Gimp repose sur le principe qu’une animation est composée d’une série d’images se succédant ou se combinant et donc, cela requiert d’utiliser les calques pour faire les différentes images de l’animation.

Et finalement, il y a un principe à respecter en design, c’est de penser réutilisable. C’est à dire que l’on fait en sorte que les composantes colorées d'un bouton par exemple (le contour, le fond) ne seront en fait qu’une couleur unie, que l’on pourra changer à loisir, puisque les effets seront faits par les calques du dessus. J’utilise beaucoup ce principe pour mes boutons et mes icônes de statut des sujets pour mes thèmes de forums, puisque dans ces cas de figure, je vais faire plusieurs icônes/boutons dont les dimensions et effets seront communs et donc, autant réunir toutes les composantes en un seul fichier source .XCF ! Dans ce cas, je n’ai qu’à masquer certains calques et en afficher d’autres pour obtenir mes différents boutons !

Donc si vous comptez faire un jour des webdesigns, commencez tout de suite à utiliser les calques, cela vous évitera bien des maux de têtes lorsque vous voudrez modifier, refaire ou masquer un élément dans votre design.

Maintenant, vous comprenez mieux l’utilité des calques ? Allons-y maintenant à leur découverte. ;)


Les calques La fenêtre des calques

La fenêtre des calques

C'est quoi un calque ? Les modes de calques

La fenêtre des calques

Si vous avez organisé votre interface comme je vous l’ai montré dans le chapitre 2, vous devriez normalement avoir ajouté la fenêtre des calques parmi les onglets en dessous de votre boîte à outils. Sinon, vous pouvez faire apparaître cette fenêtre depuis la fenêtre centrale en passant par Fenêtres > Fenêtres ancrables > Calques ou en faisant Ctrl+L.

Mais pour le moment, si vous n’avez aucune image ouverte, votre fenêtre ou onglet sera vide et les fonctions seront grisées. Créons donc une nouvelle image de 250*250 pixels avec un remplissage blanc.

À partir de là, vous devriez avoir ceci :

Image utilisateur

Vous l’avez peut-être compris : à chaque fois que vous créez un nouveau document ou que vous ouvrez une image en JPEG, GIF (statique seulement), PNG ou tout autre format ne supportant pas les calques, cette image n’a qu’un seul calque qui est celui de base pour contenir l’image elle-même.

Passons maintenant à un bref survol de cette fenêtre avant de continuer :

Image utilisateur

Je vous les ai numérotés pour mieux vous décrire les différentes parties.

  1. L’œil : Ceci indique si votre calque est visible ou non. Si vous cliquez sur l’œil, celui-ci disparaîtra, et vous ne verrez plus votre calque blanc sur l’image centrale ! Essayez-le pour voir !

  2. La chaîne : Ceci est utile pour verrouiller plusieurs calques ensemble afin de, par exemple, les déplacer d’un endroit à une autre dans l’image, sans avoir à déplacer les calques séparément, ni avoir à se battre pour les aligner lors du déplacement de ces calques. En gros, ces calques verrouillés ensemble se comportent comme un seul calque !

  3. La miniature : Ceci vous donne un aperçu en miniature de votre calque. Elle peut indiquer si ce calque est un calque de texte (auquel cas un icône avec un T s’affichera) ou un calque régulier.

  4. Le nom du calque : Le premier calque par défaut s’appelle toujours Arrière-plan (ou Background si votre Gimp est en anglais), mais vous pouvez changer ce nom en double-cliquant dessus pour ensuite le renommer avant de valider en tapant sur la touche Entrée. Il est important de bien nommer vos calques, car si vous travaillez sur un projet qui comporte un grand nombre de calques ou si vous voulez distribuer le fichier .xcf de votre travail, il faudra que chacun puisse s’y retrouver dans les calques.

  5. Mode : Cette fonctionnalité permet de modifier le comportement d’un calque en agissant sur les calques du dessous pour créer des effets. J’en parlerai plus en détail plus loin dans ce chapitre.

  6. Opacité : Cette fonctionnalité vous permet de baisser l’opacité d’un calque pour le rendre semi-transparent ou pour atténuer un effet trop fort. Essayez-le en la faisant varier pour voir l’effet sur votre calque blanc.

  7. Verrouiller le canal alpha : Ceci permet de ne pas pouvoir intervenir sur les parties transparentes. Si la case est cochée, vous ne pourrez ni peindre une région transparente, ni remplir des zones se situant dans ces régions, et les filtres comme le flou n’auront aucun effet sur ces régions. J’en parlerai plus loin.

  8. Les boutons du bas : Ces boutons vous permettent un accès direct aux fonctions de gestion des calques, comme la création d’un nouveau calque, le déplacement des calques dans la pile, la suppression d’un calque, la duplication d’un calque, et l’ancrage d’un calque flottant résultant d’un morceau de calque que vous venez de coller, pour le fusionner au calque visible le plus haut. Je vous parlerai du copier-coller lorsque ce sera le temps.

On a maintenant fini le survol et on va maintenant commencer à aller plus en profondeur.


C'est quoi un calque ? Les modes de calques

Les modes de calques

La fenêtre des calques Manipuler les calques

Les modes de calques

Les modes de calques sont une notion qui sera très importante à savoir lorsqu’on manipule les calques, puisque les modes de calque permettent de changer le comportement d’un calque pour agir comme un filtre qui modifiera l’apparence des calques en dessous de celui-ci, en utilisant des calculs mathématiques pour traiter la valeur de chaque pixel de chaque calque.

Pour l’exercice, je vais utiliser deux images qui serviront comme image du dessous, et chacune de ces images aura une deuxième image qui servira de masque pour la démonstration des modes de calque.

Voici mes images :

Image utilisateur
Image utilisateur

Et leurs masques respectifs :

Image utilisateur
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Pour pouvoir tester par vous-même, vous pouvez télécharger ces deux fichiers .xcf contenant chacun l’image avec son masque :

modes-calques1.xcf - modes-calques2.xcf

Puis au moment de les ouvrir, vous n’avez qu’à les sélectionner tous les deux (Ctrl+clic sur chaque fichier supplémentaire) avant de valider, les deux fichiers s’ouvriront en même temps, chacun dans une fenêtre séparée.

On est maintenant prêt pour la démo des modes de calque !

Normal

C’est le mode par défaut pour tout calque nouvellement créé. L’image du dessus cache tout simplement l’image du dessous. Mais si vous baissez l’opacité, l’image du dessous devient visible et vous avez alors un mélange des deux images. Baissez l’opacité pour le constater.

Image utilisateur
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Dans les deux cas, l’opacité de l’image du dessus (le masque) est à 50%.

Dissoudre

L’image du dessus se dissout dans l’image du bas. À 100% d’opacité, la dissolution est presque nulle, mais si vous abaissez l’opacité, cette image se dissoudra de plus en plus.

Image utilisateur
Image utilisateur

Dans les deux cas, l’opacité de l’image du dessus est à 50%.

Multiplier

Sous ce mode, les valeurs foncées s’accumuleront et le calque du dessus foncera donc le calque du dessous. Par exemple, si vous avez un croquis en noir et blanc et que vous voulez colorier, ce mode est très pratique, puisque vos lignes noires ne seront pas du tout cachées par la couleur : elles s’accumuleront ! C’est donc tout indiqué pour la colorisation !

Image utilisateur
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Diviser

Là c’est tout le contraire : l’image est pâlie par les zones sombres du masque. Le résultat donne une image plus claire, et dans certains cas, on peut constater même un effet de négatif.

Image utilisateur
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Écran

L’image du dessous soumis à ce mode paraîtra délavée. Plus la couleur est foncée, plus le calque paraîtra transparent. Les zones noires sont donc complètement transparentes, tandis que les zones blanches seront complètement blanches. Pratique pour les effets de lumière.

Image utilisateur
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Superposer

Sous ce mode, l’image du dessous sera légèrement pâlie par les zones claires, et légèrement foncée par les zones sombres.

Image utilisateur
Image utilisateur
Éclaircir

L’image du dessous se retrouve éclaircie par l’image du dessus et certaines couleurs pourraient se retrouver inversées. Le noir n’a donc aucun effet. Cette technique est plus indiquée pour les images en niveaux de gris travaillées avec la peinture.

Image utilisateur
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Assombrir

L’image du dessous se retrouve assombrie par l’image du dessus. Le blanc n’a donc aucun effet. Cette technique est plus indiquée pour les images en niveaux de gris travaillées à la peinture.

Image utilisateur
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Lumière dure

Ce mode est une combinaison des modes Multiplier et Écran. Sur l’image du dessous, les parties affectées par les zones noires seront toujours noires, tandis que les zones affectées par les zones blanches seront toujours blanches.

Image utilisateur
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Lumière douce

Ce mode ressemble énormément au mode Superposer et a tendance à adoucir les bords un peu trop tranchants.

Image utilisateur
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Extraction de grain

Cet effet fait un peu penser à Diviser, mais à la différence que le blanc assombrit au lieu de ne rien faire. Le résultat peut donc causer une inversion de couleurs.

Image utilisateur
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Fusion de grain

Ceci est tout le contraire du mode Extraction de grain.

Image utilisateur
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Différence

Calcule la différence entre les valeurs RVB du calque du dessus et du calque du dessous. Si la valeur de l'image du dessus est supérieure à celle de l’image du dessous, l’image apparaîtra normale, mais foncée. Si la valeur de l’image du dessus est inférieure à celle de l’image du dessous, l’image apparaîtra en négatif. Ainsi, sur un calque noir, l’image apparaîtra normale, tandis que sur un calque blanc, l’image apparaîtra entièrement en négatif.

Image utilisateur
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Addition

Les valeurs RVB des deux calques s’additionnent (maximum: 255) pour retourner une image éclaircie.

Image utilisateur
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Soustrait

Les valeurs RVB de l’image du dessous (minimum : 0) sont soustraites par celles de l’image du dessus, pour retourner une image foncée.

Image utilisateur
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Assombrir seulement

Pour chaque pixel, la valeur la plus basse entre les deux images sera conservée, ce qui fait que les zones blanches n’auront aucun effet tandis que les zones noires donneront des pixels noirs. Pratique par exemple pour les affiches « Wanted » style western où le portrait était dessiné en noir sur une feuille beige.

Image utilisateur
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Éclaircir seulement

Pour chaque pixel, la valeur la plus haute entre les deux images est conservée, ce qui fait que les zones noires n’auront aucun effet, tandis que les zones blanches donneront des pixels blancs.

Image utilisateur
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Teinte

Modifie la teinte du calque du dessous, mais pas la saturation, ni la luminosité. Aucun effet si le calque du dessous est en niveaux de gris.

Image utilisateur
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Saturation

Modifie la saturation du calque du dessous, mais pas la teinte, ni la luminosité. Si le calque du haut est en niveau de gris, le résultat sera donc en niveaux de gris.

Image utilisateur
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Couleur

Modifie la teinte et la saturation du calque du dessous, mais pas la luminosité. Utile pour recolorer une image. Là aussi, quand le calque du dessus est en niveaux de gris, le résultat sera désaturé.

Image utilisateur
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Valeur

Modifie la valeur du calque du dessous, mais pas la teinte, ni la saturation. Utile pour révéler les détails d’une image sans changer sa couleur.

Image utilisateur
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Et comment savoir quel mode de calque choisir ?

Il n’y a qu'une chose que je peux vous conseiller : n’hésitez pas à les tester en faisant joujou avec ! C’est comme ça que j’ai appris à les utiliser.


La fenêtre des calques Manipuler les calques

Manipuler les calques

Les modes de calques Les masques de calque

Manipuler les calques

Maintenant, c’est bien beau parler des modes de calque, mais il faut aussi savoir les manipuler pour pouvoir agencer le tout pour composer notre image finale.

Mais d’abord, je vais vous parler des différents moyens d’accéder aux fonctionnalités relatives aux calques, puisqu’il y en a plusieurs.

Vous choisissez donc la méthode qui vous convient le mieux selon la fonction à utiliser.

Faisons joujou avec les fonctions de manipulation !

Pour nous exercer, on va partir d’une image de 250*250 pixels avec un remplissage blanc.

Image utilisateur

Puisqu’on n’a pas encore exploré les outils de sélection, je vais plutôt utiliser des images provenant du site Openclipart.org et colorer l’ensemble en bleu, pour vous montrer les fonctions de manipulation des calques.

Téléchargez les images suivantes : Image 1, Image 2, Image 3

Choisissez tout de suite une couleur bleue (ex : 005ae1) comme couleur de premier-plan.

Créer un calque

Pour le moment, on n’a qu’un seul calque. On va en créer un deuxième, qui va servir pour la coloration de notre logo en bleu, avec la méthode qui vous convient parmi les quatre que j’ai citées plus haut (menu Calque, boutons du bas, clic-droit ou raccourci clavier). Personnellement, j’utilise le plus souvent le bouton dans le bas de la fenêtre :

Image utilisateur

Une fenêtre comme celle-ci devrait apparaître :

Image utilisateur

Le plus souvent, vous serez amené à utiliser les valeurs par défaut, pour avoir un calque transparent de la même taille que le canevas. Mais pour ce cas-ci, on a besoin d’un calque entièrement bleu, donc si vous avez défini une couleur bleue comme couleur de premier plan, cochez Couleur de premier plan.

Image utilisateur

Sinon, prenez tout simplement Transparence et une fois validé, remplissez le calque de bleu avec le pot de peinture.

Voilà ce que ça donne dans notre fenêtre/onglet des calques, une fois validé :

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Changer de mode

Puisqu’on veut colorer notre logo en bleu, allez dans votre fenêtre des calques et sélectionnez Couleur dans le menu déroulant Mode.

Image utilisateur

Mais… c’est redevenu tout blanc !

C’est normal puisque le blanc pur et le noir pur ne peuvent pas être influencés par ce mode de calque qui ne change pas la valeur (luminosité) des pixels du calque du dessous. Par contre, vous verrez la différence lorsque vous aurez ajouté les images dont je vous ai parlé.

Ajouter des images dans votre canevas

Nous sommes maintenant prêts à ajouter nos images. Pour cela, rien de plus simple ! Allez dans Fichier > Ouvrir en tant que calques, puis parcourez les dossiers pour aller dans celui où vous avez enregistré vos images. Avec un Ctrl+clic, sélectionnez vos trois images.

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Validez ensuite. Vos images s’ouvriront dans votre canevas, ce qui vous donne maintenant cinq calques.

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Mais… ils ne rentrent pas dans le canevas, ils sont trop gros !

Pas de panique ! Vous vous souvenez du chapitre Les opérations de base où je vous ai montré à réduire la taille d’une image ?

Oui mais, je veux seulement que ça rentre dans le canevas, pas rapetisser l’image complète !

Non non, on n’utilisera pas Échelle et taille de l’image. Il existe une fonction équivalente pour n’agir que sur un calque, et c’est donc ce qu’on va utiliser pour les trois images nouvellement ouvertes.

Redimensionner un calque

On va commencer par le calque le plus haut, soit le Tux. Depuis la fenêtre centrale, allez dans Calque > Échelle et taille du calque.

La fenêtre que vous aurez ressemblera beaucoup à ce que vous avez vu, mais avec l’option de la résolution en moins.

Image utilisateur

En gardant les proportions, baissez les valeur pour que la hauteur du calque du Tux soit à 200 pixels, puis validez.

Image utilisateurLà c’est beaucoup mieux, on voit notre tux au complet !

Il est maintenant temps de faire les deux autres. Dans votre fenêtre des calques, sélectionnez le calque du serveur, puis faites la même opération en réglant la hauteur à 160 pixels. Sélectionnez ensuite le calque du globe, juste au dessus du calque bleu, et encore une fois, faites la même opération, en réglant cette fois les dimensions à 200 pixels.

Vous devriez maintenant avoir ceci :

Image utilisateur

Déplacer un calque

Pour le moment, nos trois calques sont centrés et on aimerait ça les positionner pour faire un joli petit montage où le Tux et le serveur sont en avant-plan et le globe en arrière-plan.

Prenez l’outil de déplacement (

Image utilisateur

), puis sur l’espace de travail, pointez le calque que vous voulez déplacer, puis faites un cliquer-glisser pour le positionner où vous le voulez.

Image utilisateur

Si parfois vous éprouvez des difficultés à pointer un calque pour le déplacer, soit parce qu’il est trop transparent, soit parce que les lignes sont fines, allez dans les options de l’outil pour cocher Déplacer le calque actif.

Image utilisateur

De cette façon, où que vous pointez, cela déplacera toujours le calque sélectionné. ;)

Maintenant, déplacez le serveur en bas à gauche, le Tux en bas à droite, puis le globe en haut au centre, pour faire comme ceci :

Image utilisateur

Notre logo commence à prendre forme, mais nos calques ne sont pas bien positionnés dans la pile.

Monter / Descendre des calques

Maintenant, même si nos trois images sont dans le bon ordre par pur hasard, ils ne sont pas colorés en bleu car le calque bleu est en dessous d’eux. Pour cela, allez dans la fenêtre des calques, sélectionnez le calque bleu dans la pile, puis utilisez les flèches pour le monter.

Image utilisateur

Voici ce que ça donne dans votre pile, avant et après :

Image utilisateur
Image utilisateur

Voilà ce que ça donne maintenant :

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C’est beaucoup mieux ! Notre objectif est maintenant atteint, mais on va encore faire joujou un petit peu.

Verrouiller un calque

Si vous devez déplacer plusieurs calques vers un même endroit, les verrouiller ensemble vous évitera bien des maux de tête. Pour la démonstration, allez dans votre fenêtre des calques, et vis à vis les trois cliparts (le Tux, le serveur et le globe), cliquez sur l’espace vide entre l’œil et la miniature. Une chaîne apparaîtra.

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Comme ça, lorsque vous déplacerez un des calques, les autres suivront !

Image utilisateurVous pouvez maintenant ranger vos Tylenol (ou Doliprane, selon votre localisation). :p

Copier un calque

Et si on décidait qu’on voulait des jumeaux et non un seul Tux à côté du serveur ? Pour cela, après avoir déverrouillé vos calques, cliquez-droit sur le calque du Tux dans la fenêtre des calques, puis faites Dupliquer le calque, ou encore sélectionnez simplement le calque et cliquez sur l’icône Dupliquer le calque en bas.

Image utilisateur

Avec l’outil de déplacement réglé sur Déplacer le calque actif, placez ce nouveau calque pour que les deux Tux soient côte-à-côte !

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Afficher / Masquer un calque et régler son opacité

Maintenant, on pourrait décider tout d’un coup qu'on ne veut plus notre logo bleu totalement monochrome, mais avec des petites variations de teintes. Pour cela, sélectionnez votre calque bleu, puis abaissez son opacité.

Image utilisateur

Voici le résultat, avec différents réglages :

Image utilisateur
Image utilisateur
Image utilisateur

De gauche à droite : 100%, 50% et 25% d’opacité

Mais si vous avez besoin de masquer totalement un calque, vous n’avez pas besoin d’abaisser l’opacité à zéro. Il existe une fonctionnalité plus appropriée qui vous permet de le faire en un clic, sans toucher à l’opacité.
Cliquez tout simplement sur l'œil vis à vis le calque à masquer. Par exemple, masquons le calque bleu.

Image utilisateur
Image utilisateur

Le calque bleu est masqué, notre logo n’est donc plus bleu

Ajouter / Retirer le canal alpha

Lorsque vous créez une nouvelle image avec les valeurs par défaut ou que vous ouvrez une image qui n’est pas transparente (une photo par exemple), le calque de votre image n’a pas ce qu’on appelle un canal alpha.
Le canal alpha (ou couche alpha) permet de définir le degré de transparence d’un pixel, et cette information est supportée par le format PNG et les formats source (XCF, PSD). En contrepartie, il n’est pas supporté par JPEG, donc faites bien attention à bien choisir le format PNG lorsque vous voulez enregistrer une image que vous venez de détourer, afin de ne pas avoir à tout recommencer !

Ainsi, lorsque vous créez un nouveau calque transparent ou que vous ouvrez un PNG transparent, le calque a d’office cette couche alpha.

Il peut donc arriver des fois que vous ayez besoin d’ajouter un canal alpha à un calque opaque, ou de retirer le canal alpha d’un calque qui a besoin d’être opaque. Ces deux fonctions, soit Ajouter un canal alpha et Retirer le canal alpha, sont à la fois disponibles depuis un clic droit sur le calque sélectionné, ou depuis le menu Calque.

Image utilisateur

Pour faire un exemple, retirez le canal alpha de l’un des deux Tux. Vous verrez que celui-ci deviendra opaque tout autour.

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Et dans la fenêtre des calques, vous verrez aussi que le nom du calque est maintenant en gras :

Image utilisateur

Il est donc important que vous sachiez ce point, car j’ai vu des débutants se battre à essayer de gommer sur un calque qui n’a pas de canal alpha, ce qui fait qu’ils n’arrivaient qu’à peindre en blanc.

Supprimer un calque

Si vous devez faire un ménage dans vos calques, vous faites soit un clic-droit sur le calque sélectionné pour ensuite faire Supprimer le calque, ou soit vous cliquez sur l’icône en forme de cercle rouge barré pour supprimer le calque sélectionné.

Image utilisateur

Pour l’exemple, allons supprimer le calque du Tux devenu opaque.

Image utilisateurOn n’a plus les jumeaux… :(

Fusionner vers le bas

Je trouve cette fonctionnalité bien pratique en webdesign. Elle permet de fusionner rapidement un calque avec son voisin du dessous. Pour le faire, vous faites un clic-droit sur le plus haut des deux calques à fusionner, puis vous faites Fusionner vers le bas. Essayez-le avec les trois cliparts.

Image utilisateur

Maintenant, on a fait le tour des fonctionnalités que je voulais vous montrer. Il y en a d’autres, mais je voulais montrer les principales qui, personnellement, me sont les plus utiles.

Masquez maintenant le calque blanc. Vous êtes maintenant prêt à fusionner le tout pour l’exporter.

Fusionner ou aplatir ?

Lorsque l’on veut exporter le travail final dans un format courant d’image, les calques ont besoin d’être fusionnés. Mais attention ! Vous avez deux choix et vous devez savoir bien les différencier pour choisir ce qui convient le mieux. Ces deux choix sont accessibles depuis le clic-droit sur un calque, ou depuis le menu Calque. Les voici.

Pour mieux vous montrer, voici ce que ça donne sur mon image :

Image utilisateur
Image utilisateur

À gauche, avec Fusionner les calques visibles, et à droite, avec Aplatir l’image.

Donc, si vous voulez conserver la transparence, ne prenez pas Aplatir l’image ! J’ai déjà vu des cas où un utilisateur débutant avait eu à faire un détourage de son image nouvellement créée parce qu’il avait fait Aplatir l’image au lieu de Fusionner les calques visibles.

Maintenant, nous voilà prêts à une dernière chose que je veux vous montrer et que je trouve pratique pour cacher des bouts de calque.


Les modes de calques Les masques de calque

Les masques de calque

Manipuler les calques Les sélections

Les masques de calque

Avant de terminer avec les calques, je veux vous montrer une fonctionnalité très utile pour cacher des bouts de calque sans effacer : les masques de calque !

C’est quoi ça ?

Si vous êtes familier avec Photoshop, vous devez sûrement déjà connaître cette fonctionnalité qui, dans ce cas, s’appelle masque de fusion.

Pour les autres, pour qui c’est la première fois qu’ils touchent à un logiciel de traitement d’image gérant les calques, je vais vous imager ça. Imaginez une feuille de papier où vous avez du contenu imprimé. Imaginez maintenant que vous ajoutez une feuille par dessus et que cette feuille a des trous. Dans ces trous, on voit le contenu imprimé, tandis qu’en dehors des trous, ce contenu est caché. Une partie de ce contenu est donc cachée par cette feuille. Les masques de calque sont comme cette feuille trouée, qui cache certaines parties du calque auquel il y est relié.

Fonctionnement et utilisation des masques

Pour vous montrer comment utiliser les masques de calque, rien ne vaut une démonstration avec un exercice !

L’exercice que j’ai choisi est la fusion de deux photos de paysage, où l’on remplace le ciel de la première photo par celui de la deuxième photo. Pour cela, une recherche sur Flickr en me limitant aux photos sous licence CC-BY m’a permis de trouver deux photos de paysage libres dont voici les adresses pour les télécharger :

Télécharger la photo no.1 | Télécharger la photo no.2

Ouvrez d’abord l’image no.1 :

Image utilisateur

Maintenant, on va importer notre deuxième image dans la première en l’ouvrant comme un calque. Pour cela, allez dans Fichier > Ouvrir en tant que calques puis sélectionnez l’image en question.

Une fois validé, vous vous retrouvez maintenant avec deux calques sur la même image :

Image utilisateur

Image utilisateur

Comme vous le voyez, un alignement et du rognage du canevas seront nécessaires avant de pouvoir fusionner les deux images. Avec l’outil Déplacer (

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), descendez le calque du dessus pour que l’horizon soit plus bas que celui de la première image, afin de pouvoir remplacer entièrement le ciel.

Image utilisateur

Ensuite, avec Image > Taille du canevas, rognez l’image pour ne garder que la zone où les deux calques se chevauchent. Vous devriez ainsi obtenir ceci :

Image utilisateur

On est maintenant prêt pour fusionner nos deux photos !

Allez dans votre fenêtre des calques. Faites un clic-droit sur le deuxième calque, puis allez dans Ajouter un masque de calque. Vous aurez une fenêtre comme ceci :

Image utilisateur

Dans ce cas-ci, laissez les valeurs par défaut comme sur la capture. Une fois validé, vous verrez qu’un carré blanc est apparu vis-à-vis le calque no.2. C’est votre masque de calque.

Image utilisateur

Réinitialisez vos couleurs de premier plan et d’arrière-plan afin d’avoir le noir et le blanc, puis prenez votre outil Pinceau (

Image utilisateur

).

Avant de commencer à peindre, vous devez savoir ces principes tout simples : tout ce que vous peindrez en noir sera caché, et tout ce que vous peindrez en blanc s’affichera totalement. Et si vous prenez une couleur grise ou une autre couleur qui ne sera ni noire ni blanche, la partie peinte sera partiellement transparente.

Maintenant, on commence à peindre ! Puisque nous devons cacher la partie du bas du calque du dessus, vous devez donc peindre dans le bas, avec la couleur noire. Commencez avec une grosse brosse, en réglant Échelle à une valeur élevée dans les options de l’outil, puis allez en rapetissant cette valeur à mesure.

Image utilisateur

Au secours ! Ça beurre en noir dans le bas !

Si ça vous arrive, c’est parce que c’est votre calque et non votre masque qui est sélectionné. Pour vous en assurer, retournez dans votre fenêtre des calques et cliquez sur votre masque pour qu’il soit bien sélectionné.

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Faites aussi un coup de Édition > Annuler ou Ctrl+Z au besoin si vous avez peint très près de la limite entre la partie à cacher et la partie à garder.

Maintenant, poursuivez la peinture du bas de votre calque et vous verrez que le village dans le calque du dessous commence à apparaître au travers.

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Continuez à peindre jusqu’à ce que vous commenciez à voir le ciel du calque du dessous, ce n’est pas grave si ça dépasse.

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Prenez maintenant votre blanc et une brosse floue assez petite pour corriger les parties où vous avez un peu trop enlevé de ciel.

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En prenant une brosse floue, cela évite d’avoir une démarcation nette entre les deux calques et votre nouveau ciel s’intégrera donc mieux.

Voici ce que ça me donne après la correction avec le blanc :

Image utilisateur

Fonctions relatives au masque

Maintenant, je vais vous montrer quelques fonctions relatives aux masques, pour vous montrer les possibilités sur ce qu’on peut faire avec les masques. Notez que toutes ces fonctions sont accessibles depuis la fenêtre des calques en faisant un clic-droit sur le masque.

Afficher le masque sur l’image

Cette fonction vous permet de visualiser votre masque dans la fenêtre d’image afin de pouvoir faire quelques ajustements au besoin. Faisons-le en cliquant droit sur le masque et en allant dans Afficher le masque. Vous le voyez maintenant dans votre fenêtre d’image !

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Pour désactiver son affichage, vous refaites tout simplement la même chose !

Modifier le masque de calque

Bien que ceci apparaisse à partir du clic-droit, je ne l’utilise pas, puisque utiliser cette fonction revient à la même chose que de sélectionner le calque (décoche la fonction) ou le masque (coche la fonction) selon ce qu’on veut modifier Vous pouvez l’essayer quand même, pour remarquer après que lorsque vous peindrez, vous allez beurrer votre image avec votre noir ou votre blanc.

Désactiver le masque

Cette fonction désactive votre masque, ce qui fait qu’il n’aura plus aucun effet sur votre calque. Lorsque vous le désactivez, la miniature de votre masque sera encadrée de rouge. Essayons-le, pour constater qu’on voit à nouveau le bas de notre paysage du dessus :

Image utilisateur

ainsi que le cadre rouge autour de la miniature :

Image utilisateur

Pour le réactiver, refaites tout simplement la même manip.

Masque vers Sélection

Cette fonction vous permet de générer une sélection à partir de votre masque. La sélection couvrira toute la partie blanche du masque. Ceci vous permet donc d’appliquer la forme du masque sur d’autres calques, voire sur d’autres masques. Essayons-le, et vous verrez des « fourmis » courir autour de tout le haut de votre image !

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Supprimer le masque de calque

Si vous avez foiré votre masque et que vous n’arrivez pas à corriger votre bourde, il est parfois plus simple de recommencer avec un masque neuf. Pour cela, vous pouvez le supprimer depuis un clic-droit sur votre masque. Vous pouvez l’essayer, pour constater que le bas du calque du dessus est à nouveau visible et que la deuxième miniature vis-à-vis ce calque est disparue. Vous n’avez qu’à annuler votre action pour retrouver votre masque.

Appliquer le masque de calque

Lorsque votre masque est finalisé, vous pouvez l’appliquer au calque. En faisant ainsi, vous perdrez votre masque et toute la partie du calque qui est couverte par le noir devient transparente. Vous ne pourrez donc plus modifier votre masque à partir de ce moment, sauf si vous annulez.

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En général, lorsque vous exportez votre image en JPEG, GIF ou PNG, on vous demandera d’appliquer le masque à son calque.

Maintenant, si vous n’avez pas annulé vos manipulations que vous avez faites pendant que je vous montrais les fonctions, annulez-les avant d’appliquer le masque. Une fois tout cela fait, il ne vous reste qu’à sauvegarder votre image.

Voici le résultat final :

Image utilisateur

Les masques de calque ne servent pas seulement à fusionner deux images ensemble. On peut aussi les utiliser pour détourer un personnage ou un objet, ainsi que pour d’autres usages que j’oublie au moment même d’écrire ce paragraphe.

Bien que ce bout ne soit pas aussi gros que ce que nous allons voir juste après, il n’était pas moins essentiel pour l’apprentissage. Jusqu’ici, vous avez déjà fait un grand bout de chemin, mais il nous en reste à faire dans les bases à apprendre, puisqu’il y a les sélections que nous n’avons pas encore vues et là aussi, il s’agit d’une autre base que l’on doit connaître.


Manipuler les calques Les sélections

Les sélections

Les masques de calque Présentation des outils

Attaquons-nous maintenant à un autre gros morceau que vous devez absolument apprendre pour bien exploiter les possibilités de GIMP : les sélections !

Les sélections consistent à ne prendre qu’une partie de l’image afin de ne travailler QUE sur cette partie-là.
Par exemple, si je prends l’outil de sélection rectangulaire et que je n’encadre que la partie en haut à gauche de l’image, je ne pourrai remplir, peindre, effacer, copier, couper ou flouter QUE cette partie là. Les autres parties ne pourront pas être modifiées tant que cette sélection reste active.

Image utilisateur

Ainsi, c’est grâce aux sélections que vous arriverez à faire diverses manipulations, comme un détourage, une retouche d’une partie précise, la création d’une forme qui deviendra un élément de design, et bien d’autres choses !

Dans ce chapitre-ci, nous allons voir les bases, pour ensuite vous proposer un exercice d’échauffement en vu du chapitre suivant qui sera le premier TP du cours.

Présentation des outils

Les sélections Manipuler les outils

Présentation des outils

On ne peut pas montrer à faire des sélections sans montrer les outils dont on a besoin pour les faire. Je vais donc vous les présenter.

Ceux-ci sont au nombre de six :

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Pour les trois premiers outils, partez d’une nouvelle image blanche de 600x300. Pour les autres, je vous donnerai le lien de l’image à utiliser que j’aurai trouvée sur Flickr.

Allons-y !

Sélection rectangulaire
Image utilisateur

Comme son nom l’indique, cet outil fait tout simplement des carrés et des rectangles.

Sur votre nouvelle image blanche, cliquez à un endroit, puis avec le bouton gauche enfoncé, déplacez votre souris avant de relâcher. Vous avez votre sélection !

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Vous remarquerez des genres de poignées aux coins. Cliquez-glissez sur un de ces coins, pour remarquer que vous pouvez étirer ou rétrécir votre sélection sur les deux sens !

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Si vous placez votre souris au milieu d’un côté avant de cliquer-glisser, vous pouvez rétrécir ou étirer sur un sens !

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Ou encore, en plaçant votre souris au milieu de la sélection pour ensuite faire un cliquer-glisser, vous pouvez déplacer votre sélection !

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Maintenant, vous n’avez qu’à remplir votre sélection avec le pot de peinture ou avec les raccourcis-clavier et vous voilà avec un rectangle noir !

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Arrondir les coins

Si vous voulez faire des rectangles aux coins arrondis, nul besoin d’utiliser Sélection > Rectangle arrondi que je vous déconseille personnellement pour la simple raison qu’on ne peut régler le rayon qu’en %, ce qui ne permet pas de régler au pixel près et qui a la fâcheuse habitude de faire des bourrelets aux deux bouts lorsque le rayon est trop fort.

Image utilisateurles bourrelets aux bouts, cépabô !

Pour ces raisons, je vous conseille plutôt d’utiliser l’option Coins arrondis que vous retrouverez dans les options de votre outil de sélection rectangulaire :

Image utilisateur

Cette option a l’avantage d’être réglable au pixel près, ce qui vous évitera bien des maux de tête lorsque la précision est nécessaire ! Et ça ne fait pas ces affreux bourrelets quand le rayon est élevé !

Voilà avec différents rayons :

Image utilisateurDe gauche à droite : 0px, 5px, 20px, 50px

Sélection elliptique
Image utilisateur

Comme certains s’en doutent donc, cet outil permet de faire des sélections en forme de cercles et d’ellipses (cercles écrasés à différents degrés).

Tout comme avec la sélection rectangulaire, faites votre sélection, de la même façon que vous l’avez fait pour la sélection rectangulaire.

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Vous remarquerez que tout comme pour les sélections rectangulaires, vous avez des poignées qui vous permettent d’étirer/rétrécir sur deux sens si vous utilisez les coins.

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ou sur un sens en utilisant le milieu des bords.

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ou la déplacer en utilisant le milieu.

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Il ne vous reste plus qu’à remplir (ou peindre ou faire ce que vous voulez).

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Sélection à main levée
Image utilisateur

Aussi communément appelé « lasso », cet outil permet de tracer des sélections de forme irrégulière.

Pour l’utiliser, cliquez sur votre image blanche, puis en gardant le bouton enfoncé, déplacez votre souris comme si vous vouliez entourer quelque chose, en relâchant le bouton lorsque vous aurez rejoint votre point de départ. Votre tracé deviendra une sélection !

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Essayez maintenant en ne gardant pas le bouton enfoncé après avoir cliqué. Vous verrez qu’une ligne vous suit depuis le point de départ. Cliquez une deuxième fois puis vous verrez une droite tracée, puis une ligne qui vous suit depuis le deuxième point. Faites d’autres points jusqu’à ce que vous rejoigniez votre point de départ, pour créer ainsi une sélection polygonale !

Image utilisateur

Ainsi, contrairement à Photoshop où l’on doit utiliser deux outils distincts pour les sélections irrégulières et les sélections polygonales, on n’a besoin que d’un outil sous GIMP, ce qui fait que vous pouvez même utiliser les deux en même temps, comme par exemple pour faire ce chapeau de cook !

Image utilisateurTiens, ça me donne envie de faire une fournée de biscuits. ^^

Pour les trois outils qui suivront, on va utiliser cette photo de Tux qui retient le Spam (licence CC-BY).

Ouvrez-la sous Gimp.

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Sélection contiguë
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Aussi appelé « baguette magique », cet outil permet de sélectionner des zones de couleur et de luminosité similaire.

Pour l’exercice, ouvrez l’image du Tux avec les boîtes de Spam. Ensuite, prenez l’outil Sélection contiguë et cliquez à côté de notre manchot.

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Pour le moment, on n’a sélectionné qu’une petite zone, car on n’a pas encore réglé le seuil.

Seuil ? C'est quoi ça ?

Vous avez déjà entendu parler du « seuil de la pauvreté » ? En fait, on parle de « seuil » lorsqu’on définit une condition, ainsi qu’une frontière qui doit être atteinte pour que cette condition soit remplie. Ainsi, pour le cas du seuil de la pauvreté, la condition est que le revenu annuel ne doit pas dépasser un certain montant pour qu’on soit considéré comme « sous le seuil de la pauvreté », le « seuil » étant le montant dont on se sert pour vérifier cette condition.

Mais ça vient faire quoi avec le graphisme ?

Dans un contexte d’infographie, le seuil désigne la différence de valeur RVB qui est acceptée entre le pixel sur lequel on a directement cliqué, et un pixel des alentours. Si le seuil est bas, seuls les pixels aux valeurs RVB très similaires seront sélectionnés. Au contraire, si le seuil est élevé, les pixels ayant de plus grandes différences de valeurs seront sélectionnés.

Dans l’ancienne traduction française de Gimp, ainsi que dans le langage photoshopien, ceci est appelé « tolérance ».

Euh… je ne vois pas trop ce que tu veux dire par là… Un exemple ?

Dans ce cas, pour en voir un exemple clair, allez dans les options de votre outil et augmentez le seuil en déplaçant le curseur vers la droite.

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Je viens de le passer de 15 à 30.

Cliquez à nouveau à côté de votre Tux. Vous verrez que la surface sélectionnée sera bien plus grande !

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Mais attention à ne pas mettre une valeur trop élevée, car sinon, ca va déborder sur les parties à ne pas sélectionner.

Image utilisateurSeuil réglé à 70.

Voilà en gros le principe de la baguette magique. :) En général, on va avoir besoin de faire plusieurs sélections successives, ainsi que d’utiliser les modes de sélection (que nous verrons plus loin dans ce chapitre) pour bien couvrir la surface à sélectionner sans que ça ne déborde.

Voici ce qu’on peut obtenir avec les réglages adéquats :

Image utilisateurLe damier que l’on voit indique les parties transparentes de l’image.

Sélection par couleur
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Cet outil ressemble beaucoup à la sélection contiguë, sauf que cette fois-ci, seule la teinte est prise en compte pour la sélection des pixels avoisinants. Par exemple, si la surface à sélectionner est bleue, cela ne va sélectionner que ce qui a du bleu.

Pour l’exemple, toujours avec notre Tux, sélectionnez l’un de ses deux pieds.

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Si vous augmentez le seuil de quelques points, vous verrez que ça s’étend vite, car ça va prendre en compte aussi les pixels plus orangés ou plus verdâtres ou plus délavées.

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Cette sélection s’utilise donc mieux si la teinte de l’élément à sélectionner est très contrastée au reste de l’image.

Ciseaux intelligents
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Assez pratique en détourage, cet outil suit les variations et les bords pour sélectionner une forme.

Pour l’exercice, partez d’un point de départ pour essayer de détourer votre tux et les boîtes de Spam.

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Placez d’autres points tout le tour de la partie à sélectionner. Vous pouvez déplacer les points mal positionnés par cliquer-glisser.

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Une fois que vous avez fini de faire le tour, cliquez au milieu de l’élément que vous avez entouré (notre Tux et les boîtes) pour que le tracé devienne une sélection !

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Et voilà, vous n’avez plus qu’à faire ce que vous voulez !

Extraction du premier-plan
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Cet outil est sans doute le plus méconnu des sept outils de sélection et d’ailleurs, je ne connaissais pas cet outil lorsque j’avais commencé la première version de ce cours, et c’était m@tteo78, ex-rédacteur, qui me l’avait expliqué.
Cet outil se base sur un algorithme spécial pour sélectionner un élément qui se trouve au premier plan sur une photo. Celui-ci requiert de savoir au minimum manier un outil de peinture et la sélection à main levée. Mais attention, cet outil est assez gourmand en ressources.

Pour l’exercice, prenez cette photo de fleur (licence CC-BY) et ouvrez la avec Gimp.

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Pour commencer, vous devez d’abord entourer l’élément à sélectionner, c’est à dire la fleur. Faites-le comme si vous utilisiez la sélection à main levée.

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À partir de là, la partie que vous n’aurez pas entourée sera noircie.

Image utilisateurNotez que normalement, le voile est bleu, mais personnellement, je l’ai réglé en rouge pour un meilleur contraste avec le fond vert, Vous pouvez le régler en utilisant l’option Couleur d’aperçu.

Mais il reste que des améliorations peuvent être faites puisque certaines parties de la fleur sont noircies également, alors qu’on ne veut pas ça, pendant qu’on a des parties sélectionnées qu’on ne veut pas sélectionner. Pour cela, vous avez maintenant une brosse que vous pouvez utiliser pour peindre et ainsi affiner le travail.

Mais avant, assurez-vous que Contiguë soit sélectionné dans les options de l’outil.

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Commencez d’abord par peindre grossièrement sur l’ensemble de votre fleur pour sélectionner l’ensemble des couleurs qui la composent.

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Le tout sera ainsi recalculé (ça peut prendre du temps si votre machine est un peu vieille comme mon P4) pour affiner la sélection.

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C’est beaucoup mieux ! Dans ce cas-ci, il n’y a pas vraiment de correction à faire, mais si vous étiez resté avec des parties noircies à l’intérieur de l’élément à sélectionner, vous n’avez qu’à peindre sur ces endroits pour inclure ces parties.

Ensuite, si vous étiez restés avec du « contour » sélectionné alors que ça ne le devrait pas, tenez la touche Ctrl enfoncée, puis peignez (ou plutôt « gommez », puisque le petit icône est maintenant une gomme) les portions qui ne font pas partie de la fleur.

Image utilisateurJ’ai fait exprès de « beurrer » en dehors de la fleur pour la démonstration.

Encore une fois, le tout sera recalculé pour exclure les parties que vous avez gommées.

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Si le résultat vous satisfait, appuyez sur Entrée pour transformer ça en sélection.

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Vous pouvez ainsi copier cette fleur dans une nouvelle image, ou effacer ce qu’il y a autour, après avoir inversé la sélection.

Voici ma fleur, détourée :
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Le détourage aurait pu être mieux, mais je voulais surtout vous montrer le fonctionnement de l’outil.

Options des outils

Puisque les outils ont plusieurs options en commun, je vous les présente à part, question d’éviter les répétitions.

Mode
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C’est LE must à connaître pour pouvoir exploiter à fond les possibilités des sélections, puisque cette option permet de changer le comportement d’une sélection sur une autre, pour ainsi combiner plusieurs sélections en ajoutant ou enlevant des parties, ou en sélectionnant directement une partie à garder.

Voici une courte démonstration de chacun des quatre modes :

Image utilisateurImage utilisateurRemplacer la sélection courante

Image utilisateurImage utilisateurAjouter à la sélection courante

Image utilisateurImage utilisateurSoustraire de la sélection courante

Image utilisateurImage utilisateurIntersection avec la sélection courante

Lissage
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Le lissage permet d’adoucir les contours qui sont obliques ou arrondis pour éviter qu’ils n’aient un effet d’escaliers, aussi appelé « aliasing » ou « crénelage ».

Puisqu’on parle de ça, je viens porter à votre attention un problème fréquemment rencontré chez les débutants. En effet, qui d’entre nous a déjà rencontré l’une des deux situations suivantes ?

Euh mais c’est quoi ce truc d'escaliers ??

C’est normal que vous vous posez la question si vous êtes un grand débutant qui n’a jamais touché à un éditeur aussi avancé que Gimp, ou si vous faites partie du deuxième groupe dans la liste plus haut.

Pour vous le montrer, voici deux cercles que j’ai zoomé pour vous :

Image utilisateurÀ gauche, avec lissage. À droite, sans lissage.
Vous pouvez clairement voir les escaliers sur le cercle de droite.

Comment prévenir ça ?

Pour prévenir ce problème, vous devez donc porter attention aux options cochées pour certains outils. Dans le cas des outils de sélection, vous avez pour chacun une option Lissage. Notez que dans le cas de la sélection rectangulaire, cette option n’est utilisable que si l’option Coins arrondis est activée.

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Sauf à de très rares occasions, vous devez toujours laisser cette option cochée. Et assurez-vous aussi que votre image ne soit pas en mode Couleurs indexées (Image > Mode > RVB), car sinon, le lissage ne fonctionnera pas.

Adoucir les bords
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Certaines fois, vous aimeriez ne pas avoir des bords nets, mais plutôt un bord doux qui se fond avec le fond de l’image. Cette option vous permet de régler l’adoucissement des bords de votre sélection. Très pratique par exemple pour la création d’une ombre portée.

Image utilisateurDe gauche à droite : aucun adoucissement, 10px, 25px et 50px.

Étendre depuis le centre
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Vous serez parfois amenés à faire une sélection rectangulaire ou elliptique à un endroit précis, mais vous ne pourrez pas toujours partir d’un coin vers un autre pour des raisons techniques. Dans ces cas-là, il vous sera beaucoup plus simple de partir du point central de votre sélection. Pour cela, vous n’avez qu’à cocher Étendre depuis le centre pour pouvoir faire vos sélections rectangulaires ou elliptiques à partir de leur centre.

Fixé
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Vous voulez faire des rectangles ou des ellipses ayant un ratio précis comme 1:1 ou 3:4 ou autre ? Vous n’avez qu’à cocher cette option et à définir le ratio largeur:hauteur.

Voici quelques exemples de ratio :

Image utilisateurDe gauche à droite : 1:1, 1:2 et 3:4.

Voilà, j'ai fait le tour des principales options que vous serez plus susceptibles d’avoir à utiliser.


Les sélections Manipuler les outils

Manipuler les outils

Présentation des outils Utiliser le masque rapide

Manipuler les outils

On a fini avec les présentations des outils avec quelques options. Maintenant, il me reste à vous montrer les fonctions de manipulation qui sont accessibles depuis le menu Sélection.

Les fonctions de manipulation

Allons-y !

Tout sélectionner
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Bien qu’on puisse déjà remplir toute l’image avec une couleur ou un motif sans avoir besoin de sélectionner toute l’image, cette fonction est pratique si l’on veut faire une bordure ou bien que l’on veut remplir à quelques pixels du bord.

Ne rien sélectionner
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Au contraire, si vous avez fini avec votre sélection et que vous n’en aurez plus besoin, cette fonction vous permet de la désactiver.

Inverser
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Très pratique pour pouvoir remplir l’extérieur d’une zone de sélection, cette fonction sélectionne tout ce qui n’est pas sélectionné, et dé-sélectionne tout ce qui est sélectionné.

Voici un exemple de remplissage avant et après l’inversion :

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Adoucir
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Cette fonction permet d’adoucir les bords de n’importe quelle sélection, qu’elle soit régulière ou irrégulière. Particulièrement pratique pour faire les ombres portées et les lueurs internes ou externes.

Voici un exemple de résultat de remplissage avant et après l’adoucissement.

Image utilisateur
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Enlever l’adoucissement
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Cette fonction fait tout le contraire, en durcissant les bords au point qu’il n'y a plus de lissage. À utiliser avec parcimonie.

Voici un exemple de bord doux devenu dur, avec un remplissage avant et après :

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Réduire
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Cette fonction permet de rétrécir n’importe quelle forme de sélection.

Voici un exemple où j’ai fait une forme de cible en réduisant graduellement ma sélection elliptique.

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Vous pouvez constater que les cercles prennent de plus en plus un aspect anguleux à force de réduire la sélection.

Dans le cas des sélections rectangulaires arrondies, cela aura tendance à épaissir les parties arrondies, ce qui devient assez apparent sur une bordure fine comme dans ce cas-ci :

Image utilisateur

Pour ces raisons, je vous conseille autant que possible de refaire une nouvelle sélection, en vous aidant des guides (que je vous montrerai plus loin) si vous n’utilisez pas d’adoucissement. Quant aux sélections rectangulaires arrondies, abaissez le rayon d’un pixel pour chaque pixel de réduction. Vous aurez les détails de cette technique dans ce tutoriel que j’ai écrit à ce sujet.

Agrandir
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Contrairement à la fonction précédente, celle-ci épaissit une sélection.

Voici un exemple où j’ai agrandi un rectangle :

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Notez que les coins droits d’une sélection s’arrondissent lorsqu’on l’agrandit.

Bordure
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Vous voulez faire un zouli cadre autour d’une photo ? Cette fonction permet d’évider une sélection pour n’en garder qu’une bordure de l’épaisseur choisie !

Voici quelques exemples de résultats :

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Les plus attentifs remarqueront que les bords courbes ou obliques sont crénelés. C’est un défaut de cette fonction et donc pour cette raison, je vous conseille de limiter son utilisation aux sélections rectangulaires ou ne comportant que des coins droits.

Déformation
Image utilisateur

Cette fonction permet de déformer une sélection. Suivant les paramètres cela peut donner soit un simple contour irrégulier, soit une forme qui rappelle carrément une éclaboussure.

Voici quelques exemples de paramètres avec les résultats, pour une même sélection.

Image utilisateurImage utilisateurImage utilisateurImage utilisateur

En utilisant la fonction Adoucir juste après cette manipulation, ça vous permet de donner un effet de bord doux irrégulier comme ceux que l’on peut voir sur la couverture de certains bouquins fantastiques, ou sur certaines affiches de films.

Astuce bonus #1 : Sélectionner avec précision grâce aux guides

Vous devez vous demander comment faire en sorte que les bords d’une sélection rectangulaire ou elliptique soient placées de façon précise ? Je vais vous montrer un truc que tout graphiste soucieux du travail bien fait doit savoir.

Dans Gimp, tout comme dans d’autres éditeurs d’image aussi poussés, il existe ce qu’on appelle les guides. Ce sont des lignes horizontales ou verticales que l’on utilise sur notre image ouverte pour placer avec précision un calque, une sélection ou même un point de peinture. On peut les déplacer à volonté.

Euh mais j’en veux pas sur mon image finale !

Ne vous inquiétez pas, ces lignes n’apparaîtront QUE si l’image est ouverte sous Gimp, et à l’enregistrement, elles seront supprimées sauf si vous choisissez le format XCF ou PSD, qui conservent tous les deux les guides.

Et comment je fais pour utiliser ça ?

C’est assez simple ! Tout d’abord, vous vous rappelez que je vous avais brièvement parlé des deux règles qui se trouvent en haut et à gauche de l’image lors du survol de l’interface d’une fenêtre d’image ouverte dans le chapitre Interface et personnalisation ? Et bien, c’est à partir de ces règles que l’on fait apparaître des guides !

Maintenant, placez votre souris sur la règle du haut pour un guide horizontal, ou sur la règle de gauche pour un guide vertical, puis en maintenant le bouton de la souris enfoncé, déplacez votre souris jusqu’à votre canevas.

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Vous verrez alors une ligne suivre votre souris ! Une fois que vous relâcherez votre bouton, votre guide est placé, mais vous pouvez continuer à le déplacer en utilisant l’outil de déplacement (

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) et en tenant votre souris suffisamment proche pour que le guide devienne rouge (surbrillance).

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Vous pouvez bien sûr zoomer pour placer votre guide avec précision.

Et maintenant, si je veux en enlever un ?

Vous n’avez qu’à déplacer votre guide en dehors du canevas pour le supprimer. ;) Ou encore si vous voulez tous les enlever, allez dans Image > Guides > Enlever tous les guides.

Maintenant, question de s’exercer un petit peu, placez deux guider horizontaux et deux guides verticaux aux endroits où vous voulez délimiter votre sélection rectangulaire ou elliptique.

Un exemple avec le mien :

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Maintenant, faites une sélection rectangulaire ou elliptique en partant très près d’un coin pour aller jusqu’à son opposé, puis ajustez ensuite les bords qui en ont besoin. C’est là que vous pouvez constater la magie des guides puisque ceux-ci ont un effet magnétique sur votre souris et donc votre sélection peut se faire de façon précise !

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Pour mieux voir encore, remplissez votre sélection et désactivez-la !

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Je parie que bien vite, vous ne pourrez plus vous en passer ! :p

Astuce bonus #2 : Récupérer la forme d’une sélection depuis un calque

L’un des avantages de travailler avec les calques, c’est qu’en ayant les composantes séparées, vous pouvez récupérer la forme de la sélection d’un calque précis à partir de son alpha (il faut donc que le calque soit transparent). Cela est particulièrement pratique lorsque vous travaillez sur une série de boutons et que vous devez utiliser plusieurs fois la même sélection qui a servi pour la forme du bouton, que ce soit pour créer une variante d’une autre couleur ou pour créer un calque d’assombrissement ou d’éclaircissement.

Pour récupérer la forme, rien de plus simple : Depuis votre fenêtre ou onglet des calques (Ctrl+L), vous faites un clic-droit sur le calque dont vous voulez récupérer la forme, puis vous allez dans Alpha vers Sélection.

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Cela vous permet par exemple de faire à la fois une ombre portée et un reflet en partant de la même base d’un bouton, comme dans cet exemple :

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Astuce bonus #3 : Sauvegarder une sélection dans un canal, et la modifier

Il peut arriver que vous ayez à sauvegarder une sélection d’une forme particulière sans avoir la possibilité de pouvoir récupérer la forme exacte avec l’astuce précédente, ou encore que vous ayez à modifier une sélection à l’aide d’outils ou de filtres. Pour cela, partez d’une sélection dont je vous laisse la liberté sur sa forme. Dans mon cas, je pars d’une sélection rectangulaire que j’aurai déformée.

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Vous allez dans Édition > Enregistrer dans un canal.

Une fenêtre comme ceci s’ouvrira. Ne vous préoccupez pas des couches de rouge, vert et bleu. Occupez-vous seulement du votre masque de sélection qui s’est créée à partir de la sélection que vous avez sauvegardée.

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Le principe de fonctionnement est très similaire à celui des masques de calque : le noir détermine les zones non sélectionnées, et le blanc détermine les zones sélectionnées. Vous pouvez donc peindre et utiliser les filtres et les outils de couleur pour modifier ce masque.

Mais pour pouvoir travailler dessus, il faut l’activer. Pour cela, cliquez sur la première case vis-à-vis votre masque pour faire apparaître l’œil.

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À partir de là, vous pouvez désactiver votre sélection pour ensuite pouvoir travailler à volonté sur votre masque. :)

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Voilà d’ailleurs un exemple où j’ai utilisé un flou gaussien (Filtres > Flou > Flou gaussien) de 15 pixels.

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Maintenant, lorsque vous aurez à récupérer la forme de la sélection du masque, vous n’avez qu’à soit faire clic-droit sur le masque > Canal vers Sélection ou à simplement cliquer sur l’avant-dernier icône en bas de la fenêtre des canaux.

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Et voilà, vous avez votre sélection prête à utiliser, mais avant de remplir ou peindre, assurez-vous de re-sélectionner votre calque dans la fenêtre des calques, car sinon, vous remplirez le masque à la place !

Voici mon résultat, avec un remplissage vert :

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Présentation des outils Utiliser le masque rapide

Utiliser le masque rapide

Manipuler les outils Exercice : une boule Aqua

Utiliser le masque rapide

J’ai préféré faire une sous-partie distincte pour vous montrer le fonctionnement d’une fonctionnalité qui combine trois fonctions et qui permet de créer facilement des sélections personnalisées et qui peut être utilisée pour le détourage : le masque rapide.

Pour la démonstration, j’ai été inspirée par le fait qu’au moment d’écrire ces lignes, soit la veille de Pâques, nous avions il y a quelques jours la visite d’une colonie de bruants des neiges qui s’étaient arrêtés à nos mangeoires pour se gaver avant de continuer leur migration vers la toundra canadienne où ils nichent l’été.

Donc en faisant une recherche sur Flickr, j’ai trouvé cette photo qui est sous licence CC-BY.

Nous allons donc utiliser le masque rapide pour détourer l’oiseau de la photo.

Enregistrez la photo puis ouvrez-la sous Gimp.

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Tout d’abord, on doit recadrer la photo pour enlever les parties inutiles de la photo. Prenez l’outil de recadrage (

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) et faites votre rectangle qui doit contenir l’oiseau entier.

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Cliquez ensuite au centre du rectangle pour confirmer l’opération.
La partie restante étant petite, zoomez votre image à 200% et ajustez la taille de la fenêtre (Affichage > Ajuster la fenêtre à l’image).

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Maintenant, ajoutez un canal alpha (Calque > Ajouter un canal alpha), afin qu’on ait un fond transparent et non un fond blanc lorsqu’on effacera le paysage autour de l’oiseau.

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Maintenant, nous sommes prêts au détourage ! Allez dans Sélection > (Dés)activer le masque rapide ou faites Maj+Q.

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Votre image se couvrira de rouge.

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Le principe est très similaire à celui des masques de calque que nous avons vus dans le chapitre précédent, et aux masques de sélection (canaux) : tout se passe avec le noir et le blanc, donc assurez-vous d’avoir ces deux couleurs en PP et AP. Sinon, réinitialisez-les avec les mini-carrés (

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).

Ensuite, notre masque rapide est pour le moment entièrement « noir », car il n’y a pour le moment rien de sélectionné. Pour sélectionner ce qu’on veut, soit le paysage autour de l’oiseau, on doit peindre avec du blanc.

Intervertissez donc vos deux couleurs avec (

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) et prenez l’outil Pinceau (

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). Commencez à peindre autour de l’oiseau, en commençant avec une brosse assez grosse pour faire une ébauche du travail.

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Rapetissez votre pinceau à mesure que vous vous approchez du contour de l’oiseau.

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Au secours, j’ai débordé sur le pit-pit !

Si ça vous arrive, pas de panique ! On peut corriger ça tout simplement en peignant sur la bavure avec du noir !

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Continuez ensuite le travail jusqu’à ce que le travail soit satisfaisant. N’hésitez pas à zoomer pour la finition.

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Une fois prêt, allez tout simplement dans Sélection > (Dés)activer le masque rapide ou faites Maj+Q pour désactiver le masque.

Vous avez maintenant votre sélection !

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Si jamais vous remarquez des trous dans votre sélection, réactivez tout simplement le masque rapide pour faire la correction.

Une fois le masque désactivé et la sélection satisfaisante, faites tout simplement Édition > Effacer, ou appuyez sur Suppr pour effacer la sélection (le paysage).

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Là encore, si vous voyez quelques pixels qui traînent en dehors de l’oiseau, annulez l’effacement et réactivez le masque rapide pour corriger.

Voici enfin notre bruant des neiges détouré !

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Il ne resterait qu’à retoucher la luminosité et le contraste pour rendre l’oiseau plus clair.


Manipuler les outils Exercice : une boule Aqua

Exercice : une boule Aqua

Utiliser le masque rapide Infos et ressources utiles pour le gimpeur

Exercice : une boule Aqua

On en vient maintenant à un exercice d’échauffement pour voir si vous avez bien assimilé le principe des calques et des manipulations des sélections, avant d’attaquer le premier vrai TP du cours.

L’exercice

Pour des raisons utilitaires, je ne prévoyais pas du tout en venir à vous proposer une boule Aqua comme exercice, mais je me suis rendue compte que même si ce type de graphique ne s’utilise pas dans n’importe quel travail, je dois reconnaître que les boules Aqua demandent diverses manipulations des calques et des sélections, choses que vous venez tout juste d’apprendre et qui doit être mis en pratique.

Il existe de nombreuses variations possibles de boules Aqua, mais pour cet exercice, on va y aller avec ma propre variante que je viens d’improviser exprès pour l’exercice, que voici :

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Contrairement à ce que les plus débutants d’entre vous pourriez penser, seules trois couleurs ont été utilisées pour réaliser cette boule : noir, blanc, et une couleur de la teinte choisie (ex : rouge).

Mais alors pourquoi j’ai des rouges foncés et des rouges plus pâles, et un gris ?

C’est justement là l’intérêt d’un exercice de ce genre : vous amener à apprendre à jouer avec le blanc et le noir ainsi qu’avec les modes de calques, pour éclaircir ou assombrir une couleur. ce qui s’avère beaucoup plus pratique que d’utiliser des variations d’une couleur, puisque vous n’aurez qu’un calque à modifier si vous voulez changer la couleur ! C’est ce qu’on appelle « penser réutilisable » !

Ce que vous aurez besoin

Pour l’exercice, vous aurez besoin des notions suivantes :

Vous aurez aussi besoin de créer une nouvelle image de 400*450 avec le remplissage blanc (ce calque pourra être désactivé). Placez des guides verticaux à 40, 200 et 360, et des guides horizontaux à 40, 160, 200 et 360, comme ceci :

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Maintenant, si vous voulez utiliser le même rouge que moi, voici son code hexa : #b00000

Ce que vous devez faire

Puisque l’exercice vise à consolider vos notions apprises au sujet des calques et des sélections, il vous faudra pour réaliser cette boule Aqua utiliser le moins de calques possible, le minimum étant 5, en excluant le calque blanc auquel vous ne devez pas toucher. Comme couleurs vous ne devrez utiliser que le blanc pur, le noir pur et une teinte choisie (ex: rouge).

Réfléchissez donc bien aux manipulations à faire pour reproduire ma boule le plus fidèlement possible en respectant ces critères. Il se peut que vous n’y arriviez pas du premier coup et c’est normal, car vous n’avez pas encore l’œil d’un graphiste expérimenté, mais ceci viendra avec la pratique.

Correction

Vous avez fini ? Voici la correction :

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Calque « Fond »

Ceci ne devrait pas être dur à deviner. En suivant les repères, vous pouvez facilement centrer votre sélection elliptique comme ceci :

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Peut-être avez-vous fait une sélection normale en partant d’un coin à l’autre, mais saviez-vous que vous pouvez faire la même chose en utilisant l’option Étendre depuis le centre et en utilisant l’intersection (200,200) des guides ? Pensez-y lorsque vous devez centrer une ellipse ou un rectangle ! C’est plus pratique et moins casse-tête !

Ensuite, il ne vous reste qu’à remplir avec la teinte choisie.

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Calque « Lueur »

Avez-vous gardé votre sélection ? Si non, récupérez-la avec un Alpha vers Sélection sur le calque « Fond ». Ensuite, pour avoir ce cercle plus petit avec les bords flous, vous devez avant tout réduire votre sélection de 30 pixels (Sélection > Réduire, puis l’adoucir de 50 pixels (Sélection > Adoucir).

Il ne vous reste qu’à remplir avec votre blanc :

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Pour le moment, c’est blanc tapant, mais c’est là que vous aurez besoin des modes de calque ! Réglez-le pour que ça ne fasse qu’éclaircir la teinte, sans la délaver. En général, Superposer fait l’affaire.

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Calque « Reflet »

C’est là que le deuxième guide horizontal, situé à 160, devient utile ! Cette fois, pour faire le reflet, il devient essentiel d’utiliser l’option Étendre depuis le centre pour vous éviter bien des maux de tête !

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Maintenant, est-ce que vous vous rappelez du passage dans la partie de dégradés du chapitre Peindre, remplir, tracer où je vous parlais d’un dégradé PP vers transparent ? En gros, vous avez besoin de sélectionner ce dégradé dans la fenêtre des dégradés pour réaliser ce dégradé blanc vers transparent. Une fois cela sélectionné, vous faites votre trait de haut en bas avec la touche Ctrl enfoncée. Les deux bouts doivent être à quelques pixels du bord, à l’intérieur de la sélection.

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Vous pouvez ensuite abaisser légèrement l’opacité du calque, à 80% par exemple.

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Calque « Finition »

Quelque chose me dit que vous serez nombreux à ne pas y arriver, soit parce que vous l’aurez zappé, soit parce que vous n’y serez pas arrivés. Cette partie est la moins évidente.

Quand on fait une boule Aqua, je trouve qu’un léger effet comme celui que je vous montre donne un aspect plus « fini » à la boule, et lui donne un effet moins « plat ».

Pour le faire, vous commencez par récupérer la forme de la sélection du calque « Fond » avant de créer votre calque. Remplissez-le immédiatement d’une couleur noire.

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Maintenant, on veut l’évider, mais on ne veut pas un bord interne dur. Pour cela, réduisez votre sélection de 2 pixels (Sélection > Réduire), puis adoucissez-la de 10 pixels (Sélection > Adoucir) avant d’effacer (Suppr).

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En passant ce calque en mode Superposer, on obtient un bel assombrissement, pas trop fort.

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Vous voyez, c’était pas si compliqué que ça ! :p

Calque « Ombre »

Celle-là aussi n’est peut-être pas évidente, mais ce n’est pas très compliqué. En utilisant l’option Étendre depuis le centre et l’intersection (200,360) des guides, faites votre sélection légèrement plus étroite que la boule.

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Adoucissez-la ensuite de 50 pixels, soit avec l’option Adoucir les bords, soit avec Sélection > Adoucir. Remplissez ensuite de noir.

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En baissant l’opacité à 50%, on obtient un plus bel effet.

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Et voilà, je vous l’avais dit que ça ne m’a pris que 5 calques + le calque blanc pour réaliser la boule Aqua !

Si vous ne l’avez pas eu du premier coup, n’hésitez pas à refaire l’exercice avant de passer au premier TP qui sera bien plus complexe que notre boule.

En n’ayant qu’un seul calque qui utilise la teinte choisie, vous pourrez à loisir changer la couleur de votre boule en créant simplement un nouveau calque « Fond » et en utilisant la forme de la sélection du fond de la boule, pour ainsi faire des variantes comme celles-ci :

Image utilisateurImage utilisateurImage utilisateurImage utilisateurImage utilisateurCouleurs utilisées : #005ae1, #008a00, #4b4b4b, #9700b7 et #b75f00.

Après ces échauffements, vous êtes maintenant prêts pour votre premier vrai TP !

Cette partie est loin d’être finie ! D’autres chapitres s’ajouteront par la suite, donc restez à l’affût de l’arrivée de nouveaux chapitres !


Utiliser le masque rapide Infos et ressources utiles pour le gimpeur

Infos et ressources utiles pour le gimpeur

Exercice : une boule Aqua Correspondances français-anglais

Vous êtes en train de suivre un tuto en anglais, mais votre Gimp est en français ? Vous cherchez des tutos ou des communautés spécialisés ?

Ce chapitre se veut un condensé d’information afin d’y placer les infos que je ne pouvais pas vraiment caser ailleurs, mais qui vous seront potentiellement utiles.

Correspondances français-anglais

Infos et ressources utiles pour le gimpeur Tutoriels externes et communautés

Correspondances français-anglais

Vous suivez un tuto en anglais, mais vous vous demandez qu'est-ce que c’est que « feather by 10px » ou « Put this layer in Dodge mode » ? Ce listing vous donne les équivalences français-anglais afin de vous faciliter la lecture des tutos anglophones.

Les modes de calques

Français

Anglais

Normal

Normal

Dissoudre

Dissolve

Multiplier

Multiply

Diviser

Divide

Écran

Screen

Superposer

Overlay

Éclaircir

Dodge

Assombrir

Burn

Lumière dure

Hard light

Lumiière douce

Soft light

Extraction de grain

Grain extract

Fusion de grain

Grain merge

Différence

Difference

Addition

Addition

Soustrait

Substract

Assombrir seulement

Darken only

Éclaircir seulement

Lighten only

Teinte

Hue

Saturation

Saturation

Couleur

Color

Valeur

Value

Boîte à outils

Français

Anglais

Outil de sélection rectangulaire

Rectangle select tool

Outil de sélection elliptique

Ellipse select tool

Outil de sélection à main levée

Free select tool

Outil de sélection contiguë

Fuzzy select tool

Outil de sélection par couleur

Select by color tool

Outil ciseaux intelligents

Scissors select tool

Outil d’extraction de premier-plan

Foreground select tool

Outil chemins

Path Tool

Outil pipette à couleurs

Color Picker tool

Outil de zoom

Zoom Tool

Outil de mesure

Measure tool

Outil de déplacement

Move tool

Outil d’alignement

Alignment tool

Outil de découpage

Crop tool

Outil de rotation

Rotate tool

Outil de mise à l’échelle

Scale tool

Outil de cisaillement

Shear tool

Outil perspective

Perspective tool

Outil de retournement

Flip tool

Outil texte

Text tool

Outil de remplissage

Bucket fill tool

Outil dégradé

Blend tool

Outil crayon

Pencil tool

Outil pinceau

Paintbrush tool

Outil gomme

Eraser tool

Outil aérographe

Airbrush tool

Outil de calligraphie

Ink tool

Outil de clonage

Clone tool

Outil correcteur

Healing tool

Outil de clonage en perspective

Perspective Clone tool

Outil de flou et de netteté

Blur/Sharpen tool

Outil de barbouillage

Smudge tool

Outil d'éclaircissement et d'assombrissement

Dodge/Burn tool

Options des outils

Français

Anglais

Mode
Remplace la sélection courante
Ajouter à la sélection courante
Soustraire de la sélection courante
Intersection avec la sélection courante

Mode
Replace the current selection
Add to the current selection
Substract from the current selection
Intersect with the current selection

Lissage

Antialiasing

Adoucir les bords

Feather edges

Coins arrondis

Rounded corners

Rayon

Radius

Étendre depuis le centre

Expand from center

Fixé
Proportions
Largeur
Hauteur
Taille

Portrait
Paysage

Position

Fixed
Aspect ratio
Width
Height
Size

Portrait
Landscape

Position

Mise en évidence

Highlight

Aucun guide
Lignes du centre
Règle des tiers
Sections d’or

No guides
Center lines
Rule of thirds
Golden sections

Réduction automatique

Auto shrink

Réduction fusionnée

Shrink merged

Sélectionne des régions transparentes

Select transparent areas

Échantillonner sur tous les calques

Sample merged

Seuil

Treshold

Sélectionner par
Composite
Rouge
Vert
Bleu
Teinte
Saturation
Valeur

Select by
Composite
Red
Green
Blue
Hue
Saturation
Value

Contour interactif

Interactive boundary

Contiguë

Contiguous

Affinage interactif
Marquer le premier-plan
Marquer l’arrière-plan

Petite brosse
Grande brosse

Interactive refinement
Mark foreground
Mark background

Small brush
Large brush

Lissage

Smoothing

Couleur d’aperçu
Rouge
Vert
Bleu

Preview color
Red
Green
Blue

Sensibilité à la couleur

Color Sensitivity

Mode d’édition
Tracer
Édition
Déplacement

Edit Mode
Design
Edit
Move

Polygonal

Polygonal

Sélection depuis le chemin

Selection from Path

Tracer le chemin

Stroke Path

Moyenne du voisinage

Sample average

Mode de prélèvement
Pointer seulement
Définir la couleur de premier-plan
Définir la couleur d'arrière-plan
Ajouter à la palette

Pick Mode
Pick only
Set foreground color
Set background color
Add to palette

Utiliser la fenêtre d’informations

Use info window

Auto-redimensionner la fenêtre

Auto-resize window

Basculer l’outil
Zoom avant
Zoom arrière

Tool Toggle
Zoom in
Zoom out

Déplacer
Calque
Sélection
Chemin

Move
Layer
Selection
Path

Basculer l’outil
Pointer un calque et ou guide
Déplacer le calque actif

Tool Toggle
Pick a layer or guide
Pick the active layer

Alignement

Align

Relatif à
Premier élément
Image
Sélection
Calque actif
Canal actif
Chemin actif

Relative to
First item
Image
Selection
Active layer
Active channel
Active path

Aligner le bord gauche de la cible
Aligner le centre de la cible
Aligner le bord droit de la cible
Aligner le bord supérieur de la cible
Aligner le fentre de la cible
Aligner le bord inférieur de la cible

Align left edge of target
Align center of target
Align right edge of target
Align top edge of target
Align middle of target
Align bottom edge of target

Répartition
Répartir à gauche les bords des cibles
Répartir horizontalement les centres des cibles
Répartir à droite les bords des cibles
Répartir en haut les bords des cibles
Répartir verticalement les centres des cibles
Répartir en bas les cibles

Distribute
Distribute left edges of targets
Distribute horizontal centers of target
Distribute right edges of targets
Distribute top edges of target
Distribute vertical centers of targets
Distribute bottoms of targets

Décalage

Offset

Calque actuel seulement

Current layer only

Autoriser l’agrandissement

Allow growing

Transformer

Transform

Direction
Normale (en avant)
Corrective (en arrière)

Direction
Normal (forward)
Corrective (backward)

Type d’interpolation
Aucune
Linéaire
Cubique
Sinc (Lanczos3)

Interpolation
None
Linear
Cubic
Sinc (Lanczos3)

Rognage
Ajuster
Rogner
Rogner suivant le résultat
Rogner selon le même rapport

Clipping
Adjust
Clip
Crop to result
Crop with aspect

Aperçu
Contour
Grille
Image
Image + Grille

Opacité

Nombre de lignes de grille
Espacement des lignes de la grille

Preview
Outline
Grid
Image
Image + Grid

Opacity

Number of grid lines
Grid line spacing

15 degrés

15 degrees

Conserver les proportions

Keep aspect

Affecter

Affect

Type de retournement
Horizontal
Vertical

Flip Type
Horizontal
Vertical

Police

Font

Taille

Size

Indice d’ajustement
Imposer l’ajustement automatique
Lissage

Hinting
Force auto-hinter
Antialiasing

Couleur

Color

Justification
Aligné à gauche
Aligné à droite
Centré
Justifié

Justify
Left justified
Right justified
Centered
Filled

Texte le long d'un chemin

Texte along Path

Créer un chemin depuis le texte

Path from Text

Mode
Normal
Dissoudre
Derrière
Effacer la couleur
Multiplier
Diviser
Écran
Superposer
Éclaircir
Assombrir
Lumière dure
Lumière douce
Extraction de grain
Fusion de grain
Différence
Addition
Soustrait
Assombrir seulement
Éclaircir seulement
Teinte
Saturation
Couleur
Valeur

Mode
Normal
Dissolve
Behind
Color erase
Multiply
Divide
Screen
Overlay
Dodge
Burn
Hard light
Soft light
Grain extract
Grain merge
Difference
Addition
Substract
Darken only
Lighten only
Hue
Saturation
Color
Value

Opacité

Opacity

Type de remplissage
Remplissage avec la couleur de PP
Remplissage avec la couleur d’AP
Remplissage avec le motif

Fill Type
FG color fill
BG color fill
Pattern fill

Région affectée
Remplir toute la sélection
Remplir des couleurs similaires

Affected Area
Fill whole selection
Fill similar colors

Recherche de couleurs similaires
Remplir les régions transparentes
Échantillonner sur tous les calques

Finding Similar Colors
Fill transparent areas
Sample merged

Remplir via

Fill by

Dégradé

Gradient

Décalage

Offset

Forme
Linéaire
Bilinéaire
Radial
Carré
Conique (symétrique)
Conique (asymétrique)
Suivant la forme (angulaire)
Suivant la forme (sphérique)
Suivant la forme (excroissance)
Spirale (sens horaire)
Spirale (sens anti-horaire)

Shape
Linear
Bi-linear
Radial
Square
Conical (sym)
Conical (asym)
Shaped (angular)
Shaped (spherical)
Shaped (dimpled)
Spiral (cw)
Spiral (ccw)

Répétition
Aucun
Dents de scie
Onde triangulaire

Repeat
None
Sawtooth wave
Triangular wave

Tramage

Dithering

Suréchantillonage adaptatif
Profondeur max

Adaptative supersampling
Max depth

Brosse

Brush

Échelle

Scale

Dynamique de la brosse
Opacité
Dureté
Taux
Taille
Couleur

Pression
Vitesse
Aléatoire

Brush Dynamics
Opacity
Hardness
Rate
Size
Color

Pressure
Velocity
Random

Estomper
Longueur

Fade out
Lenght

Appliquer fluctuation
Quantité

Apply Jitter
Amount

Contour dur

Hard edge

Incrémentiel

Incremental

Couleur à partir du dégradé

Use color from gradient

Anti-effacement

Anti erase

Taux
Pression

Rate
Pressure

Ajustement
Taille
Angle

Adjustment
Size
Angle

Sensibilité
Taille
Inclinaison
Vitesse

Sensitivity
Size
Tilt
Speed

Type
Forme

Type
Shape

Source
Image
Motif

Source
Image
Pattern

Alignement
Aucun
Aligné
Enregistré
Fixé

Alignment
None
Aligned
Registered
Fixed

Modifie le plan de perspective
Clonage en perspective

Modify Perspective
Perspective Clone

Type de convolution
Flou
Augmenter la netteté

Convolve Type
Blur
Sharpen

Type
Éclaircir
Assombrir

Type
Dodge
Burn

Intervalle
Tons sombres
Demi-teintes
Tons clairs

Range
Shadows
Midtones
Highlights

Exposition

Exposure

Menu de la fenêtre centrale

Français

Anglais

Nouvelle image

New

Créer
Depuis le presse-papier
Capture d’écran
Boutons
Logos
Motifs
Thèmes de pages Web

Create
From Clipboard
Screenshot
Buttons
Logos
Patterns
Web Page Themes

Ouvrir

Open

Ouvrir en tant que calques

Open as Layers

Ouvrir suivant l’emplacement

Open Location

Récemment ouverts

Open Recent

Enregistrer

Save

Enregistrer sous

Save As

Enregistrer une copie

Save a Copy

Enregistrer comme modèle

Save as Template

Rétablir

Revert

Envoyer par courriel

Send by Email

Imprimer

Print

Mise en page

Page Setup

Fermer

Close

Fermer tout

Close All

Quitter

Quit

Français

Anglais

Annuler

Undo

Rétablir

Redo

Fondu

Fade

Historique d’annulation

Undo History

Couper

Cut

Copier

Copy

Copier visible

Copy visible

Coller

Paste

Coller dans

Paste into

Coller comme
Nouvelle image
Nouveau calque
Nouveau motif
Nouvelle brosse

Paste As
New Image
New Layer
New Pattern
New Brush

Presse-papier
Couper (nommé)
Copier (nommé)
Copier visible nommé
Coller (nommé)

Buffer
Cut Named
Copy Named
Copy Vislble Named
Paste Named

Effacer

Clear

Remplir avec la couleur de PP

Fill with FG Color

Remplir avec la couleur d’AP

Fill with BG Color

Remplir avec le motif

Fill with Pattern

Tracer la sélection

Stroke Selection

Tracer le chemin

Stroke Path

Préférences

Preferences

Raccourcis-clavier

Keyboard Shortcuts

Modules

Modules

Unités

Units

Français

Anglais

Tout

All

Aucune

None

Inverser

Invert

Flottante

Float

Par couleur

By Color

Depuis le chemin

From Path

Éditeur de sélection

Selection Editor

Adoucir

Feather

Enlever l’adoucissement

Sharpen

Réduire

Shrink

Agrandir

Grow

Bordure

Border

Perturbation

Distort

Rectangle arrondi

Rounded Rectangle

(Dés)activer le masque rapide

Toggle Quick Mask

Enregistrer dans un canal

Save to Channel

Vers chemin

To Path

Français

Anglais

Nouvelle vue

New View

Point pour point

Dot for Dot

Zoom
Zoom précédent
Zoom arrière
Zoom avant
Ajuster l’image dans la fenêtre
Ajuster à la fenêtre
Autres

Zoom
Revert Zoom
Zoom Out
Zoom In
Fit Image in Window
Fill Window
Other

Ajuster la fenêtre à l’image

Shrink Wrap

Plein écran

Fullscreen

Fenêtre de navigation

Navigation Window

Filtres d’affichage

Display Filters

Afficher la sélection

Show Selection

Afficher les bords du calque

Show Layer Boundary

Afficher les guides

Show Guides

Afficher la grille

Show Grid

Afficher les points d’échantillonnage

Show Sample Points

Aligner sur les guides

Snap to Guides

Aligner sur la grille

Snap to Grid

Aligner sur les bords du canevas

Snap to Canvas Edges

Aligner sur le chemin actif

Snap to Active Path

Couleur de remplissage
Depuis le thème
Couleur claire du damier
Couleur sombre du damier
Sélectionner une couleur personnalisée
Comme dans les préférences

Padding Color
From Theme
Light Check Color
Dark Check Color
Select Custom Color
As in Preferences

Afficher la barre de menu

Show Menubar

Afficher les règles

Show Rulers

Afficher les barres de défilement

Show Scrollbars

Afficher la barre d’état

Show Statusbar

Français

Anglais

Dupliquer

Duplicate

Mode<
RVB
Niveaux de gris
Couleurs indexées
Assigner un profil de couleurs
Convertir en un profil de couleurs

Mode
RGB
Grayscale
Indexed
Assign Color Profile
Convert to Color Profile

Transformer
Miroir horizontal
Miroir vertical
Rotation 90° sens horaire
Rotation 90° sens anti-horaire
Rotation 180°
Massicot

Transform
Flip Horizontally
Flip Vertically
Rotate 90° clockwise
Rotate 90° counter-clockwise
Rotate 180°
Guillotine

Taille du canevas

Canvas Size

Ajuster le canevas aux calques

Fit Canvas to Layers

Ajuster le canevas à la sélection

Fit Canvas to Selection

Taille de l’impression

Print Size

Échelle et taille de l’image

Scale Image

Découper la sélection

Crop Selection

Découpage automatique de l’image

Autocrop Image

Découpage futé

Zealous Crop

Fusionner les calques visibles

Merge Visible Layers

Aplatir l’image

Flatten Image

Aligner les calques visibles

Align Visible Layers

Guides
Enlever tous les guides
Nouveau guide (en pourcentage)
Nouveau guide
Nouveau guide depuis la sélection

Guides
Remove All Guides
New Guide (by Percent)
New Guide
New Guides from Selection

Configurer la grille

Configure Grid

Propriétés de l’image

Image Properties

Français

Anglais

Nouveau calque

New Layer

Nouveau depuis le visible

New from Visible

Dupliquer le calque

Duplicate Layer

Ancrer le calque

Anchor Layer

Fusionner vers le bas

Merge Down

Supprimer le calque

Delete Layer

Pile
Sélectionner le calque précédent
Sélectionner le calque suivant
Sélectionner le calque du haut
Sélectionner le calque du bas
Remonter le calque
Descendre le calque
Calque tout en haut
Calque tout en bas
Inverser l’ordre des calques

Stack
Select Previous Layer
Select Next Layer
Select Top Layer
Select Bottom Layer
Raise Layer
Lower Layer
Layer to Top
Layer to Bottom
Reverse Layer Order

Masque
Ajouter un masque de calque
Appliquer le masque de calque
Supprimer le masque de calque
Afficher le masque de calque
Modifier le masque de calque
Désactiver le masque de calque
Masque vers sélection
Ajouter à la sélection
Soustraire de la sélection
Intersection avec la sélection

Mask
Add Layer Mask
Apply Layer Mask
Delete Layer Mask
Show Layer Mask
Edit Layer Mask
Disable Layer Mask
Mask to Selection
Add to Selection
Substract from Selection
Intersect with Selection

Transparence
Ajouter un canal alpha
Supprimer le canal alpha
Aplatir à moitié
Couleur vers alpha
Seuil alpha
Alpha vers sélection
Ajouter à la sélection
Soustraire de la sélection
Intersection avec la sélection

Transparency
Add Alpha Channel
Remove Alpha Channel
Color to Alpha
Semi-Flatten
Treshold Alpha
Alpha to Selection
Add to Selection
Substract from Selection
Intersect with Selection

Transformer
Miroir horizontal
Miroir vertical
Rotation 90° sens horaire
Rotation 90° sens anti-horaire
Rotation 180°
Rotation arbitraire
Décalage

Transform
Flip Horizontally
Flip Vertically
Rotate 90° clockwise
Rotate 90° counter-clockwise
Rotate 180°
Arbitrary Rotation
Offset

Taille des bords du calque

Layer Boundary Size

Calque aux dimensions de l’image

Layer to Image Size

Échelle et taille du calque

Scale Layer

Découper la sélection

Crop to Selection

Découpage automatique du calque

Autocrop Layer

Français

Anglais

Balance des couleurs

Color Balance

Teinte-Saturation

Hue-Saturation

Colorier

Colorize

Luminosité-Contraste

Brightness-Contrast

Seuil

Treshold

Niveaux

Levels

Courbes

Curves

Postériser

Posterize

Désaturer

Desaturate

Inverser

Invert

Inversion de valeur

Value Invert

Utiliser GEGL

Use GEGL

Auto
Égaliser
Balance des blancs
Étendre le contraste
Étendre TSV
Normaliser
Renforcer les couleurs

Auto
Equalize
White Balance
Stretch Contrast
Stretch HSV
Normalize
Color Enhance

Composants
Composer
Décomposer
Mixeur de canaux
Recomposer

Components
Compose
Decompose
Channel Mixer
Recompose

Mappage
Définir la palette
Réorganiser la palette des couleurs
Application de dégradé
Application de palette
Colorier à partir d’un échantillon
Échanger deux couleurs
Psychédélique
Rotation des couleurs

Map
Set Colormap
Rearrange Colormap
Gradient Map
Palette Map
Sample Colorize
Color Exchange
Alien Map
Rotate Colors

Informations
Histogramme
Analyse colorimétrique
Moyenne du bord
Palette lissée

Info
Histogram
Colorcube Analysis
Border Average
Smooth Palette

Coloriser

Colorify

Couleur vers alpha

Color to Alpha

Maximum RVB

Maximum RGB

Ôter les « pixels chauds »

Hot

Collection de filtres

Filter Pack

Retinex

Retinex

Français

Anglais

Outils de sélection
Sélection rectangulaire
Sélection elliptique
Sélection à main levée
Extraction de premier-plan
Sélection contiguë
Sélection par couleur
Ciseaux intelligents

Selection Tools
Rectangle Select
Ellipse Select
Free Select
Foreground Select
Fuzzy Select
By Color Select
Intelligent Scissors

Outils de peinture
Remplissage
Dégradé
Crayon
Pinceau
Gomme
Aérographe
Calligraphie
Clonage
Correcteur
Clonage en perspective
Flou / Netteté
Barbouiller
Éclaircir / Assombrir

Paint Tools
Bucket Fill
Blend
Pencil
Paintbrush
Eraser
Airbrush
Ink
Clone
Heal
Perspective Clone
Blur / Sharpen
Smudge
Dodge / Burn

Outils de transformation
Alignement
Déplacement
Découpage
Rotation
Mise à l’échelle
Cisaillement
Perspective
Retourner

Transform Tools
Align
Move
Crop
Rotate
Scale
Shear
Perspective
Flip

Outils de couleurs
Balance des couleurs
Teinte-Saturation
Colorier
Luminosité-Contraste
Seuil
Niveaux
Courbes
Postériser
Désaturer

Color Tools
Color Balance
Hue-Saturation
Colorize
Brightness-Contrast
Treshold
Levels
Curves
Posterize
Desaturate

Chemins

Paths

Pipette à couleurs

Color Picker

Zoom

Zoom

Mesure

Measure

Texte

Text

Action GEGL

GEGL Operation

Boîte à outils

Toolbox

Couleurs par défaut

Default Colors

Échanger les couleurs

Swap Colors

Français

Anglais

Répéter le dernier

Repeat Last

Réafficher le dernier

Re-Show Last

Réinitialiser tous les filtres

Reset all Filters

Flou
Flou cinétique
Flou gaussien
Flou gaussien sélectif
Flou mosaïque
Flou
Pixéliser

Blur
Motion Blur
Gaussian Blur
Selective Gaussian Blur
Tilable Blur
Blur
Pixelize

Amélioration
Anti-parasites
Anti-traînées
Augmenter les contrastes
Désentrelacer
Filtre NL
Lissage
Renforcer la netteté
Suppression des yeux rouges

Enhance
Despeckle
Destripe
Unsharp Mask
Desinterlace
NL Filters
Antialias
Sharpen
Red Eye Removal

Distorsions
Change une colonne ou rangée sur deux
Coin de page
Coordonnées polaires
Courber
Déformation interactive
Déplacer
Distorsion de lentille
Fenêtre avec stores
Gravure
Mosaïque
Onduler
Propagation de valeur
Relief
Tourner et aspirer
Trame d’imprimerie
Vagues
Vent
Vidéo

Distort
Erase Every Other Row*
Pagecurl
Polar Coordinates
Curve Bend
IWarp
Shift
Lens Distortion
Blinds
Engrave
Mosaic
Ripple
Value Propagate
Emboss
Whirl and Pinch
Newsprint
Waves
Wind
Vidwo

Ombres et lumières
Éblouissement graduel
Effet d’éblouissement
Effets d’éclairage
Étinceler
Supernova
Effet Xach
Ombre en perspectie
Ombre portée
Carreaux de verre
Lentille optique

Light and Shadow
Gradient Flare
Lens Flare
Lighting Effects
Sparkle
Supernova
Xach Effect
Perspective
Drop Shadow
Glass Tile
Apply Lens

Bruit
Brouillage RVB
Brouillage TSV
Éparpiller
Jeter
Mélanger
Piquer

Noise
RGB Noise
HSV Noise
Spread
Hurl
Slur
Pick

Détection de bord
Contour
Différence gaussienne
Laplace
Néon
Sobel

Edge-Detect
Edge
Difference of Gaussians
Laplace
Neon
Sobel

Génériques
Dilater
Éroder
Matrice de convolution

Generic
Dilate
Erode
Convulation Matrix

Combiner
Film
Superposer selon profondeur

Combine
Filmstrip
Depth Merge

Artistiques
Cubisme
Dessin au crayon
Effet de toile
GIMPressionist
Lueur douce
Peinture à l’huile
Photocopie
Prédateur
Tisser
Tresser
Van Gogh (LIC)

Artistic
Cubism
Cartoon
Apply Canvas
GIMPressionist
Softglow
Oilify
Photocopy
Predator
Clothify
Weave
Van Gogh (LIC)

Décor
Ajouter un biseau
Ajouter une bordure
Bordure inégale
Coins arrondis
Patron de chromage
Patron de gravure
Pellicule photo
Taches de café
Vieille photo

Decor
Add Bevel
Add Border
Fuzzy Border
Round Corners
Stencil Chrome
Stencil Carve
Slide
Coffe Stain
Old Photo

Mappage
Décaler
Déplacer selon une carte
Fractaliser
Illusion
Morceaux de papiers
Petits raccords
Plaquer sur un objet
Raccorder
Rendre raccordable
Repoussage d’après une carte

Map
Warp
Displace
Fractal Trace
Illusion
Paper Tile
Small Tiles
Map Object
Tile
Make Seamless
Bumpmap

Rendu
Nuages
Brouillage uni
Fog
Nuages par différence
Plasma

Nature
Flammes
Fractaliser

Motif
Damier
Explorateur CML
Grille
Labyrinthe
Motifs de diffraction
Puzzle
Qbiste
Sinus

Circuit
Créateur de sphère
Explorateur de fractales
Figures géométriques (GFig)
Lave
Ligne Nova
Spirographe

Render
Clouds
Solid Noise
Fog
Difference Clouds
Plasma

Nature
Flame
IFS Fractal

Pattern
Checkerboard
CML Explorer
Grid
Maze
Diffraction Patterns
Jigsaw
Qbist
Sinus

Circuit
Sphere Designer
Fractal Explorer
GFig
Lava
Line Nova
Spyrogimp

Web
Aplatir à moitié
Image cliquable Web
Slice

Web
Semi-Flatten
Image Map
Slice

Animation
En flammes
Globe tournant
Mélanger
Ondulation
Vagues
Désoptimiser
Optimiser (différence)
Optimiser (pour GIF)
Rejouer l’animation

Animation
Burn-in
Spinning Globe
Blend
Rippling
Waves
Unoptimize
Optimize (Differene)
Optimize (for GIF)
Playback

Alpha vers logo
Basique II
Basique I
BD
Biseau graduel
Bovination
Chaud rougeoyant
Chrome
Contour 3D
Craie
Gravure au burin
Givré
Glacé
Lueur extérieure
Mélangé
Métallique froid
Néon extérieur
Néon
Texturé
Trace de particule

Alpha to Logo
Basic II
Basic I
Comic Book
Gradient Bevel
Bovination
Glowing Hot
Chrome
3D Outline
Chalk
Chip Away
Frosty
Glossy
Alien Glow
Blended
Cool Metal
Alien Neon
Neon
Textured
Particle Trace

Python-Fu
Console

Python-Fu
Console

Script-Fu
Actualiser les scripts
Console
Démarrer le serveur

Script-Fu
Refresh Scripts
Console
Start Server

Français

Anglais

Groupes de fenêtres récemment fermés

Recently Closed Docks

Fenêtres amcrables
Options des outils
État du périphérique
Calques
Canaux
Chemins
Palette des couleurs indexées
Histogramme
Éditeur de sélection
Navigation
Historique d’annulation
Pointeur
Points d’échantillonnage
Couleurs
Brosses
Motifs
Dégradés
Palettes
Polices
Presse-papiers
Images
Historique des documents
Modèles
Outils
Console d’erreurs

Dockable Dialogs
Tool Options
Device Status
Layers
Channels
Paths
Colormap
Histogram
Selection Editor
Navigation
Undo History
Pointer
Sample Points
Colors
Brushes
Patterns
Gradients
Palettes
Fonts
Buffers
Images
Document History
Templates
Tools
Error Console

Boîte à outils

Toolbox

Français

Anglais

Aide

Help

Aide contextuelle

Context Help

Conseil du jour

Tip of the day

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About

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Infos et ressources utiles pour le gimpeur Tutoriels externes et communautés

Tutoriels externes et communautés

Correspondances français-anglais

Tutoriels externes et communautés

Vous cherchez des tutoriels ou des communautés de gimpeurs ? Je regroupe ici les liens de différents sites que je connais ou que j'ai trouvé sur le Web. Ce listing sera régulièrement mis à jour à mesure qu’on me propose d’autres sites ou que j’en découvre de nouveaux.

Nom du site

Langue

Caractéristiques

GimpFr

Français

Site officiel francophone - ressources et liens.
Note : l’ancien domaine était gimp-fr.org, mais il a changé pour gimpfr.org, donc faites attention à ne pas vous tromper !

LinuxGraphic

Français

Site dédié au graphisme libre 2D et 3D. Une section est consacrée à GIMP.

Gimp Attitude

Français

La plus grande communauté francophone dédiée à GIMP. La plupart des genres sont abordés, mais la photographie et le peinture virtuelle sont les plus fréquents. Des ressources et des tutoriels (via le site-partenaire GA-Tuto) s’y trouvent également. Ne vous fiez pas à la page d'accueil qui n'est pas à jour, le forum est encore actif.

Projet GIMP

Français

Communauté de support avec tutoriels et service de formation. Davantage spécialisé en techniques de signatures, mais certains membres pratiquent d’autres genres.

Kloobik

Français

Tutoriels pour Gimp traitant principalement de la photographie artistique, avec une communauté.

CrystalXP.net

Français et anglais

Communauté graphique spécialisée dans les effets « crystal » - Tutoriels et support pour plusieurs logiciels dont GIMP (certains ont été faits pour d'anciennes versions).

Gimp4you

Français

Tutoriels sous licence Creative Commons. Il est recommandé d’avoir quelques bases pour les suivre.

Yeccoe

Français

De nombreux tutoriels pour diverses applications, dont GIMP, pour tous les niveaux.

Gimp-Session

Français

Des tutoriels pour différents niveaux, dont un tutoriel vidéo présentant l’interface de GIMP. Tous les articles sont sous licence GNU Free Documentaiton License.

Ishimaru Design

Français et anglais

Mon site perso, où je tiens une page où j’affiche mes tutoriels GIMP à partir du forum.

Webring francophone de Gimp

Français

Page Web regroupant différents sites de tutoriels et ressources Gimp et les communautés dédiées à Gimp ou au logiciel libre qui participent volontairement au webring.

Tuto-Gimp

Français

Bien que ce site soit en principe fermé, son nom de domaine en .com étant expiré, vous pouvez quand même retrouver plusieurs tutos vidéos réalisés par l’auteur du site, ainsi que des tutoriels écrits réalisés par les membres. Ces tutoriels datent principalement des versions 2.4 et 2.6.

GIMPons

Français et anglais

Pleins de tutoriels, pour tous les genres, de la création pure à la photomanipulation en passant par le scrapbooking.

Infetech

Français

Site d’informatique, avec des tutoriels pour plusieurs logiciels dont GIMP. Certains tutos datent de versions antérieures à 2.6.

Webdesign-Tutoriaux

Français

Site de tutoriels pour des logiciels divers, dont GIMP.

DeviantART

Anglais

L’incontournable pour trouver des milliers de brosses GIMP et Photoshop dans tous les styles !

Gimpiste-tuto

Français

Chaîne Youtube renfermant pleins de tutoriels vidéo dédiés à Gimp.

GIMP Plugin Registry

Anglais

C’est LA référence pour trouver des greffons et scripts pour GIMP !

Gimpusers

Anglais

Communauté anglophone dédiée à Gimp. Vous y trouverez de nombreux tutoriels, en anglais.

Gimp Usergroup

Anglais

Communauté anglophone avec pleins de tutoriels classés par catégories. Ces tutoriels datent pour la plupart d’anciennes versions de Gimp, donc certaines choses peuvent différer avec votre version.

GIMP Forum

Anglais

Forum anglophone dédié à GIMP

IgloOps

Français

Blogue qui parle d'un peu de tout dans le domaine info-geek, mais il y a quelques tutoriels GIMP intéressants.

1point2vue

Français

Site consacré à la photographie laissant une bonne place à GIMP

Le blog à J

Français

De nombreux tutoriels trouvés sur différents sites, réunis dans une seule page

NetProf

Français

Site consacré aux cours vidéo gratuits, dont quelques tutoriels vidéos sont consacrés à GIMP

Étude GIMP

Français

Des tutoriels portant autant sur les bases et outils que sur les filtres.

N’hésitez pas à mettre ce chapitre dans vos marque-pages pour pouvoir y revenir directement au besoin ! Et n’hésitez pas non plus à utiliser les commentaires pour proposer des sites qui ne sont pas présents dans le tableau listant les sites traitant de Gimp.

Ce tutoriel est en cours de rédaction, donc surveillez régulièrement pour de nouveaux chapitres.
Vous pouvez suivre l’évolution du cours sur ce lien : http://www.siteduzero.com/forum-83-628 [...] gimp-2-6.html

Nous vous remercions de l’attention que vous portez à notre tutoriel.

Merci à…
Et la suite ?

Après la refonte du cours, voici ce que je prévois faire :


Correspondances français-anglais