"Affiches publicitaires, mannequins sans défaut, effets spéciaux modernes et réalistes... C'est incroyable tout ce qu'on peut faire avec la technologie de nos jours !" Et si on faisait en sorte que ce soit vous qui réalisiez toutes ces belles choses ? :-°
Je ne me moque pas de vous, je suis même très sérieux ! Figurez-vous que la majorité des images que vous pouvez apercevoir dans la rue ou sur internet est issue d'un seul et même logiciel. Je veux parler de ce logiciel dont le nom ne vous est sûrement pas inconnu, Adobe Photoshop !
A qui s'adresse ce cours ? À vous, cher novice qui trouvez le logiciel trop complexe malgré de multiples tentatives, mais aussi bien entendu à toute personne souhaitant découvrir pour la première fois le logiciel dont la réputation n'est plus à faire.
Ce cours, articulé autour de trois thèmes d'apprentissage, se veut progressif et adapté à votre niveau. Non seulement mon objectif est que votre lecture vous permette d'accroitre vos performances et vos connaissances dans le domaine de l'infographie, mais il est aussi qu'à la fin de ce cours, vous vous sentiez « moins débutant » et plus à l'aise avec les notions que nous évoquerons tout au long du cours. A ce titre, il est évident qu'aucune notion en graphisme n'est exigée.
Voici un bref récapitulatif de ce que nous aborderons dans ce tutoriel :
Maitrise des outils de Photoshop
Découverte des principales fonctionnalités du logiciel
L'art de la retouche photographique
Création d'une illustration ainsi que d'une affiche publicitaire, de A à Z.
Conception et réalisation du design de votre site
Acquisition du vocabulaire et des termes techniques liés à l'infographie
Des travaux pratiques pour faire un point sur vos connaissances
Des fichiers à télécharger tout au long du cours pour une pratique régulière.
Je dois vous avertir que je travaillerai sur la dernière version en date de Photoshop (CS5). Si votre version est suffisamment récente, vous pourrez a priori suivre le cours correctement. A noter toutefois que certains outils ne sont accessibles qu'à partir de la version CS4 du logiciel, ne soyez alors pas étonnés si je venais à les traiter. ;)
- - Quatre premières images respectivement réalisées par Clems et sp0z.
Pour leur contribution, je tiens à remercier ici-même victor, qui m'a généreusement fourni une partie des photos que vous trouverez dans ce tutoriel, ainsi que SimSonic, qui suit ce cours depuis le début et fournit un travail remarquable de validation.
Si vous avez décidé de suivre ce cours, c'est que vous avez probablement entendu parler d'Adobe Photoshop et que vous souhaiteriez l'utiliser pour construire des projets.
Quelque chose me dit que certains d'entre-vous veulent apprendre la retouche de photos (ah, ces satanés yeux rouges !), que d'autres aimeraient créer des formes sophistiquées pour concevoir, par exemple, une affiche publicitaire ou encore une carte de visite, ou plus communément, je pense que la majorité d'entre-vous désire réaliser le graphisme d'un site internet, autrement dit son design. Eh bien, vous avez frappé à la bonne porte !
Bien entendu, je suis absolument incapable de développer votre esprit créatif et encore moins capable de faire de vous des Picasso modernes. Ce n'est pas là l'objectif de ce cours, et je pense d'ailleurs qu'il est techniquement impossible qu'un tel cours fonctionne. En revanche, la lecture de ce tutoriel vous permettra d'avoir les bons outils en main pour développer tout seul votre esprit créatif et ainsi réaliser les projets que vous voulez. Comme n'importe quel apprentissage, c'est en expérimentant que l'on apprend !
Avant d'utiliser un programme aussi complet que Photoshop, je vous propose une brève description du logiciel (mais alors très brève, hein).
Pour cela, je me suis aidé de la plus grande encyclopédie du web, Wikipédia pour ne pas la citer, dont les quelques textes suivants m'ont semblé suffisamment brefs et descriptifs.
Boitier Photoshop CS3
« Photoshop est un logiciel de retouche, de traitement et de dessin assisté par ordinateur ». Édité par Adobe Systems, il fait partie d'une longue suite logicielle touchant dans le domaine du multimédia qui est connue sous le nom d'Adobe Creative Suite (Photoshop, Illustrator, InDesign, Dreamweaver, Flash, entre-autres).
Il est surtout utilisé pour le traitement de photos numériques (ce que l'on appelle plus communément la retouche photographique), mais sert également à la création d'images.
"Reconnu principalement par les infographistes professionnels à travers sa puissante galerie de filtres et d'outils graphiques performants, il est maintenant enseigné dans les plus grandes écoles et est utilisé par une grande majorité des studios et agences de créations."
Infographie et graphisme, du pareil au même ?
Je le disais en début de cours, utiliser Photoshop relève du domaine de l'infographie. J'ai pu constater de par mon expérience que l'on confondait très souvent le graphisme et l'infographie. S'ils recouvrent et définissent une même discipline, on distingue l'un de l'autre par les outils dont on fait usage.
Le graphisme désigne l'activité qui consiste à créer, choisir et utiliser des éléments graphiques (dessins, caractères typographiques, photos, couleurs, etc.) pour élaborer un objet de communication et/ou de culture.
L'infographie, quant à elle, est définie comme étant le graphisme combiné à l’utilisation d'un ordinateur et des logiciels prévus à cet effet. En fait, l'infographie, c'est du graphisme par informatique :) .
Pas de problème pour ce premier point, l'essentiel a été dit, on peut passer à la suite !
Avant de commencer quoi que ce soit, il vous faudra d'abord installer le logiciel sur votre ordinateur. Je m'adresse bien entendu à ceux qui ne l'ont pas encore fait. ;)
Vous êtes donc ici pour tenter d'acquérir le logiciel Adobe Photoshop. Pour l'obtenir, plusieurs moyens sont mis à votre disposition :
Vous souhaitez acheter le logiciel et être en possession d'un CD-Rom d'installation avec son boitier et son fascicule.
Vous désirez télécharger le programme, qu'il s'agisse de la version complète et payante ou de la version d'évaluation et gratuite.
Dans les deux cas, il vous faudra passer par le site internet officiel de la firme éditrice du logiciel à la plume, Adobe, par le biais duquel vous trouverez toutes les informations relatives à Photoshop ainsi que les liens menant à vos besoins.
Comme la plupart des logiciels de nos jours, il existe plusieurs versions améliorées de Photoshop. D'ailleurs, pour ceux que ça intéressent, je vous ai concocté un chapitre annexe où je présente brièvement les différentes versions connues du logiciel.
Bien entendu, vous téléchargerez ici la dernière version qui est proposée par Adobe, il s'agit de la version CS 5.
Téléchargement
Nous y voici. Que vous souhaitiez télécharger le logiciel dans sa version d'évaluation et que vous préfériez l'acheter ou le télécharger dans sa version complète, il vous faudra de toute manière passer par le site officiel de la firme qui édite le logiciel Photoshop, Adobe, dont voici l'adresse :
La première des choses à faire quand vous atterrissez sur le site, c'est de cliquer sur le lien Photoshop au niveau de la catégorie Produits en bas à gauche de la page.
Produits et solutions Adobe
Veillez à bien cliquer sur Photoshop et non sur Photoshop Éléments qui est une version très simplifiée du logiciel à la plume :) .
Une nouvelle page apparait alors dans laquelle figurent trois boites de logiciels.
Boitiers Photoshop CS5
Ce sont trois types de logiciels Photoshop.
La boite majoritairement composée de blanc (celle du milieu) représente le logiciel Photoshop le plus basique, le plus standard. Nous nous intéresserons particulièrement à celui-ci.
La boite bleue, quant à elle, représente le logiciel Photoshop CS5 EXTENDED. Il s'agit d'une version plus complète avec davantage d'outils, mais qui coûte forcément plus cher.
Enfin, la boite noire est la version LIGHTROOM 3 de Photoshop, une version destinée aux photographes et qui ne nous concerne donc pas :) .
Je vous invite à cliquer sur la boite du logiciel Adobe Photoshop CS5. Si vous désirez acquérir la version EXTENDED, je ne vous l'empêche pas, vous devez donc cliquer sur la boite bleue :) .
Quelle que soit le version choisie (j'ai personnellement décidé de prendre la version EXTENDED comme exemple, mais cela ne change rien), une nouvelle page arrive sous vos yeux.
Adobe Photoshop CS5 : acheter, màj, essai
Nous avons alors deux liens qui prennent l'apparence de boutons jaunes. Le premier permet d'acheter le logiciel (ou de le mettre à jour), l'autre de télécharger la version d'évaluation.
Je vous invite à cliquer sur le bouton qui vous intéresse. On va admettre pour le moment que vous souhaitez télécharger la version d'évaluation. En cliquant sur le bouton "Essayer", une petite liste déroulante fait son apparition.
Adobe Photoshop CS5 : essai
Le logiciel de gauche (boite bleue) est celui que nous souhaitons télécharger, à savoir Photoshop CS 5 EXTENDED (ou CS5 pour ceux qui n'ont pas choisi la version étendue). Veuillez par conséquent cliquer sur le bouton jaune Essayer lié au logiciel. Ne faites pas attention au lien menant vers le téléchargement de CS5 DESIGN PREMIUM ou CS5 DESIGN STANDARD, il s'agit d'un pack comprenant plusieurs logiciels de la suite Adobe.
Lorsque vous avez cliqué sur le bouton jaune Essayer en dessous du nom du logiciel que vous désirez télécharger, une nouvelle fenêtre apparait.
Adobe Photoshop CS5 : essai
Il s'agit d'une liste déroulante dans laquelle figurent la langue du logiciel, le système d'exploitation de votre ordinateur et enfin, l'espace que prend le logiciel sur votre disque dur. A vous de choisir quelle version correspond à votre ordinateur ;) . Personnellement, je parle Français et je suis sous Windows :) .
Cliquez ensuite sur ce bouton pour commencer le téléchargement.
Créer un nouveau compte
A moins que vous disposiez déjà d'un compte personnel sur le site Adobe, ce dernier vous demandera d'en créer un pour pouvoir télécharger Photoshop. C'est une procédure obligatoire mais qui est plutôt rapide. Cette nouvelle petite page apparait alors :
Adobe Photoshop CS5 : compte
Si vous disposez déjà d'un compte, veuillez entrer vos identifiants dans la partie droite de la fenêtre qui est prévue à cet effet. Si vous êtes nouvel utilisateur, je vous invite à cliquer sur le bouton Créer un compte Adobe. Je peux vous affirmer, sans prendre aucune responsabilité, que les informations que vous indiquerez resteront confidentielles et en sécurité sur le site d'Adobe. Pis, vous voyez bien tous les avantages que vous aurez à le faire, Adobe ne se prive pas de tout vous énumérer :D .
Adobe Photoshop CS5 : inscription
Renseignez les champs puis cliquez sur le bouton Continuer :) . Vous laisserez apparaitre une nouvelle petite page ainsi qu'une nouvelle fenêtre pour télécharger le logiciel :
Adobe Photoshop CS5 : essai
1. Fenêtre liée au téléchargement.
Adobe Photoshop CS5 : téléchargement
2. Fenêtre pour télécharger Photoshop
La fenêtre liée au téléchargement (1) vous permet de procéder au téléchargement du logiciel si celui-ci ne s'est pas automatiquement lancé. Il vous faudra cliquer sur le lien Enregistrer le fichier de la fenêtre de téléchargement (2).
Vous devez ensuite choisir un dossier de votre ordinateur dans lequel le fichier va être installé. Attention : il ne s'agit pas d'installer le logiciel mais seulement d'y installer le fichier SETUP (c'est-à-dire la source du logiciel) permettant ensuite d'installer réellement le dit-logiciel.
Une fois toutes ces étapes passées, il ne vous reste plus qu'à installer le logiciel. Cela se passe exactement pareil que pour tous les autres logiciels donc je vais éviter toutes les captures d'écran et compagnie, j'ose espérer que vous vous en sortirez tout seuls :p .
Je souhaite acheter le logiciel !
Sapristi, je vous avais oublié, milles excuses ! Mais attendez, ça veut dire que vous en êtes toujours ici, vous :D :
Adobe Photoshop CS5 : acheter, màj, essai
Bon, et bien c'est pas compliqué, comme vous allez acheter le logiciel, il va falloir que vous cliquiez sur le bouton Acheter/Mettre à jour. Cet onglet ouvre cette petite page :
Adobe Photoshop CS5 : acheter, màj
Comme pour vos camarades du dessus, nous nous intéresserons à la boite bleue. Il vous faudra alors cliquer sur le bouton Acheter pour laisser place à cette nouvelle fenêtre :
Adobe Photoshop CS5 : acheter
Il s'agit de l'interface de la boutique Adobe. Comme vous êtes ensuite guidé tout au long de votre achat, je crois sincèrement que vous n'avez plus besoin de moi pour la suite des évènements. Tout vous sera expliqué, vous n'aurez plus qu'à inscrire les différentes informations qui vous seront demandées puis qu'à... payer :D .
Purée, tu m'avais dit que Photoshop coûtait environ 1000€ ! Si j'avais su que c'était presque 1500€ dis-donc...
La page ci-dessous présente la zone d'achat du logiciel Adobe Photoshop CS 5 EXTENDED. C'est la raison pour laquelle il est plus cher. La version standard du logiciel coûte environ 400€ moins cher, regardez :
Votre téléchargement est terminé ? Veuillez ouvrir et découvrir votre nouveau joujou. ^^
Paramétrer votre espace de travail
L'espace de travail, c'est ce que vous pouvez voir en premier à l'ouverture de Photoshop. Il s'agit de l'interface du logiciel, c'est-à-dire cet horrible fond gris et les fenêtres de gauche et de droite (avec tous les petits boutons qui font peur aux débutants :D ).
C'est dans cet espace de travail que tout se passe, ici que nous passerons le plus clair de notre temps. Il s'agit métaphoriquement du bureau de travail sur lequel les infographistes dessinent et là où sont disposés gomme, crayons de couleur et feuilles blanches (entre-autres bien entendu).
Mais alors, comment se présente cet espace de travail ? Est-ce qu'il est vraiment pertinent d'en faire la comparaison avec un bureau de travail réel ? C'est ce que nous allons tenter de démontrer.
Nous le subdiviserons en 5 morceaux, chacun d'eux étant rempli d'une couleur spécifique sur l'image ci-dessus.
1. Barre des menus : cette série de boutons va nous être utile pour ouvrir, enregistrer, fermer, éditer et modifier un document. Je suis d'ailleurs convaincu que certains boutons vous sont déjà familiers, ceux-là reviennent souvent dans n'importe quel logiciel. ;)
Fichier : dans ce menu, vous serez surtout amenés à utiliser les fonctionnalités d'enregistrement, d'ouverture et de fermeture de fichier. Il permet par ailleurs d'imprimer un document ou encore d'importer ou d'exporter un document. A noter que la partie suivante est exclusivement réservée à la sauvegarde de vos fichiers.
Édition : présente les fonctionnalités de base permettant de travailler sur notre document. Le célèbre "copier/couper/coller", ou encore la fonction "Annuler" pour revenir en arrière en cas d'erreur. A celles-ci s'ajoutent d'autres fonctionnalités et notamment celles des transformations pour lesquelles deux chapitres ont été consacrés.
Image : ce menu s'avèrera particulièrement utile dans ce cours. Nous passerons par lui pour définir ce que l'on appelle un mode à notre zone de travail (RVB, CMJN, Niveaux de gris, ... plus d'infos dans la partie suivante), mais aussi pour faire quelques réglages, quelques retouches, modifier la taille de nos images et zones de travail, etc. Un programme assez chargé mais absolument passionnant !
Calque : ce terme ne devrait pas vous aider à deviner le contenu de ce menu puisqu'il s'agit d'une notion propre à Photoshop et aux logiciels du même genre. Cela dit, rien ne m'empêche de vous en toucher un mot rapidement. Dans ce menu, nous allons avoir la possibilité de travailler avec les calques comme aucun autre menu ne nous le permettra : création, suppression, duplication, association, masques, réglages, remplissage, pixellisation, ... Autant de termes que vous maitriserez à la fin de ce cours tant nous aurons recours à ce menu.
Sélection : cela regroupe toutes les fonctionnalités relatives à la sélection. Les outils de sélection, que vous utiliserez à partir du cinquième chapitre de ce cours et dont vous allez avoir un aperçu d'ici quelques instants, font partie intégrante du logiciel Photoshop et pour preuve, ils disposent de leur propre menu !
Filtre : ah, les filtres ! Qui n'en a jamais entendu parler ? Vous ? C'est pourtant connu, il s'agit d'effets spéciaux à appliquer sur vos images pour leur donner un rendu tout à fait différent de leur aspect de base. Il existe différents types de filtres et sont particulièrement puissants. Techniquement, cela ne demande aucune compétence de les utiliser puisqu'il suffit de choisir le filtre à appliquer, et de modifier ses paramétrages jusqu'au résultat souhaité. Et comme il en existe un nombre assez conséquent, j'ai décidé de ne pas approfondir le sujet dans ce tutoriel. Si vous souhaitez en savoir davantage, je vous invite à faire des recherches sur la toile, le web regorge de cours et ressources à ce sujet.
Affichage : comme son nom l'indique, les paramètres d'affichage sont concentrés dans ce menu. Nous n'aurons pas nécessairement besoin d'utiliser les fonctions qui y figurent, hormis le zoom, assurément. Du reste, elles ne nous seront pas utiles dans ce cours.
Fenêtre : ce menu permet de paramétrer votre espace de travail, en ce sens que vous serez en mesure de décider quelle fenêtre faire apparaitre/disparaitre lorsque vous travaillez sur un document. Il s'agit du premier menu que nous allons véritablement utiliser, cela arrive dans quelques instants.
Enfin, le menu "Aide", que l'on retrouve dans 99,9% des logiciels, vous sera utile en cas de pépin. Cela vous mènera à coup sûr vers une documentation fournie avec le logiciel Photoshop, de quoi vous guider en cas de problème.
2. Barre d'options des outils : Nous utiliserons les fonctionnalités de cette barre pour définir une ou plusieurs options spécifiques aux outils de notre logiciel afin de les paramétrer.
3. Boîte à outils : cette petite fenêtre constitue notre stock d'outils, autrement dit la trousse dans laquelle nous trouverons paire de ciseaux, pinceaux, crayons de couleur, gomme et j'en passe.
4. Palettes flottantes : la zone de couleur orange encadre ce que l'on appelle les palettes flottantes, autrement dit ce sont des petites fenêtres que l'on dispose à l'intérieur de l'espace de travail et à partir desquelles nous aurons accès à la majorité des fonctionnalités dont nous disposons avec Photoshop. Parmi elles, je peux vous citer l'historique, les calques, les couleurs, le navigateur et... la boite à outils ! Oui, oui, la boite aussi est une palette flottante dans la mesure où l'on peut la déplacer à notre guise dans l'espace de travail.
5. Palettes flottantes masquées (raccourcis) : cette zone accueille et recense les raccourcis des palettes flottantes. Le principe est simple : vous déposez toutes les palettes flottantes que vous désirez à l'intérieur de cette petite zone puis elles se transforment en de petites vignettes que vous n'aurez alors plus qu'à "déplier" pour leur faire reprendre une apparence "normale" (comme celles de la partie orange de l'espace de travail ci-dessus, c'est-à-dire que le contenu de la palette devient visible). Ces raccourcis sont très utiles car ils permettent de gagner en lisibilité mais aussi en accessibilité : imaginez s'il fallait afficher en intégralité toutes les palettes flottantes dont nous aurons besoin pour travailler, on n'aurait plus de place et on ne s'en sortirait pas ! Pour afficher le contenu d'une palette miniaturisée, il suffit de cliquer sur la petite vignette qui lui correspond.
Il y a un tas d'outils, je ne réussirai jamais à m'en souvenir !
Il n'est pas nécessaire de s'en souvenir pour l'instant. Le moment venu, vous pourrez vous reporter à ces quelques explications en guise de piqûre de rappel, si certaines d'entre-elles vous échappent. Enfin, si ça peut vous rassurer, nous n'allons pas tout voir dans ce cours. Il y a effectivement trop de choses pour que l'on puisse toutes les passer en revue.
Dans la boite à outils, les fonctionnalités sont classées par catégorie afin de nous faciliter la tâche. C'est d'ailleurs sur cette lignée que j'ai construit le plan de ce cours : dans un premier temps, nous étudierons les outils de base liées aux premières manipulations fondamentales sur Photoshop : la sélection, le recadrage ou encore le détourage. Ensuite, nous utiliserons les outils permettant de retoucher des photos et enfin, nous nous essayerons aux outils de création. Je vous ai confectionné un petit schéma, qui vous éclairera sur la nature de chaque outil.
Espace de travail - Outils
La boite à outils a plus d'un tour dans son sac : si elle est formée par 4 catégories, certains outils sont eux-mêmes classés par famille et n'apparaissent qu'à condition de faire un clic droit sur l'outil visible.
Espace de travail - Outils supplémentaires
(Ar)ranger son espace de travail
Il est important de prêter attention à la disposition des éléments dans l'espace de travail. Il s'agit tout simplement de travailler dans de bonnes conditions pour s'assurer un travail aussi optimal que possible. Nous allons donc faire un peu de rangement et ne garder que ce dont on aura vraiment besoin. Outre le côté pratique, soigner la présentation de son espace de travail permet une bonne visibilité. Comme dans beaucoup d'autres domaines, travailler dans de bonnes conditions est un point essentiel en infographie et je ferai le maximum pour vous en convaincre, comptez sur moi. ;)
L'espace de travail que vous trouverez par défaut à l'ouverture du logiciel ne me parait pas suffisamment adapté pour nous qui sommes ici pour débuter, si bien que l'on va y apporter quelques modifications mineures afin de le rendre un peu plus intuitif, clair et donc accessible.
Si je n'étais pas l'auteur de ce cours, je vous dirais d'organiser votre espace de travail comme bon vous semble, tant que vous vous sentez à votre aise pour bosser. Après tout, c'est votre problème si vous êtes bordélique. :-° Mais je vais tout de même vous conseiller d'adopter un nouvel espace de travail. Au programme : nouvelle disposition des éléments et ajout des palettes flottantes que nous utiliserons tout au long de ce cours. Cela vous permettra à la fois de vous y retrouver plus facilement avec mes exemples et mes explications dans la suite du cours, à la fois d'obtenir un espace de travail fonctionnel et présentable.
Avant de commencer notre petit nettoyage, notez que Photoshop nous suggère une série de quelques espaces de travail pré-disposés, tous conçus en fonction de disciplines et techniques de travail nécessitant une panoplie outils appropriée. Vous trouverez la liste de ces quelques espaces de travail en haut à droite de votre logiciel :
Espace de travail - Indispensables
Actuellement, vous êtes sur l'espace de travail par défaut, intitulé "Les indispensables" (référence aux outils et fonctionnalités les plus couramment utilisés). Vous pouvez basculer vers l'espace de travail nommé "Conception" en cliquant sur ce même bouton. Il s'agira d'un espace de travail dédié aux techniques de conception, comme son nom l'indique. Mais la liste est plus longue qu'elle n'y parait. En effet, en cliquant sur la double-flèche de droite, vous ferez apparaitre d'autres espaces de travail que vous êtes alors libre de choisir en cliquant dessus.
Espace de travail - Indispensables
Mais pas trop vite ! Rappelez-vous que j'avais pour idée de vous faire créer un espace de travail personnalisé, c'est-à-dire spécialement étudié pour vous et ce cours ;) .
Il est donc temps de nous atteler à la dure tâche qu'est la disposition des palettes flottantes. Tout d'abord, il va nous falloir sélectionner celles que nous souhaitons voir apparaitre dans notre espace de travail, le placement de chacune viendra après. Direction la barre des menus, où je vous invite à cliquer sur le bouton Fenêtre afin que le menu apparaisse. Veuillez ensuite cocher les éléments suivants en cliquant simplement dessus avec le curseur de votre souris :
Espace de travail - Fenêtres
Veillez à bien sélectionner toutes les palettes indiquées sur l'image ci-dessus. Attention : inutile de vous alarmer si vous n'apercevez pas la petite encoche
à côté du nom de toutes les palettes où vous viendrez de cliquer (par exemple : Historique). En cliquant dessus, vous avez simplement réussi à créer son raccourci qui se trouve maintenant à l'intérieur de la fameuse zone prévue pour accueillir les petites vignettes correspondantes. Ainsi, votre espace de travail doit ressembler à cela une fois que vous avez cliqué sur toutes les fenêtres indiquées ci-dessus dans le menu Fenêtre :
La moitié du travail a déjà été abattue, c'est bientôt fini :D . La prochaine étape consiste à disposer nos palettes flottantes comme j'avais prévu de vous le faire faire tout à l'heure. Nous avons plusieurs objectifs :
Retirer la palette flottante Réglages actuellement située à droite puis créer son raccourci.
"Déplier" les palettes flottantes Historique et Navigation puis les disposer à droite du logiciel, avec les palettes flottantes Couleur et Calques.
Allons-y étape par étape et commençons par retirer la palette Réglage. La procédure est plutôt simple (un peu comme tout ce qui va suivre d'ailleurs !), je vais vous demander de cliquer sur la partie supérieure grise foncée de la fenêtre, à côté de l'onglet "Masques".
Espace de travail
Maintenez le clique sur cette barre grise tout en déplaçant votre curseur vers la gauche : la fenêtre se détache alors, devient légèrement transparente et "suit" vos mouvements de souris. Placez la palette à l'intérieur de la zone à raccourcis, en prenant soin de rester proche des vignettes déjà existantes afin de laisser apparaitre un petit trait bleu, signe que votre palette est prête à être déposée et transformée en vignette. Vous n'avez plus qu'à relâcher le clic et le tour est joué ;) :
Espace de travail - Trait bleu de dépôt
Bon, la palette Réglage, c'est fait ! On va maintenant procéder à l'envers : on va déplacer les petites vignettes correspondant aux palettes Historique et Navigation pour les "déplier" et les insérer à droite, en compagnie des palettes Couleur et Calques. Pfiou, c'est pas de tout repos ! :p
Maintenant que vous savez comment déplacer une palette flottante, je n'ai qu'une indication à vous fournir pour les vignettes. Il va vous falloir maintenir le clic au niveau des deux traits formés de pointillés situés, ici aussi, dans la partie supérieure de la vignette :
Espace de travail - Zoom
Si vous ne les voyez pas même après ça, je ne sais pas ce qu'il vous faut :lol: !
Dernière de chez dernière étape : déplacer une bonne fois pour toute les deux vignettes. L'idéal à mon sens serait que vous mettiez la palette Navigation tout en haut (n'oubliez pas d'attendre l'apparition du trait bleu sans quoi cela ne fonctionnera pas) et la palette Historique entre Couleur et Calques. Ainsi, vous devriez obtenir un espace de travail tout beau, tout propre ! :D
Vous pouvez enregistrer cet espace de travail en cliquant sur la double-flèche >> qui affiche la série d'espaces de travail pré-disposés offerte par Photoshop, puis en cliquant sur le bouton Nouvel espace de travail....
Espace de travail - Nouveau
Vous ferez alors apparaitre la fenêtre suivante...
Espace de travail - Nouveau
Choisissez un titre (Nom :) et cochez Menus. Enfin, cliquez sur Enregistrer pour finaliser la sauvegarde de votre espace de travail.
Nous y sommes enfin ? Vous êtes donc équipés pour travailler sur le topissime, que dis-je, l'énormissime PHOTOSHOP :D ! (J'imagine que j'en fais peut-être un p'tit peu trop...)
Le premier chapitre de ce cours est maintenant terminé. Les notions que vous venez d'acquérir vous permettront d'assimiler plus facilement les informations qui suivent dans la mesure où vous allez comprendre ce que vous faites. :) (Ne rigolez pas, le cas contraire n'est pas rare !).
Le prochain chapitre suit logiquement ce que nous venons de découvrir. Au programme : création et édition d'un nouveau document ! Et un petit bonus pour finir, avec l'apparition de notre première « minute théorique ».
Avant de penser "effets spéciaux", "dégradés de couleur", "formes", "design", enfin bref, tout ce qui se rapporte de près comme de loin de l'infographie à proprement dire, nous devons préparer le terrain.
Quoi o_O ?! Mais, on l'a pourtant déjà préparé notre espace de travail, on ne fait que ça depuis le début d'ailleurs :-° ...
Oh, non :D !
Jusqu'à maintenant, nous avons juste cherché à nous conditionner. Nous avons donc pris le temps d'organiser notre espace de travail de sorte à ce que l'on puisse bosser correctement, avec tous les outils dont nous aurons continuellement besoin tout au long de ce cours. Cette étape passée, nous sommes fin prêts pour commencer. Mais pour commencer quoi que ce soit, il nous manque l'essentiel : un support. Bah oui, vous n'écrivez quand même pas sur la table quand vous dessinez à la maison, si ? ;)
Vous l'avez compris, je veux bien entendu parler de la feuille blanche sur laquelle nous allons pouvoir laisser parler notre créativité la plus sincère (en fait, je n'ose même pas imaginer ce que cela pourrait donner !). Sur Photoshop, cette feuille s'appelle "la zone de travail". Je vous le remets une deuxième fois histoire que ça s'imprègne bien parce que vous devez absolument connaitre ce mot :
ZONE DE TRAVAIL
Le problème avec la zone de travail, c'est qu'on la confond trop souvent avec l'espace de travail. D'ailleurs, vous vous êtes certainement demandé si je ne m'étais pas trompé en employant ce nouveau terme ? Ils se ressemblent car leurs noms sont quasi-identiques, mais c'est pourtant leur seul vrai point commun, et j'espère que vous avez bien fait la part des choses vous aussi :
J'aime comparer l'espace de travail avec un bureau de travail réel. Il s'agit en effet de l'espace dans lequel sont disposés par exemple nos crayons et nos pinceaux (dans Photoshop, il s'agit des palettes flottantes comme la boite à outils et encore la palette Calques).
La zone de travail, c'est la feuille sur laquelle l'infographiste dessine. Il s'agit d'un élément à part entière qui compose l'espace de travail, au même titre que la boîte à outil. D'ailleurs, la zone de travail aussi est une palette flottante ! ;)
Créer une zone de travail et la paramétrer
Il est enfin temps de poser une nouvelle feuille blanche sur la table de travail, autrement dit créer une nouvelle zone de travail. Pour cela, je vais vous demander de cliquer sur le bouton Fichier qui se situe dans la barre des menus puis sur Nouveau. Vous pouvez passer par les raccourcis clavier : CTRL + N pour Windows, Command (ou Pomme) + N pour Mac.
Une nouvelle fenêtre fait son apparition, elle est intitulée "Nouveau".
On remarque au premier abord que cette fenêtre est majoritairement constituée de champs blancs déjà remplis (les champs, ce sont les petits rectangles blancs, à l'image de celui dans lequel il est écrit "Sans titre-1"). Il s'agit des valeurs liées aux différents paramètres de la zone de travail que nous sommes en train de créer (ex : "Nom :"). Nous allons être amenés à modifier ces valeurs afin de paramétrer une zone de travail propre à nos besoins. Nous allons alors, par exemple, lui définir un nom, une taille, etc.
Nous rencontrerons ce type de fenêtre plusieurs fois dans ce cours. Alors, pour que mes explications soient un tant soit peu structurées et afin de vous assurer une bonne lisibilité, je procèderai toujours point par point (ici, paramètre par paramètre), de haut en bas et de gauche à droite tout au long du cours, le tout présenté sous forme de tableau. C'est ce qui me semble être la présentation la plus convenable ;) .
En-tête
Définition
Nom
Titre de la zone de travail, celui que portera le fichier final une fois enregistré dans un dossier de votre ordinateur. Ici, il s'agit de "Sans titre-1".
Paramètre prédéfini
Liste dans laquelle figurent différents formats prédéfinis. On parle généralement de format pour désigner les dimensions d'une zone de travail ou bien même d'une image (c'est-à-dire sa largeur et sa hauteur, on y vient juste après). Pour la plupart, ce sont des formats "populaires", comme par exemple les formats A3 et A4 ou bien le format type d'une enveloppe traditionnelle. Le principe est simple, vous n'avez qu'à choisir un type de format parmi ceux qui vous sont proposés dans la liste puis cliquer sur "OK" et Photoshop s'occupe du reste ! :)
Largeur
Comme son nom l'indique, ce paramètre définit la largeur de la zone de travail. Pour la définir, il faut indiquer deux paramètres : une valeur et une unité. La valeur, c'est le chiffre ou le nombre que prend la mesure (on l'indique dans le champs blanc, là où il est écrit 500 dans l'image ci-dessus). L'unité, c'est la grandeur de référence pour mesurer. Par exemple, on dira que la largeur de ma zone de travail fait 500 (valeur) centimètres (unité). D'ailleurs, les unités les plus courantes en infographie sont certainement le pixel et le centimètre (ce dernier est d'ailleurs également très utilisé dans le milieu du bâtiment).
Hauteur
On retrouve quasiment le même paramètre ici, à l'exception que celui-ci définit la hauteur de la zone de travail. Pareil, on indique une valeur et une unité.
Résolution
Tout comme votre écran d'ordinateur, les images que l'on peut consulter à l'aide d'un outil informatique (ordinateur, téléphone portable, iPad...) sont toutes composées de petits carrés de couleur que l'on appelle pixels.
Un pixel n'a pas de taille bien définie. Pour déterminer la taille d'un pixel, il faut définir une résolution pour le représenter graphiquement. Il s'agit plus ou moins d'une échelle comme celles que l'on trouve dans une carte de géographie. Plus la résolution est élevée, moins les pixels sont gros (on s'éloigne). A l'inverse, plus la résolution est basse, plus les pixels sont gros car on se rapproche d'eux à l'échelle. Wikipédia nous le démontre avec cet exemple :
De gauche à droite, la résolution diminue.
La prochaine partie de ce chapitre traite justement des pixels et de la résolution, je vous invite donc à patienter quelques minutes.
Mode colorimétrique
Le mode colorimétrique définit le type d'organisation des couleurs pour une image. Par exemple, si je choisis le mode noir et blanc, je ne pourrai travailler qu'avec ces deux couleurs dans ma zone de travail (ainsi que leurs nuances, c'est-à-dire du gris); pas question d'y voir du jaune ou du rouge. Il existe un mode dédié à l'impression (le CMJN), d'autres auront davantage leur place pour le web, etc. Pour info, un chapitre est consacré aux modes RVB et CMJN dans la deuxième partie de ce cours, préparez-vous à "en voir de toutes les couleurs" ;) .
Contenu de l'arrière-plan
Sur Photoshop, on parle d'arrière-plan pour désigner le fond de la zone de travail. On peut paramétrer l'arrière-plan de trois manières différentes : on crée la zone de travail soit avec un fond blanc, soit avec un fond de couleur (Couleur d'arrière-plan), soit avec un fond sans couleur apparente (Transparent).
Blanc : l'arrière-plan sera naturellement... blanc (c'est celui que j'utilise le plus souvent).
Couleur d'arrière-plan : l'arrière-plan prend ici la "couleur d'arrière-plan" définie dans ce que l'on appelle la palette de couleurs. Nous reviendrons sur celle-ci un peu plus tard, inutile de s'étaler sur le sujet pour le moment.
Transparent : le fond de zone de travail est ici tout simplement transparent (comme du papier calque). Cela permet de travailler sans fond et vous verrez que c'est aussi l'un des fonds que l'on sera susceptibles d'utiliser dans le cours.
Au même titre que le centimètre qui s'abrège cm, veuillez prendre note que l'abréviation du pixel s'écrit px.
Par ailleurs, pour annoncer la taille d'une zone de travail, il existe un jargon qui facilite la tâche à bon nombre de graphistes. En effet, plutôt que de dire "la largeur de ma zone de travail est de 500 pixels et sa hauteur est de 600 pixels", on préfèrera dire "La taille de ma zone de travail est de 500*600px". On annonce en premier la largeur puis la hauteur du document, en prenant soin de séparer les deux par le signe de la multiplication et de finir par noter l'unité des deux valeurs, à savoir le pixel dans mon exemple.
Nous avons fait le tour, il est enfin temps de créer cette maudite zone de travail :D .
En-tête
Valeur (champs blanc)
Nom
Ma première zone de travail
Paramètre prédéfini
Presse-papiers
Taille
500*300 px
Résolution
72 pixels/pouces
Mode colorimétrique
Couleurs RVB pour 8 bits
Contenu de l'arrière-plan
Blanc
Les fonctions avancées ne nous intéresseront pas dans ce cours ;) .
Une fois les paramètres définis, vous n'avez plus qu'à cliquer sur le bouton OK. Félicitations, Vous avez créé votre première zone de travail :) !
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
J'ajoute par la même occasion que vous pouvez créer plusieurs zones de travail en même temps. Si vous créez trois zones de travail par exemple, vous engendrerez l'apparition de petits onglets correspondant chacun à une zone de travail juste au-dessus de la zone de travail ouverte :
Enregistrer un document sous Photoshop peut se révéler plus complexe qu'il n'y parait. Et ça se constate au premier abord car, si vous n'avez pas touché à la zone de travail que vous venez de créer, il n'est à priori pas possible de l'enregistrer. Je peux vous le prouver, hein ! Essayez d'enregistrer votre projet, vous verrez. Il faut cliquer sur Fichier puis Enregistrer dans la barre des menus, ou bien taper la combinaison CTRL + S (Command (ou Pomme) + S si vous êtes sur Mac). Aucun doute possible, le boutonEnregistrer n'est pas opérationnel !
Et c'est normal. En fait, dans le principe, vous conviendrez qu'il est absolument inutile d'enregistrer un document totalement vide. En tout cas, il ne semble pas vraiment y avoir d'intérêt à le faire.
Par conséquent, ce bouton ne devient opérationnel si et seulement si vous avez apporté des modifications dans la zone de travail, ce qui n'est pas le cas actuellement.
Enregistrer une copie
Il existe tout de même une solution pour le faire si nécessaire, il s'agit du bouton Enregistrer sous... que vous trouverez juste en-dessous du bouton Enregistrer.
Ce bouton va nous permettre d'enregistrer une copie de la zone de travail, qu'elle ait subi ou non des modifications au préalable.
Pour résumer, le bouton Enregistrer permet de sauvegarder la source de notre travail uniquement si des modifications ont déjà été apportées au document tandis que l'autre bouton, Enregistrer sous... sauvegarde une copie de cette source. Ne vous embêtez pas trop avec ça, contentez-vous de savoir comment enregistrer votre travail pour l'instant, c'est le plus important :D .
Désormais, je vous invite à cliquer sur le fameux bouton Enregistrer sous... (CTRL + MAJ + S ou Command (ou Pomme) + MAJ + S) afin de sauvegarder la zone de travail que vous venez tout juste de créer. Évidemment, si nous avions pu cliquer sur le bouton Enregistrer, nous l'aurions fait. Mais que nous passions par l'un ou l'autre, cela ne change rien, la procédure d'enregistrement est de toute façon la même dans les deux cas.
Je suis conscient que pour la plupart d'entre-vous, enregistrer un document sur son ordinateur n'a rien de sorcier. C'est vrai, après tout, la plupart des logiciels demande à ce que l'on passe par la case enregistrement. Mais Photoshop n'est pas un logiciel comme les autres :D . Sa fenêtre d'enregistrement est bien plus spécifique et demande à être étudiée plus sérieusement.
Je le répète, je procèderai de haut en bas et de gauche à droite comme je l'ai fait lors de la création d'une nouvelle zone de travail.
Vous pouvez dans un premier temps choisir la destination de votre enregistrement (Enregistrer dans :). Autrement dit "dans quel répertoire de mon ordinateur vais-je enregistrer mon fichier ?".
Ensuite, vous avez le contenu du répertoire dans lequel vous vous apprêtez à enregistrer votre fichier. Sur l'image, nous sommes dans le Bureau. Donc, le contenu du bureau s'affiche, à vous ensuite de choisir le dossier dans lequel figurera votre document.
Vous pouvez ensuite définir le nom que portera votre fichier. Si vous avez choisi "Ma première zone de travail" comme je vous l'avais demandé tout à l'heure, au moment de créer la zone de travail, c'est ce qui devrait alors s'afficher dans le champs blanc. Si vous n'avez rien écrit, le nom du fichier proposé par Photoshop est "Sans titre-1". De toute façon, c'est à vous de choisir le titre de votre document.
Vous devez ensuite choisir le format de votre fichier... et c'est là que j'interviens. Observez le contenu de la liste déroulante. Certains des formats ne vous seront sans doute pas inconnus. Il devrait y en avoir une quinzaine (selon les versions, je suppose que ce chiffre peut changer).
Je ne vous parlerai que de ces 7 formats seulement :
Format
Extension(s)
Photoshop
.PSD ; .PDD
JPEG
.JPG ; .JPEG ; .JPE
PNG
.PNG
PDF
.PDF
EPS
.EPS
TIFF
.TIFF
GIF
.GIF
Pourquoi ces sept-là et pas les autres ?
Ces sept formats sont ceux que vous êtes susceptibles d'utiliser le plus fréquemment, en tout cas vous aurez forcément besoin de l'un ou de l'autre un jour, selon vos besoins. Les autres ne sont pas facultatifs mais sont spécifiques à certains domaines que nous n'aborderons pas dans ce cours.
Le format Photoshop
Le format Photoshop (dont l'extension la plus connue est .PSD) est le format type de Photoshop. Il s'agit du format "source" de votre travail, celui dans lequel on retrouve tous les éléments qui le composent, toutes les modifications qui y ont été apportées, l'historique, etc. Ce n'est pas véritablement une image : c'est un fichier dédié à la modification et qu'on ne peut ouvrir qu'avec des logiciels de traitement d'image, comme Photoshop évidemment ou éventuellement The GIMP par exemple.
Lorsqu'on crée un nouveau document, celui-ci prend donc en premier lieu l'extension .PSD. Par exemple, le premier document que vous avez créé et que vous vous apprêtez à enregistrer se nommera "Ma première zone de travail.PSD". Il s'agira, je répète, du document source de votre travail, celui par lequel vous devrez obligatoirement passer pour effectuer des modifications sur votre travail.
Le plus souvent, on a un objectif en créant une nouvelle zone de travail : l'enregistrer et obtenir une image fixe, c'est-à-dire un fichier non destiné à la modification mais plutôt à la visualisation. N'est-ce pas ? Alors, vous conviendrez qu'il faille en fait transformer le fichier source (.PSD) en un fichier image ? Ça tombe bien, on a justement un bouton qui permet de créer une copie du fichier source... Vous voyez où je veux en venir ?
Je parle en effet du bouton Enregistrer sous... ! On va enregistrer une copie du fichier Photoshop et lui définir un format permettant de le transformer en un fichier de visualisation, c'est-à-dire de transformer notre travail sous forme d'image.
Je sauvegarde mon travail au format .PSD (fichier source).
J'enregistre une copie de cette source.
Je lui attribue un format qui engendrera la transformation de cette copie en une image, c'est-à-dire un fichier qui permet de visualiser le contenu du fichier source sans passer obligatoirement par Photoshop.
Mais alors, quel format utiliser pour ça ?
Hum, disons tous ceux que je n'ai pas encore cités. Commençons par les plus courants, le JPEG et le PNG.
Les formats PNG et JPEG
Bon, on l'a compris, ils présentent tous les deux une même fonctionnalité, c'est d'ailleurs celle que je me tue à essayer de vous expliquer : ils transforment tous les deux le fichier source en un fichier image (jusque là, pas de surprise). En revanche, on peut noter que leurs caractéristiques sont différentes, c'est-à-dire qu'ils ne vont pas transformer de la même manière. Et c'est pour cela qu'il ne faut pas les confondre et que l'on utilise généralement soit l'un ou soit l'autre, selon nos besoins et nos envies aussi.
Le JPEG est un format très léger qui utilise la « compression ». Cela signifie que votre machine va effectuer un calque pour que l'image sauvegardée n'occupe que très peu de place sur le disque dur de votre ordinateur. Mais on n'a rien sans rien : malheureusement, la qualité de l'image s'en trouvera déteriorée. En effet, plus le fichier est léger, plus la qualité de l'image diminue. On peut toutefois noter que ce format est paramétrable, c'est-à-dire que l'on va pouvoir choisir la degré de compression de l'image, ce qui rend ce format d'enregistrement plus maniable aussi. Mais on ne va pas rentrer dans les détails, cela nous importe peu pour l'instant. ;)
Les caractéristiques du PNG sont à peu près l'inverse de celles du JPG. En effet, bien que la technique de compression soit également utilisée ici, le PNG permet d'enregistrer une image avec une qualité nettement plus optimale. Or, plus la qualité de l'image est bonne, plus le fichier est lourd et de ce fait, il occupera plus de place sur le disque dur de votre ordinateur. L'autre atout du PNG est qu'il gère la transparence contrairement au JPEG.
En résumé, nous savons que :
Enregistrer une zone de travail au format Photoshop (.psd) revient à créer un fichier source. On peut donc modifier le contenu de ce fichier et ne le visualiser qu'avec un logiciel de traitement d'images comme Photoshop.
Enregistrer une copie de cette zone de travail .PSD au format .JPEG permet de transformer ce document en une image (un fichier prévu à la visualisation). La qualité de l'image ne sera pas optimale, mais le fichier ne prendra pas beaucoup de place sur votre disque dur. Attention, il ne supporte pas la transparence.
Enregistrer au format PNG permet également de transformer un document Photoshop en une image. Mais à l'inverse, la qualité de celle-ci restera excellente, à l'inverse de son poids qui sera cette fois plus élevé. Ce format supporte la transparence.
Pour enregistrer un fichier source (.PSD), il faut passer par le bouton Enregistrer. Pour enregistrer une copie de ce fichier source, il faut cliquer sur Enregistrer sous....
Les formats TIFF, EPS et GIF
Les autres formats présentent eux aussi des caractéristiques d'enregistrement différentes, chacun ayant ses propres fonctions. Voici une brève description des formats TIFF, EPS et GIF, nous finirons avec le PDF pour lequel j'ai prévu de passer un petit plus de temps :
TIFF : ce format d'enregistrement est particulièrement adapté pour les travaux à haute résolution. Il a l'avantage de conserver la qualité initiale de l'image. Aucune compression donc, la qualité sera des plus optimales. Et comme vous le savez, plus la qualité de l'image est conservée, plus le fichier est lourd.
EPS : il s'agit d'un format d'enregistrement connu pour être utilisé pour les réalisations de type « vectoriel ». Cette technique de création fait l'objet de notre troisième partie dans ce tutoriel, elle consiste en la construction de tracés et technique de détourages. Avec l'EPS, nous allons conserver tous les tracés vectoriels et serons en mesure de les utiliser d'un logiciel à un autre.
GIF : Globalement, le GIF est proche du PNG à l'exception près qu'il est plus lourd, mais aussi moins efficace. Par exemple, il ne supporte que 256 couleurs différentes et qu'un seul niveau de transparence, tandis que le PNG est plus souple et, par exemple, par extension, plus fiable. C'est d'ailleurs pourquoi il est considéré comme l'antécédent du PNG. Le format GIF présente toutefois un atout : il a été étudié afin qu'il puisse stocker plusieurs images dans un même fichier. C'est ainsi que le "GIF animé" a vu le jour, il s'agit d'un diaporama affichant différentes images de manière successives. Par exemple :
Après avoir créé votre première zone de travail, vous savez maintenant comment l'enregistrer, vous pouvez encore vous féliciter :) !
Enregistrer au format PDF
Présentation
Ce dernier format est un peu plus particulier que ceux que nous venons d'étudier. Le PDF, tiré de l'anglais Portable Document Format (format de document multiplateforme en français), est un format créé et développé par Adobe, le créateur de Photoshop lui-même.
Le pouvoir du PDF réside essentiellement dans sa capacité à conserver certaines propriétés du document enregistré. Je m'explique.
Pour comprendre, il va falloir sortir du contexte "Photoshop", et entrer dans un autre univers : celui du traitement de texte. Quand on crée un nouveau document avec Microsoft Word ou OpenOffice Writer par exemple, et qu'on l'agrémente de textes et images toutes positionnées selon nos souhaits, on crée ce que l'on appelle une mise en forme.
En enregistrant ce fichier source au format PDF, on l'enregistre en un format de visualisation (au même titre que l'image), mais avec la particularité que celui-ci conservera les propriétés de mise en forme. Par exemple, les textes, s'il font "x taille" dans le fichier source, feront "x taille" également dans le fichier PDF.
Tu veux dire que le texte change de taille quand on enregistre un fichier PSD en fichier image ?
Absolument pas, non. En l'occurrence, pour reprendre l'exemple des textes sous Photoshop enregistrés en fichier image, il faut comprendre qu'ils sont finalement eux-mêmes transformés, d'une certain façon, en format image. Avec le PDF, les textes restent des textes. D'où le terme de "portabilité" : on transfert tout plein d'informations conservées dans le format source, dans un nouveau type de fichier dont le format est PDF. De même, les images restent des images. Elles ne sont pas toutes transformées en un seul et même fichier image : chacune garde son format d'origine (.PNG par exemple) et se retrouvent dans le fichier PDF qui joue le rôle de support de ces images, à la place qu'on leur a donnée initialement dans le fichier source du traitement de texte. :)
Le cas Photoshop
Sur Photoshop, c'est un petit peu différent. Vous le savez, lorsque l'on enregistre notre travail (.PSD) en un fichier de visualisation au format PNG par exemple, on le transforme en image. Jusque là, rien de nouveau. :)
En revanche, un fichier PDF enregistré à la base via Photoshop va contenir des données bien spéciales que l'on appelle des pixels (nous reviendrons dessus dans la partie suivante). Pour faire simple, on peut dire que le fichier PDF contient un fichier image.
Ça sert à quoi alors, le PDF ?
Avant tout, il faut savoir que le PDF ne peut se lire qu'avec un logiciel ayant la capacité de l'ouvrir. Le plus connu et le plus utilisé est Adobe Reader.
Ainsi, si vous réalisez une image sous Photoshop, il vous faudra un visualiseur d'image pour l'ouvrir. Si vous créez un PDF, Adobe Reader se chargera de le lire. Mais dans le principe, votre PDF sera une image, c'est pour cela que l'on peut dire que "l'image se trouve dans le fichier PDF". Finalement, ce dernier ne fera qu'office d'intermédiaire.
D'une manière générale, on crée relativement rarement des fichiers PDF sous Photoshop. Si on le fait, c'est aussi parce que le PDF est devenu un format très courant et très demandé. C'est d'ailleurs aussi pour ça que je voulais vous en parler. Vous-même, vous avez déjà ouvert un PDF au moins une fois dans votre vie, j'en suis convaincu.
Dans la majorité des cas, on utilise le PDF pour, par exemple, mettre en ligne et en consultation des plaquettes de présentation. Il est aussi le format le plus apprécié/demandé pour la consultation de CV (curriculum vitae). Ainsi, vous serez à la fin de ce cours en mesure de créer un CV sophistiqué de toute pièce, et de l'enregistrer au format PDF pour qu'il soit grandement consultable (et consulté peut-être ? ;))
Enregistrer pour le web...
Cette fonctionnalité n'apparait pas dans la liste des différents formats d'enregistrement. Et pour cause, il ne s'agit pas d'un format, mais d'un type d'enregistrement. C'est pourquoi vous trouverez cette fonctionnalité dans le menu Fichier > Enregistrer pour le web et les périphériques...
Ce bouton n'est actif que si une zone de travail est ouverte, vierge ou non. En ce qui me concerne, je vous présenterai ce module à l'aide de cette image :
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Je vous invite à cliquer sur le bouton afin d'ouvrir la fenêtre correspondante.
Globalement, c'est à partir de cette fenêtre que vos documents destinés à paraitre sur la toile doivent être enregistrés. Or, vous le savez sûrement, il y a un tas de raisons qui peuvent pousser telle ou telle personne à enregistrer son travail pour le Web. En fait, tout dépend des besoins de chacun. C'est pourquoi je vais passer en revue chaque partie de la fenêtre dans le but de vous familiariser avec elle.
Le cas de l'image seule
S'il est question d'enregistrer une photo par exemple, les paramètres situés à droite de la fenêtre sont susceptibles de vous intéresser. On aperçoit en premier lieu le paramètre au nom plutôt évocateur : "Paramètre prédéfini". Vous l'aurez compris, la liste déroulante présente une succession de paramètres aux réglages déjà effectués. Une présentation de chaque réglage revient continuellement sous la forme suivante :
NOM : GIF, JPEG ou PNG. Il s'agit des formats d'enregistrement, les mêmes que nous venons de voir ensemble.
CHIFFRE : 128, 32, 24. Ces chiffres représentent le nombre de couleurs supportées par le format. Plus le chiffre est important, plus le format prend en considération de couleurs. A ce titre, plus le chiffre est important, plus le poids de l'image le sera.
TRAMAGE : Le tramage correspond plus ou moins au type de transition qu'il peut y avoir d'un pixel à un autre. Si le format est non-tramé, le passage d'un pixel à un autre sera brut. Au contraire, s'il est tramé, un "fondu" apparaitra et sera paramétrable selon certaines propriétés telles que le pourcentage de tramage (moins de pourcents équivaut à un fondu moins important), le type de tramage (diffusion, motif, bruit), la transparence, etc.
Quelle différence faire entre PNG-8 et PNG-24 ?
Ces chiffres-là, précédés d'un tiret, désignent les propriétés du PNG. Si le PNG-8 a l'avantage d'être souple car on peut lui définir bon nombre de paramètres, il reste assez limité. Par exemple, on ne peut lui définir plus de 256 couleurs. Le PNG-24, en revanche, est ce qui se fait de plus optimal en termes de qualité d'image. Aucune limite sur le nombre de couleurs, par exemple.
En ce qui concerne le JPEG, trois solutions : soit JPEG Inférieur (qualité minimale), soit JPEG Moyen (qualité intermédiaire), soit JPEG Supérieur (meilleure qualité, mais pas aussi optimale que le PNG ou le TIFF par exemple).
En-dessous de tous ces paramètres se situe le cadre "Table des couleurs". Il n'est effectif que si vous décidez de travailler avec un certain nombre de couleurs. Si vous choisissez, par exemple, le format "PNG-8 256 Tramé", eh bien la table présentera précisément les 256 couleurs de l'image en cours de modification et disponible en aperçu à gauche de la fenêtre.
Ici, vous pouvez vous en rendre compte à l’œil nu, on retrouve bien la gamme de couleurs de la photo dans la table de droite. Vous pouvez compter, il y en a bel et bien 128. Alors évidemment, la photo de base est constituée de plusieurs millions de couleurs différentes. Avec ce nouveau paramètre (PNG-8 128 Tramé), on a demandé au logiciel de ne retenir que les 128 couleurs principales. Et, vous le voyez dans l'aperçu de gauche, la différence n'est pas si évidente que ça. Pour comparer l'image de base avec l'image paramétrée, il vous suffit de cliquer sur l'onglet "2 vignettes" au-dessus de l'aperçu.
Comment ça se passe si je travaille sur un document qui n'a que 10 couleurs par exemple ?
Si vous choisissez le format PNG-8 128 Tramé par exemple, alors il y aura bel et bien 10 couleurs présentées dans la table. ;)
Pour finir, le cadre "Taille de l'image" vous permet de définir de nouvelles dimensions à l'image en cours d'enregistrement.
Le cas du site web
Cette fonctionnalité de Photoshop est à double-fonction. La première, nous venons de la découvrir, est le réglage d'une image selon différents paramètres.
La deuxième, quant à elle, est directement liée à un outil de Photoshop répondant au nom de Tranche
. On utilise cet outil pour « découper » une image en plusieurs morceaux : on crée alors des tranches. Cette fonctionnalité est particulièrement utile lorsqu'on crée une charte graphique de site web, c'est-à-dire l'aspect visuel d'un site. On commence par créer une image (plus communément appelée une « maquette ») mettant en scène l'aspect visuel dudit site, puis on découpe chaque élément pour finalement les rassembler et les adapter au web.
Ici, on voit les deux premières phases : la première consiste à créer la maquette du site, qui donne un aperçu du site tel qu'il sera présenté sur la toile. Il ne s'agit ici que d'une image. La deuxième phase montre le site « découpé ». On a donc une série d'images que l'on réutilisera avec les langages HTML et CSS pour reformer le site à l'image de la maquette préalablement créée. Les textes ou encore le menu sont techniquement réalisable avec les langages HTML et CSS seuls, on n'a donc pas besoin de les extraire de notre maquette.
Une fois la découpe de l'image avec l'outil Tranche
terminée, on passe à l'enregistrement pour web. Cette fenêtre est utile pour deux choses : tout d'abord, avoir un aperçu de notre travail directement sur notre navigateur Web (ex. : Internet Explorer, Mozilla Firefox, ...), mais aussi et de toute évidence, enregistrer simultanément toutes les images découpées, ainsi que le code HTML qui va permettre de les « maintenir » entre-elles et de les adapter au Web comme je viens de vous l'expliquer.
Aperçu : pour obtenir un aperçu, il suffit de cliquer sur le bouton du même nom en bas de la fenêtre. Vous avez la possibilité de sélectionner le navigateur de choix en cliquant sur la petite flèche suivante.
Enregistrer : en cliquant sur le bouton Enregistrer, vous tomberez sur une fenêtre d'enregistrement semblable à celles auxquelles nous avons déjà eu affaire. Une nouveau toutefois, je veux parler de format. Étant donné qu'il est question d'enregistrer une série d'images et leur code HTML, vous aurez la possibilité de les enregistrer ensembles ou séparément. Si vous les enregistrez ensemble, vous obtiendrez finalement un fichier de type HTML, accompagné d'un dossier dans lequel figurent toutes les images découpées avec la Tranche.
Je vous explique très rapidement comment ouvrir un document, c'est un vrai jeu d'enfant !
La première étape, c'est de cliquer sur Fichier dans la barre des menus puis sur Ouvrir. (CTRL + O ou Command (ou Pomme) + O)
La fenêtre ci-dessous apparait soudainement.
Allez dans le dossier dans lequel vous avez enregistré votre projet "Ma première zone de travail.PSD" et, une fois trouvé, double-cliquez dessus, ou bien cliquez une fois dessus puis sur le bouton Ouvrir.
C'est pas plus compliqué que ça, vous venez d'ouvrir votre document ;) .
J'ai une petite question à vous poser avant de clôturer ce deuxième chapitre :) . Cela ne concerne pas seulement Photoshop, il encadre en fait le domaine de l'infographie. Pour ceux qui ne s'en souviendraient pas (les étourdis quoi !), l'infographie est une discipline qui consiste à faire du graphisme par informatique. D'ailleurs, je vous l'annonce au passage, vous aurez plusieurs fois affaire à ce genre de chapitre qui sont liés à Photoshop mais qui ne concernent pas que lui.
Enfin bref, où en était-je ? Ah oui, je voulais vous poser une question. Savez-vous comment fonctionne votre écran d'ordinateur ?
Euh... bah il est branché à mon unité centrale et il affiche tout ce que je veux... :euh:
Oui, mais ça tout le monde le sait, même si je souligne la logique de votre raisonnement :D ! Maintenant, allons plus loin : sauriez-vous me donner plus de précisions sur comment l'écran affiche ce que vous voulez justement voir ? Par exemple, avez-vous une idée de pourquoi votre écran émet de la lumière ?
Si vous n'avez pas réponses à mes questions (j'espère bien que c'est le cas sinon je vais me retrouver tout seul...), je vais m'empresser de vous expliquer tout cela. Et pour ce faire, je vais avoir besoin d'un écran d'ordinateur !
Woooah ! Un écran d'ordinateur !
Nous nous concentrerons sur la partie principale de l'écran, celle qui est la source de l'affichage et sur laquelle vous êtes justement en train de lire ces textes. L'écran ci-dessus est actuellement éteint.
Allumons-le pour voir ce qu'il laisse apparaitre.
Le Site du Zéro sur Windows 7 et un écran Apple, comme ça pas de jaloux. :-°
Lorsque l'écran de mon ordinateur était éteint, il était noir, inanimé. En l'allumant, deux éléments nouveaux sont apparus : de la lumière et de la couleur.
Ces deux éléments ne sont pas arrivés par la bonté du St-Esprit. En fait, en allumant l'écran, j'ai mis en route tous les pixels de cet écran.
Les pixels ? Ça me dit quelque chose ce truc, je crois en avoir déjà entendu parler quelque part...
Et comment que vous en avez entendu parler ! Ce mot est devenu super courant et on l'emploie constamment pour parler notamment d'écrans, qu'il s'agisse d'une télévision ou d'un ordinateur. Mais savez-vous quel est le rôle du pixel, comment il fonctionne ?
Je vais vous expliquer, mais permettez-moi avant de récapituler brièvement ce que l'on vient de dire pour m'assurer que vous avez bien saisi :
L'écran, quand il est éteint, est tout noir : ni lumière, ni couleur ne s'en échappe.
Quand il est allumé, en revanche, il laisse apparaitre de la couleur et de la lumière.
On peut apercevoir ces deux éléments grâce aux pixels de l'écran.
Un écran peut être (de nos jours du moins) composé de plusieurs milliers voire millions de pixels.
Chaque pixel d'un écran est rempli d'une couleur unique (le bleu par exemple) et émet de la lumière. Ainsi, en allumant votre écran d'ordinateur, vous demandez à tous les pixels de cet écran de s'éveiller et d'afficher chacun une couleur permettant de composer, à eux tous, ce qu'affiche l'écran. Par exemple, quand vous consultez le Site du Zéro, vous êtes en face de millions de petits pixels formant tous le graphisme du site, celui que vous avez actuellement sous les yeux. Si vous changez de page ou que vous vous déplacez à différents endroits d'une même page, vous allez alors demander à ce que le graphisme du site soit différent : vous engendrerez donc une modification des couleurs de chaque pixel. Vous me suivez ?
Une image numérique
Si notre écran d'ordinateur est composé de pixels, il en est de même pour les images que l'on consulte à l'aide d'un outil informatique (téléphone portable, ordinateur, appareils photo, ...). Cela rejoint justement ce que je vous disais : quand l'écran affiche quelque chose (une image, un site internet, un jeu vidéo, peu importe), ce sont les pixels qui s'éveillent et qui se colorisent et forment ce quelque chose. On appelle les images formées de pixels des images numériques.
On se sert des pixels d'une image numérique comme unité de mesure ce qui nous permet ainsi de lui définir une taille, plus communément appelée les dimensions de l'image.
Tu nous parles de taille, d'unité de mesure, ... Mais d'abord, un pixel, ça ressemble à quoi ?
Un pixel est de forme rectangulaire (le plus souvent, il ressemble à un carré). Pour s'en rendre compte et voir de plus près à quoi il ressemble véritablement, il va falloir regarder de plus près notre écran d'ordinateur. Observez attentivement la boîte à messages privés située en haut à droite de votre écran et du site.
Est-ce que vous voyez tous les petits carrés de couleur qui forment l'image de la boîte à messages privés ?
Non ?
Vraiment ?
Et en zoomant sur l'image, vous ne les voyez toujours pas ? :D
Bon sang ! C'est tout flou, j'ai l'impression que l'image est toute brouillée et effectivement, j'ai l'impression d'apercevoir des petits carrés de couleur un peu partout... :o
Vous n'avez pas fini de voir de telles horreurs, je vous le dis :p . Enfin bon, voilà donc à quoi ressemble un pixel ! Et si vous avez encore un peu de mal à apercevoir les pixels dont je vous parle, jetez donc un œil sur cette image :
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Grâce à cet aperçu, on peut voir absolument chaque pixel de l'image. Si nous n'avions pas zoomé, nous n'aurions pas pu reconnaitre un pixel d'un autre tellement ils sont méconnaissables, ou alors très difficilement, excepté peut-être ceux dont les couleurs sont suffisamment différentes. D'ailleurs, c'est pas bien compliqué de s'en rendre compte, il suffit d'observer votre écran et de le constater par vous-même : impossible d'apercevoir concrètement l'existence des pixels tellement ils sont minuscules. A moins d'avoir un appareil photo super performant :p :
On aura tous reconnu le logo du Site du Zéro, véritable identité graphique du site sur lequel vous êtes en train de surfer. Ce qui est génial sur cette photo, c'est que l'on distingue sans problème tous les pixels qui composent le logo. Vous commencez à comprendre maintenant la notion de pixel ?
A propos, quand je vous disais qu'une image pouvait être composée de milliers ou de millions de pixels, je ne vous mentais pas. Il m'a suffi de zoomer sur l'icône de la boîte à messages privés (juste au-dessus de la photo du logo du SdZ) pour avoir réussi à compter plus de mille pixels (oui, j'ai compté, il y en a très exactement 1734). Comprenez que je n'ai pas cherché à compter le nombre de pixels du reste de l'écran, je n'en serais jamais sorti indemne... :lol:
Comment t'as pu compter tous ces pixels un par un ? Il y en a tellement !
Ne vous méprenez pas, je n'ai pas véritablement compter tous ces pixels un par un. En fait, c'est très facile ! Si vous définissez par exemple la taille de 400*250px à une zone de travail, vous aurez alors très précisément 100.000 pixels vides à remplir. Comment je le sais ? Il m'a juste suffit de multiplier le nombre de pixels de la largeur par le nombre de pixels de la hauteur, soit 400 par 250. Ainsi, j'obtiens le nombre exact de pixels de l'ensemble de ma zone de travail.
Tu nous as montré à quoi ressemblait un pixel. Mais finalement, ça fait quelle taille, un pixel ?
Question anodine mais pourtant très subtile. S'il peut être carré ou rectangulaire et qu'il est une unité de mesure, les dimensions d'un pixel sont modulables.
Pour donner une taille au pixel, il faut en fait utiliser une autre unité de mesure. Prenons par exemple le centimètre. On peut ainsi dire que 5 pixels vaut 1 centimètre (ce n'est pas exact hein, c'est juste pour l'exemple), comme on pourrait dire d'ailleurs que 1 centimètre vaut 10 millimètres (ça c'est vrai par contre ;) ). Et pour définir le nombre de pixels pour telle unité de mesure, on va utiliser ce que l'on appelle la résolution.
La résolution
La résolution signifie dans notre cas "combien de pixels équivaut à un centimètre, trois centimètres, deux millimètres, ...".
En informatique, même s'il n'est pas interdit d'utiliser notre bon vieux centimètre, on a plutôt tendance à utiliser l'unité de mesure américaine par excellence, le pouce (un pouce équivaut par ailleurs à 2,54 centimètres).
Mais, le pixel aussi, c'est une unité de mesure. Pourquoi on ne l'utilise pas ?
Quel est l'intérêt pour nous de dire "un pixel équivaut à trois pixels", sachant qu'on ne sait même pas combien vaut un pixel ? D'où l'intérêt d'utiliser une autre unité de mesure comme référence pour définir la taille d'un pixel. Et encore une fois, cela consiste à utiliser la résolution :
Ces valeurs sont approximatives, je ne les ai pas vérifiées.
Sur cette image, on a déterminé le nombre de pixels pour un pouce, tel qu'on le ferait pour définir une échelle géographique (par exemple, 1 centimètre sur une carte de l'Europe équivaudrait à 25 kilomètres).
On dira donc que la résolution de cette image est 30 ppp (pixels-par-pouce).
Dans ce cours, nous travaillerons quasiment tout le temps avec le pixel comme unité de mesure. Autrement dit, nous créerons des images numériques en utilisant les pixels, ce que l'on appelle plus communément des images matricielles (ou images pixelisées, ou image BITMAP en anglais).
Ca veut dire quoi "quasiment tout le temps" ? o_O
Nous verrons plus tard qu'il existe une toute autre technique pour créer des images, mais il n'est pas nécessaire que je vous en parle tout de suite car elle ne nous sera vraiment utile qu'à partir de la troisième partie de ce cours. Pour le moment, retenez l'essentiel, à savoir que nous créerons pour un temps des images numériques grâce aux pixels et qu'on appelle ces images des images matricielles.
Ce deuxième chapitre est terminé. Nous avons étudié un aspect très important en infographie, celui de l'enregistrement. Vous serez continuellement amené à chercher des solutions d'enregistrement pour conserver une qualité de travail des plus optimales.
Cette dernière sous-partie a été pour l'occasion de vous expliquer certaines notions fondamentales, comme le fonctionnement du pixel ou encore de la résolution.
Dans le chapitre suivant, nous entrons dans le vif du sujet avec la création de vos premiers effets spéciaux.
De toute évidence, Photoshop est majoritairement utilisé par les infographistes de métier, bien qu'une bonne partie de ses utilisateurs est encore amateur voire même débutante comme c'est actuellement votre cas.
Parmi leurs objectifs, aussi nombreux soient-ils, forcément l'un d'eux consiste à styliser leurs travaux par l'utilisation d'outils prévus à cet effet, Photoshop étant le logiciel le plus complet et le plus performant en la matière. C'est d'ailleurs ce sur quoi repose ce cours : l'initiation aux différents outils du logiciel.
La panoplie de Photoshop en matière d'outils est très importante et il m'a semblé on ne peut plus évident d'étudier ce que je juge comme étant l'une des fonctionnalités les plus fondamentales du logiciel (et de tous les logiciels de graphisme d'ailleurs), je veux parler des calques, sans quoi Photoshop ne serait plus Photoshop :D .
Cela me permettra d'introduire ce que l'on appellera les modes de fusion et les styles de calque, de puissants effets spéciaux entièrement paramétrables et automatiquement générés par le logiciel.
Je vous l'annonçais, il s'agit selon moi de la fonctionnalité la plus importante de Photoshop ou de tout autre logiciel similaire. Les calques font partie intégrante du logiciel et, qui plus est, ils sont clairement essentiels pour travailler, vous allez vite comprendre pourquoi.
Pour découvrir les calques, nous allons passer le plus clair de notre temps dans la fenêtre de calques qui se situe en bas à droite de votre logiciel (pour les gens biens qui ont pris mon espace de travail comme modèle :-° ) :
Ne vous laissez pas perdre par son interface un peu repoussante je dois dire car en fait elle n'est pas si complexe qu'elle n'y parait, je dirais même que les créateurs du logiciel en ont fait un élément intuitif et relativement facile d'utilisation.
En premier lieu, j'aimerais que vous créiez une nouvelle zone de travail. Pour la taille, je vous laisse décider, ça n'a aucune importance pour le moment :) .
Définition
La question que tout débutant se pose en premier, c'est : "mais c'est quoi ça, un calque ?".
C'est une question à laquelle j'ai moi-même un peu de mal à répondre dans la mesure où la définition type d'un calque peut s'avérer relativement complexe à comprendre (alors pour l'expliquer...). On pourrait définir un calque comme étant un élément graphique qui est géré par Photoshop. On sous-entend qu'un calque représente une partie de notre projet, autrement dit l'un des éléments qui compose la zone de travail.
C'est assez délicat à expliquer comme je viens de vous l'annoncer et c'est peut-être encore plus complexe pour vous à comprendre avec de simples mots, c'est la raison pour laquelle je vais illustrer tous mes propos par un exemple pour ceux qui en auraient besoin.
Petite parenthèse : afin que vous puissiez travailler en même temps que moi tout au long de votre lecture, je vous fournirai régulièrement le fichier Photoshop (.PSD) de mes exemples. Vous disposerez alors de la source de mon travail et serez en mesure d'effectuer vos propres essais.
Veuillez télécharger le premier fichier de ce tutoriel. Il s'agit du fichier que j'ai moi-même utilisé pour illustrer l'exemple qui suit. Télécharger le fichier source France.psd
Petite parenthèse faite, on peut continuer ce que l'on avait commencé, j'étais parti pour vous faire un exemple :) .
Exemple
Je découpe la France en quatre parties telles qu'on les connait : l'Est, l'Ouest, le Nord et enfin, le Sud. Chacun de ces quatre points cardinaux compose évidemment la France, comme en témoigne cette image :
L'idéal serait même de séparer encore plus distinctement chaque point cardinal pour faire éclater le schéma en 4 parties (comme c'est le cas dans le fichier source que vous venez de télécharger) pour ensuite jeter un œil sur la fenêtre de calques. On remarque alors que chaque partie du schéma est justement représentée par ce que l'on appelle un calque, qu'il s'agisse des quatre coins de la France ou bien même de l'arrière-plan (le fond blanc) : tous sont des calques que l'on retrouve dans la zone de travail.
Qu'est-ce qu'on peut tirer de cet exemple ? Et bien que chaque élément dans une zone de travail possède son propre calque que l'on retrouve dans la fenêtre de calques. Bien sûr, notez que si l'on n'avait séparé la France qu'en deux (en non en quatre comme on vient de le faire), nous n'aurions alors obtenu que 3 calques : le Nord, le Sud et l'Arrière-plan. Ou bien l'Est, l'Ouest et l'Arrière-plan si la séparation était faite à la verticale ;) .
Un autre exemple ? Admettons que je copie Zozor, la mascotte du Site du Zéro, et que je le colle dans cette même zone de travail. Alors, un nouveau calque sera automatiquement créé car, si vous m'avez suivi, il s'agit d'un nouvel élément composant la zone de travail, et donc d'un nouveau calque qui apparaitra dans la fenêtre de calques. La preuve en image ;) :
Souhaitez-vous télécharger le même fichier mais avec le nouveau calque (Zozor) ? Télécharger le fichier source France_Zozor.psd
Comment ça marche ?
Vous savez ce qu'est un calque et à quoi cela ressemble, mais savez-vous comment on les utilise, ces calques ? Car il y a une certaine manière de les utiliser que vous vous devez de maitriser !
Si vous voulez tout savoir, on pourrait comparer les calques sur Photoshop avec les vraies feuilles de calque que l'on utilise notamment pour dessiner et décalquer en arts plastiques (ou autre). Comme ils sont transparents par défaut (à part l'Arrière-plan si on lui donne un fond blanc ou un fond de "couleur d'arrière-plan" au moment de créer une nouvelle zone de travail), on va s'amuser à superposer tous les calques, comme le montre le schéma ci-dessous.
Ainsi, ce qui est transparent n'est pas visible dans la zone de travail et laisse transparaitre ce qui se trouve juste derrière :
Le trou de forme circulaire que l'on peut apercevoir dans le Calque 2 laisse apparaitre ce qui se trouve derrière lui, à savoir le bleu du Calque 1.
La transparence sur Photoshop est caractérisée par une suite de carrés blancs et gris, à l'exemple de cette image :
Ces petits carrés ne sont apparents que si et seulement si aucun calque n'est visible, c'est-à-dire que c'est le vide, il n'y a rien, néant. C'est transparent quoi :D .
L'ordre des calques
Pour déterminer quel calque apparaitra au premier plan, lequel sera au second plan, et ainsi de suite, il faut passer par la fameuse fenêtre de calques. Ainsi, si le calque se situe tout en haut de la liste, il sera celui qui apparaitra en premier-plan dans la zone de travail. De cette manière, tous les calques qui se situent derrière lui se retrouveront en arrière-plan. Le calque qui se trouve tout en bas de la liste est d'ailleurs le plus souvent le calque nommé lui-même Arrière-plan, celui qui est automatiquement créé à l'ouverture d'une nouvelle zone de travail ;) .
Quel est l'intérêt de créer plusieurs calques ? Moi, je veux tout faire dans un même calque, c'est plus rapide et moins prise de tête !
Plus rapide, oui, je confirme :lol: . Mais penser que c'est moins prise de tête relève sincèrement de la naïveté du débutant :-° !
C'est vrai que cela parait tout de suite plus simple faire tout dans un seul et même calque, à vrai dire je l'avais envisagé moi aussi quand j'ai commencé. Mais au-delà de la simplicité, il faut dire que travailler dans de telles conditions s'avère très loooiinn d'être pratique à court terme. Et croyez-moi, c'est quand on s'en rend compte que ça devient le plus problématique.
Si vous ne travaillez que sur un seul calque pour tout votre projet, vous n'aurez alors plus aucun contrôle sur l'avancée de vos travaux. La zone de travail ne sera composée que d'un seul élément et donc d'un seul calque. Or, si je n'ai qu'un seul calque, cela devient tout de suite très compliqué d'effectuer une modification précise et simple sur une infime partie de l'élément en question !
J'ai justement un petit exemple pour illustrer ce que je viens de dire, je suis sûr que cela vous parlera plus. Exceptionnellement, je ne vous propose pas de télécharger le fichier source de mon travail car vous n'êtes pas censé avoir les connaissances nécessaires pour réaliser un tel exercice (mais ça viendra, rassurez-vous, surtout que ça n'a rien de bien sorcier finalement). Mais cela ne vous empêchera pas de le comprendre, à condition d'avoir toute votre attention ;) .
Nous avons ici cinq billes colorées positionnées les unes derrières les autres. On devine facilement que la bille orange figure tout en haut de la liste dans la fenêtre de calque (elle apparait en effet au premier plan) tandis que la bille grise, qui se situe en arrière-plan, est tout en bas de la liste dans la fenêtre de calques.
Le but de cet exercice est simple, on va chercher à supprimer la bille orange des deux manières que nous avons suggérées.
Si je n'avais utilisé qu'un seul calque pour réaliser ces cinq petite billes, il m'aurait fallu passer directement par la zone de travail et utiliser les outils adéquats afin de supprimer la bille orange tel que me le demande l'exercice. Ainsi, j'en serais forcément arrivé à ce résultat-ci :
Comme vous pouvez le voir, cette technique de travail ne présente que des défauts :
On remarque aisément la marque de suppression de la bille caractérisée par ce rond blanc immonde.
On a du même coup supprimé une partie de la bille verte
L'ombre de la bille orange est encore visible et donc inappropriée.
Rééditons maintenant l'exercice mais cette fois-ci en profitant de la fenêtre de calques. Ainsi, chaque bille possèderait son propre calque : on retrouverait donc le calque lié à la bille grise, un autre calque lié à la bille violette, celui de la bille bleue, etc. Pour supprimer la bille orange tel que nous le demande l'exercice, je vais opter pour la solution qui me semble la plus logique qui soit : je vais supprimer le calque qui lui est lié dans la fenêtre de calques de sorte que la bille disparaisse de la zone de travail. De cette manière, la technique s'avère on ne peut plus efficace :
Alors, qu'en dites-vous ? Ne trouvez-vous pas le résultat plus juste ?
Et comme on n'en a jamais assez d'un, je vous propose un dernier petit exemple parti cette fois-ci d'un véritable projet et qui va illustrer l'ensemble de mes explications sur les calques. J'espère que ce sera suffisamment clair si vous êtes encore un peu perdu, d'autant plus que c'est un exemple très amusant, ça risque de vous plaire :) .
Cette image constitue le fond d'un dessin que je m'apprête à compléter progressivement. Elle est composée de deux calques : le rectangle vert foncé du bas et le rectangle d'un vert un peu plus clair, en partie haute de l'image. Je vais débuter mon dessin en créant deux yeux, c'est-à-dire deux nouveaux calques qui se situeront au-dessus de ceux des deux rectangles dans la fenêtre de calques (en tête de liste si vous préférez).
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A ce moment précis, nous avons quatre calques différents : le rectangle vert foncé, le rectangle vert clair, l'œil gauche et l'œil droit. J'ai logiquement placé les deux yeux au-dessus des deux calques de fond (les rectangles) pour les laisser paraitre dans la zone de travail, sans quoi les rectangles seraient apparus en premier-plan et auraient masqué les yeux.
J'ajoute un visage à ma réalisation.
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Le calque de ce visage se situe en-dessous des calques des yeux et au-dessus des calques de fond. De cette manière, les deux yeux restent visibles à l'écran et apparaissent en premier-plan car, si le calque du visage avait été positionné au-dessus de celui des yeux, ces derniers auraient été logiquement cachés (le visage n'est pas transparent !).
Je continue et ajoute léger sourire sournois au personnage que je suis en train de créer.
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Je lui donne un corps. Quand même.
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Un bras... :-°
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Un deuxième bras, il parait que ça rend mieux.
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Des pattes, puisqu'il s'agit d'un animal. Enfin, je crois !
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Et enfin, des griffes. Oui, vous l'aurez compris, il s'agit d'un ours.
Cet exemple est maintenant terminé. Je dois vous annoncer une bonne nouvelle : d'ici la fin de ce cours, vous serez en parfaite mesure de réaliser un tel dessin ! Vous ferez même beaucoup mieux, je vous le garantis !
Je sais que je vais me répéter, mais j'espère sincèrement que vous avez tout compris de mon discours sur les calques car si ce n'est pas le cas, vous risqueriez réellement d'être perdu et on ne peut pas prétendre travailler sur Photoshop sans les connaitre. N'hésitez pas à relire la sous-partie ci-dessus, ça ne vous coûte rien et il s'agit d'une notion importante qu'il est impératif de maitriser avant de continuer :) .
Nous allons à présent apprendre une opération de base sur Photoshop : comment créer un nouveau calque. Vous allez le voir, c'est tellement duuur ! :p
Créer un calque
Je vous le disais, il vaut mieux s'atteler à la création d'un nouveau calque à chaque nouvelle manipulation sur votre zone de travail plutôt que de ne passer que par un seul et même calque car cela vous permet d'avoir un contrôle permanent sur l'ensemble de votre avancée. Si vous ne créez pas régulièrement des calques à chaque fois que vous en avez besoin, vous vous retrouverez seulement avec l'Arrière-plan en guise de calque et je vous ai déjà donné ma position sur cette méthode de travail un peu barbare.
Du coup, il va falloir créer notre premier calque avant de commencer quoi que ce soit, et ce sera toujours le cas à partir du moment où vous débuterez un nouveau projet. Si vous oubliez, tout ce que vous ferez sera enregistré et représenté par le calque d'Arrière-plan, méfiez-vous ! Et évidemment, on ne peut créer un calque si et seulement si une zone de travail est ouverte ;) .
Ouais bah c'est quand tu veux, hein... :-°
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il existe pas mal de façons pour créer un calque ! La preuve :
On a la possibilité dans un premier temps de cliquer sur l'icône Nouveau calque
qui se situe en bas de la fenêtre des calques. C'est la façon la plus rapide de créer un calque.
Vous pouvez également cliquer sur la petite flèche
que vous trouverez en haut à droite de la fenêtre de calques, puis sélectionner Nouveau calque... dans la liste apparue.
Un autre moyen est de passer par le menu Calque (dans la barre des menus) pour ensuite cliquer sur Nouveau Nouveau puis sur Calque.
Et pour finir, on n'oublie pas nos bons vieux raccourcis clavier : SHIFT + CTRL + N ou Shift + Command (ou Pomme) + N
Quelle que soit la méthode utilisée, l'apparition du calque est instantanée :
N'hésitez pas à renommer les calques que vous créez, cela vous permettra de vous y retrouver plus facilement.Vous pouvez le faire au moment de leur création (quand la fenêtre "Nouveau calque" apparait) ou bien après, en faisant un clic droit dessus, puis en cliquant sur Propriétés du calque. Je ne sais pas vous, mais Calque 1, ça ne parle pas, moi... :-°
Verrouiller un calque
Dans la partie supérieure de la fenêtre de calque se trouve une série de boutons qui vont nous permettre de verrouiller nos calques.
Lorsqu'un calque est cadenassé (c'est-à-dire que le petit cadenas
apparaît comme c'est tout le temps le cas sur le calque Arrière-plan), on dit qu'il est verrouillé.
A quoi cela peut-il bien servir ? :euh:
Au sens strict du terme, cela signifie que vous pouvez protéger entièrement ou partiellement le contenu d'un calque.
Protéger entièrement le contenu d'un calque : le calque ne peut plus subir de quelconques modifications. Très utile quand on a terminé de travailler sur un calque et qu'on veut le mettre de côté pour ne plus y toucher.
Verrouiller partiellement le contenu d'un calque : ici, seuls quelques paramètres restent ouverts à la modification. Le reste est protégé. Si vous voulez un exemple pour que ce soit plus clair, on va éventuellement pouvoir choisir une option de verrouillage partiel qui nous permettra seulement de modifier la transparence du calque (la transparence est une notion que nous aborderons dans le prochain chapitre) tandis qu'il ne sera plus possible de le déplacer dans la zone de travail.
Bien entendu, on retrouve toutes les possibilités de verrouillage via le même panel que je viens de vous présenter plus haut. En voici une présentation listée.
Tout verrouiller : comme son nom l'indique, ce bouton permet de verrouiller toutes les propriétés d'un calque ou d'un groupe de calques.Tout verrouiller : comme son nom l'indique, ce bouton permet de verrouiller toutes les propriétés d'un calque ou d'un groupe de calques.
Verrouiller les pixels transparents : cela permet de protéger toutes les zones transparentes d'un calque.Verrouiller les pixels transparents : cela permet de protéger toutes les zones transparentes d'un calque.
Ainsi, sur cette image, seul le papillon est susceptible de subir des modifications car tout le reste étant transparent, il est verrouillé et donc protégé. Cette option équivaut à l’option Conserver les zones transparentes des versions antérieures de Photoshop.
Verrouiller les pixels de l’image : ce verrouillage interdit tout type de modification sur le calque avec des outils de peinture tels que le pinceau ou le crayon. Nous commencerons à utiliser ces outils dans la troisième partie de ce tutoriel, on a donc encore le temps d'ici là ;) .Verrouiller les pixels de l’image : ce verrouillage interdit tout type de modification sur le calque avec des outils de peinture tels que le pinceau ou le crayon. Nous commencerons à utiliser ces outils dans la troisième partie de ce tutoriel, on a donc encore le temps d'ici là ;) .
Verrouiller la position : en activant ce bouton, vous n'aurez alors plus la possibilité de déplacer le calque verrouillé dans votre zone de travail.Verrouiller la position : en activant ce bouton, vous n'aurez alors plus la possibilité de déplacer le calque verrouillé dans votre zone de travail.
Faites-en bon usage !
C'est pareil pour les groupes ;) .
Supprimer un calque
Supprimer un calque, c'est encore plus facile que d'en créer un nouveau :) . Voici le moyen le plus rapide : vous sélectionnez le calque que vous désirez supprimer, et vous cliquez sur l'icône Supprimer le calque
en bas de la fenêtre de calques.
Il vous est possible également de faire un clic droit sur le calque en question et de cliquer sur Supprimer ce calque.
Je vais vous en apprendre une bien bonne, j'ai volontairement oublié de vous dire qu'il existait en réalité plusieurs types de calque et que celui dont nous avons parlé tout à l'heure et que l'on a appris à créer est en fait le plus basique mais aussi le plus utilisé de tous :D .
Escroc ! Pfff, comme si on avait besoin de compliquer encore les choses...
Au contraire ! Qui dit différents types de calque dit de nouvelles possibilités et je trouve que c'est plutôt une bonne nouvelle finalement. En effet, si on les nomme tous des "calques" (car ils permettent tous d'afficher un élément graphique dans la zone de travail comme on l'a déjà vu), le fonctionnement de chacun s'avère vraiment différent tout autant que leur utilité, vous allez le voir.
D'une manière générale, je ne suis moi-même pas certain de connaitre absolument tous les types de calque gérés par Photoshop. Mais de toute façon, même si c'était le cas, nous ne les passerions certainement pas tous en revue car, vous le savez, je dois rédiger ce cours de sorte à ce que nous découvrions progressivement, tous ensemble, les bases de Photoshop. Il est donc de mon rôle de m'adapter et d'éviter d'aborder ce qui me semble soit inutile, soit trop complexe. Nous passerons donc en revue les calques qui me semblent être ceux qui correspondent le mieux à ce cours :) .
Calque Image
Le calque Image, c'est celui que nous avons justement créé tout à l'heure. Il prend cette apparence dans la fenêtre de calques :
Ce calque, c'est celui que l'on pourrait appeler le "calque standard" sur Photoshop. Son fonctionnement, vous le connaissez déjà puisque nous l'avons étudié dans la première partie de ce chapitre, vous ne m'en voudrez donc pas si on ne revient pas dessus :) .
Pour créer un calque Image...
A partir du menu : Calque > Nouveau > Calque... > OK
A partir de la fenêtre de calques : Bouton en haut à droite
> Nouveau calque... > OK
A partir de la fenêtre de calques : Bouton « créer un calque »
> OK
Calque d'Arrière-plan
Il s'agit du premier calque que vous trouvez et que vous pouvez paramétrer en ouvrant une nouvelle zone de travail.
Lorsque vous ouvrez une image sur Photoshop, le calque représentant cette image est automatiquement un calque d'arrière-plan. La couleur de l'arrière-plan, vous le savez, est déterminée dans le champs prévu à cet effet au moment de créer une nouvelle zone de travail.
Ce type de calque est caractérisé par un cadenas signifiant que le calque est verrouillé. Il est donc protégé (nous revenons là-dessus un peu plus tard). Je peux simplement vous dire que pour le déverrouiller, il vous faudra faire un double clic sur la vignette du calque puis cliquer sur "Ok". Le calque deviendra de cette manière un calque standard.
En résumé, le calque Arrière-plan, c'est le fond de la zone de travail.
Calque Forme
On parle de "calque de forme" à partir du moment on l'on crée une forme quelconque à l'aide des outils adéquats de la panoplie Photoshop, référence entre autres aux outils appelés Formes et à l'outil Plume, véritables machines à créer que nous aborderons dans la troisième partie de ce cours :D .
Le calque ressemble à cela dans la fenêtre de calques :
A gauche, le carré noir indique la couleur dont est remplie la forme créée. S'il est noir, c'est que la forme est remplie de la couleur noir. Au milieu, il s'agit d'un aperçu de la forme créée à l'intérieur de la zone de travail. La forme est blanche et le reste est gris. Enfin, à droite, c'est le titre de la forme (ici, Forme 1).
Nous aurons le temps de revenir dessus plus tard, c'est le moins que l'on puisse dire. :D
Calque Texte
Le calque de texte prend l'apparence suivante dans Photoshop :
Ce calque apparait à partir du moment où vous tapez du texte dans votre zone de travail. Pour écrire du texte, il faut utiliser l'outil Texte présent dans votre boite à outils. Notez que j'ai consacré un chapitre entier pour les textes tant ils sont importants.
Calque de réglage
Le calque de réglage est un peu différent des autres. Celui-ci permet en effet d'appliquer un effet sur le contenu d'un autre calque.
Le principe est assez simple. En cliquant sur la petite icône
, située en bas de la fenêtre de calques, nous faisons apparaitre une liste constituée de réglages. En choisissant l'un de ces réglages, on crée un nouveau calque (appelé justement "calque de réglage") qui prendra effet sur le calque qui est situé juste en-dessous de celui-ci. On le place toujours au-dessus pour des raisons évoquées plus tôt dans ce chapitre et illustrées via l'exemple des boules colorées.
Bien entendu, la modification engendrée par le calque de réglage au calque situé en-dessous n'est pas définitive. Si l'on supprime le calque de réglage, l'autre calque reprend ses propriétés d'origine.
En quoi consistent ces réglages exactement ? Vais-je en avoir besoin ?
On peut trouver un réglage permettant de modifier la teinte du calque (on engendre alors une transformation de la couleur d'origine du calque), ou encore de corriger son « exposition », terme que l'on définira dans la deuxième partie de ce cours, celle qui porte sur la retouche photographique. Je ne traiterai pas ici de tous les réglages proposés dans cette fenêtre puisque nous en découvrirons une bonne partie au fur et à mesure que nous avancerons dans ce tutoriel.
A titre d'exemple, voici une série de réglages effectués sur un calque. Vous remarquerez alors qu'il y a un calque vierge (nommé "Calque") à la fin de la liste. Il s'agit du calque sur lequel j'ai effectué tous les réglages que l'on retrouve juste au-dessus (s'ils étaient en-dessous du calque dans la liste, les réglages ne seraient pas visibles, je n'ai pas besoin de vous répéter pourquoi).
Calque de remplissage
En plus d'afficher les réglages possibles pour un calque, le bouton
sur lequel nous venons de cliquer peut également servir à créer un calque de remplissage. Le nom de ce bouton parle d'ailleurs de lui-même, il est intitulé "créer un calque de remplissage ou de réglage".
Les calques de remplissage, ce sont les trois premiers de la liste :
Dans la fenêtre de calques, ces calques peuvent prendre cette apparence :
Les calques de remplissage permettent de remplir un calque d'une couleur, d'un motif ou bien d'un dégradé de couleurs et de paramétrer ce remplissage :) .
Au risque de me répéter, je signale qu'il est vraiment essentiel pour tout infographiste qui se respecte de travailler dans de bonnes conditions (le vieux radoteur :p ). J'ai bien peur que de mauvaises conditions de travail puissent avoir des conséquences directes sur le résultat final de vos projets, ce qui serait franchement stupide et même intolérable vous en conviendrez.
Oui, bon, d'accord. Tu vas encore nous embêter avec l'espace de travail, c'est ça ? Je crois qu'on a compris :p !
Non, ça, j'en suis convaincu, c'est rentré ! :D En fait, nous allons rester dans le domaine des calques et toujours dans la même fenêtre d'ailleurs. Il s'agit pourtant cette fois-ci de s'organiser dans la gestion des calques.
J'entends par "gestion des calques" qu'une zone de travail peut être composée de plusieurs milliers de calques (même si, évidemment, à notre niveau, dépasser la centaine serait déjà un exploit du fait du peu de connaissance que l'on a pu acquérir pour le moment) et qu'il fait bon d'apprendre à gérer cette tonne de calque au plus vite dans un souci de lisibilité. Je vais donc préférer jouer la prudence et vous apprendre à correctement gérer tous vos calques tant qu'on est encore en plein dedans. D'ailleurs, vous allez voir que cela peut s'avérer parfois très utile même avec très peu de calques !
Groupe de calques
Dans les cas où l'on se retrouve avec une trop grosse quantité de calques dans un même projet, l'idéal est de les regrouper en plusieurs catégories.
D'une part, la visibilité est meilleure, et d'autre part, c'est plus pratique d'un point de vue ergonomique : on sait parfaitement où se trouve tel calque selon le nom que porte le groupe dans lequel on l'a placé. Par exemple, si je cherche le calque "chien", je le trouverai dans le groupe "animaux". Si je cherche le calque "guitare" (toujours dans la même zone de travail, bien entendu), je le chercherai et le trouverai dans le groupe intitulé "instruments de musique". Vous saisissez ?
Voyons voir cela de plus près. Je vous invite à créer une nouvelle zone de travail si ce n'est pas déjà fait, et je vous laisse le soin de la paramétrer. Ensuite, veuillez créer deux nouveaux calques vides (ne me demandez pas comment on fait sinon je vous étripe !).
Votre fenêtre de calques devrait alors maintenant ressembler à ceci :
Nous allons faire en sorte de rassembler les deux calques standards dans un seul et même groupe. Il va donc tout d'abord falloir créer un nouveau groupe de calques (inutile de vous dire que ce groupe est vide pour le moment). La procédure pour créer un nouveau groupe est quasiment la même que celle pour la création d'un nouveau calque, vous avez plusieurs possibilités :
Cliquez sur l'icône Nouveau groupe
qui se situe en bas de la fenêtre de calques.
Cliquez sur la petite flèche
en haut à droite de la fenêtre de calques pour faire apparaitre une liste dans laquelle vous devrez cliquer sur Nouveau groupe....
Vous pouvez également cliquer sur le bouton Calque dans la barre des menus, puis sur Nouveau et enfin sur Groupe....
Enfin, vous avez la possibilité d'utiliser les raccourcis clavier : CTRL + G ou Command (ou Pomme) + G
Si vous souhaitez renommer un groupe, il vous faudra suivre les mêmes procédures que pour les calques.
Voici l'icône qui représente les dossiers sur Photoshop :
Maintenant, il ne nous reste plus qu'à placer les deux calques dedans et le tour sera joué.
En gros, la procédure sera la suivante : on va d'abord "attraper" les calques pour ensuite les déplacer manuellement afin de les déposer dans le groupe que nous avons créé.
On clique donc d'abord sur l'un des deux calques (peu importe lequel, c'est pareil) pour le sélectionner. On maintient ensuite le clic pour enfin déplacer le curseur de sa souris vers le groupe ciblé (je vous rappelle qu'il s'agit ici du Groupe 1).
C'est quand le groupe apparait sur fond bleu que le calque est fin prêt à être déposé dedans : vous pouvez lâcher le clic.
Le calque est maintenant dans le groupe. Ce dépôt est caractérisé par le nouvel espacement visible à gauche du calque (le Calque 2 ici).
Pour le deuxième calque (Calque 1), la procédure est la même. On fait ça ainsi de suite selon le nombre de calques que l'on cherche à déplacer dans un groupe...
Et si j'ai plusieurs dizaines de calques à rentrer dans un seul et même groupe, je vais devoir tous les faire un par un ?
Il existe une solution, rassurez-vous. De toute façon, il existe toujours des solutions. ^^
Plutôt que de déplacer tous les calques un par un, il s'agirait en fait de tous les sélectionner en même temps (du moins tous ceux que l'on veut déplacer) puis les "attraper" et les déposer dans le groupe désiré comme on vient de le faire.
On commence par créer une nouvelle zone de travail puis quatre ou cinq calques, et bien entendu un nouveau groupe. On sélectionne ensuite l'un des calques en effectuant un simple clic gauche dessus. Ensuite, on maintient la touche Ctrl (Command/Pomme sur MAC) puis on clic de la même manière sur tous les autres calques que l'on souhaite sélectionner. Cette combinaison permet de conserver les premières sélections :
Ici, les deux calques sont simultanément sélectionnés.
Pour finir, on maintient le clic gauche sur l'un des deux calques en prenant soin de ne plus appuyer sur la touche Ctrl , puis on déplace les deux calques dans le groupe. Parce que les calques étaient tous deux sélectionnés, les deux ont été déplacés dans le groupe.
Bah franchement, même si c'est plus rapide, faut quand même cliquer sur tous les calques, un par un... :-°
Si vous disposez d'une très grande quantité de calques et que même cette technique s'avère trop lente et pas assez adaptée à votre goût pour sélectionner tous vos calques rapidement, vous pouvez utiliser la touche Shift de votre clavier d'ordinateur. Cette touche vous permettra de sélectionner une série de calques en quelques clics. Pour ce faire, il suffit de cliquer sur un calque, puis maintenir la touche et enfin, cliquer sur un autre calque. Tous les calques compris entre l'un et l'autre calque sélectionnés le seront alors également.
Tout d'abord, je clique sur le calque portant le nom Calque 1 pour le sélectionner.
Ensuite, j'appuie sur la touche Shift de mon clavier d'ordinateur et clique simultanément sur le calque portant le nom Calque 7. Tous les calques compris entre Calque 1 et Calque 7 ont été sélectionnés par la même occasion.
Lier les calques
Les avantages que présente la création d'un groupe de calques ne se limitent pas qu'à cela. En effet, lorsqu'on crée un groupe et que l'on y dépose des calques, et bien figurez-vous qu'absolument tous ces calques sont liés à ce groupe. Cela signifie que si vous sélectionnez le groupe dans la fenêtre de calques, vous serez à même de pouvoir le déplacer lui (et donc tout ce qui se trouve à l'intérieur) dans la zone de travail (on va parler du déplacement des calques dans une zone de travail plus loin dans ce cours).
Mais alors voilà, je ne sais pas pour vous, mais personnellement, je trouve cela très contraignant de devoir tout le temps créer un groupe de calques pour déplacer plusieurs calques ensemble. Moi, je profite des groupes pour m'organiser et travailler dans de bonnes conditions et non pas pour pouvoir déplacer tous les calques d'un groupe en même temps. Par exemple, il m'arrive d'avoir besoin de déplacer deux calques ayant chacun leur groupe spécifique. Comment on fait dans ce cas ?
Bah, c'est pas compliqué. Tu fais comme tu l'as dit, c'est-à-dire sélectionner tous les calques que tu souhaites "lier" à l'aide de la touche Ctrl (Command) ou Shift de ton clavier. Pas vrai ?
Cette technique s'avère effectivement rapide et efficace par moment et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle que je vous en ai touché un mot dans ce cours. Le problème, c'est que lorsqu'on sélectionne deux calques de cette manière, cette sélection n'est que provisoire. Ils ne sont pas véritablement « liés » l'un avec l'autre : si je clique sur un autre calque, la sélection des deux calques s'annule.
Ce qu'il faudrait donc, c'est trouver un moyen de véritablement lier deux calques, les "attacher" ensemble et ceci qu'ils soient sélectionnés ensemble ou non.
Et bien sûr, si je vous dis tout ça, c'est qu'une fonctionnalité a été conçue et qu'on va évidemment s'en servir ! :D Il s'agit de la petite illustration en bas de la fenêtre de calques intitulée Lier les calques
.
Avant tout, il va falloir déterminer quels calques nous allons chercher à lier ensemble. Et pour cela, nous allons utiliser une technique que l'on maitrise maintenant sur le bout des doigts, à savoir sélectionner ces calques ensemble à l'aide des touches Ctrl (Pomme) ou Shift du clavier.
Une fois les calques sélectionnés tous en même temps, la petite icône
s'active. Il ne nous reste plus qu'à cliquer dessus !
Les petites chaines font leur apparition : les calques sont liés !
Notez qu'une fois les calques désélectionnés, les petites chaines disparaissent (voir ci-dessous). Cela ne signifie pas que vos calques ne sont plus liés.
Masquer un calque
Aviez-vous remarqué le petit œil situé à côté de chaque calque ou groupe de calques dans la fenêtre de calques ? Sauriez-vous me dire de quoi il s'agit :-° ?
Je veux parler de cet œil :
L'œil sur Photoshop permet de masquer ou d'afficher un calque ou groupe de calques dans la zone de travail. C'est-à-dire que si l'œil est visible, le contenu du calque apparait dans la zone de travail. A l'inverse, si l'œil est absent, son calque n'apparait pas dans la zone de travail.
L'œil est apparent pour chaque rond. Ainsi, tous les ronds sont visibles aussi dans la zone de travail.
L'œil à côté du gros rond est absent : ce dernier n'est plus visible dans la zone de travail. Attention : il n'est pas supprimé, il est masqué.
Dupliquer un calque
Il arrive très souvent que l'on ait besoin d'utiliser plusieurs fois un même élément présent dans la zone de travail, autrement dit plusieurs fois un même calque.
Imaginez par exemple que vous soyez en train de créer... mettons, je ne sais pas, un ordinateur portable de toute pièce sur Photoshop (vous n'en êtes pas encore là, mais cela va venir, vous verrez ! :p ) et que vous cherchiez à créer plusieurs dizaines de touches de la même forme et de la même couleur afin de réaliser le clavier de cet ordinateur. Afin d'éviter de les réaliser toutes ces touches unes par unes et surtout histoire de vous simplifier la vie, vous n'en créerez qu'une seule et la dupliquerez autant de fois que nécessaire, c'est-à-dire que vous allez effectuer des copies de cette touche "universelle" !
Théoriquement, nous avons tout d'abord une fenêtre de calque composée de deux calques : l'Arrière-plan et le Calque 1.
La duplication se fera sur le Calque 1. Nous espérons donc créer une copie de ce calque. Et, à vrai dire, ce n'est vraiment pas compliqué... il suffit juste de faire un clic droit dessus et cliquer sur le lien Dupliquer le calque... ou bien de cliquer une fois dessus pour le sélectionner (faire apparaitre un fond bleu) puis cliquer sur la petite flèche
en haut à droite de la fenêtre de calques pour faire apparaitre une liste dans laquelle vous aurez la possibilité de cliquer sur Dupliquer le calque....
Quand le calque est dupliqué, sa copie prend le même nom que l'originale mais suivi de la mention copie.
Le raccourci clavier associé à la duplication de calque est : CTRL + J pour Windows, et Command (ou Pomme) + J pour Mac.
Je crois franchement que c'est l'un des chapitres les plus théoriques de ce cours. Je ne dis pas que vous n'en mangerez plus (et puis quoi encore ? :p ), mais sachez en tout cas que je suis ravi de savoir que vous avez tenu jusqu'au bout.
Il faut absolument que vous compreniez que la notion de calques sur Photoshop est primordiale. Si c'est encore flou et que vous n'êtes pas certain de savoir comment ils fonctionnent, je dois alors vous demander de relire ce chapitre jusqu'à que vous soyez sûrs de pouvoir continuer la lecture de ce tutoriel. Car oui, la lecture deviendra bien plus complexe si vous n'êtes pas au point avec les calques.
Bonne nouvelle ! Dans le chapitre suivant, vous allez enfin pratiquer. Et croyez-moi sur parole, vous allez réussir à vous surprendre :D !
Vous venez d'acquérir la base des bases de Photoshop. Vous connaissez désormais l'espace de travail, vous savez manipuler une zone de travail (qu'il s'agisse d'en créer une nouvelle ou de l'enregistrer, vous savez faire) et, pour finir, vous avez la notion de calque, ce qui est primordial pour la suite du cours (et pour toute personne se vantant de faire de l'infographie :-° ).
Nous passons désormais à une étape qui vous semblera peut-être beaucoup moins théorique et sans doute plus passionnante que les précédentes dans la mesure où vous serez à même de créer vos premiers effets spéciaux (champagne !).
Eh oui, les effets spéciaux, ce sont l'objet de ce chapitre :D .
Jouer avec la transparence grâce aux modes de fusion
Allez, on rentre maintenant dans le vif du sujet et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on commence fort avec les célèbres modes de fusion !
C'est quoi ce truc, encore...
Il s'agit d'une énième fonctionnalité que nous met à disposition Photoshop et qui a pour vertu de créer des effets spéciaux franchement terribles :D . Techniquement parlant, cela consiste à jouer avec la transparence des calques pour y transformer leurs couleurs selon la spécificité de chaque mode. Un programme très intéressant nous attend...
Seule la partie supérieure de la fenêtre de calques nous intéressera pour le moment :
Nous pouvons décomposer cette image en trois groupes de fonctionnalités :
En haut à gauche se situe la liste déroulante avec tous les modes de fusions. On s'y intéresse incessamment sous peu ;) .
Juste en dessous, ce sont les différents moyens mis à notre disposition pour verrouiller un calque. Je reviens dessus juste après les modes de fusion.
Enfin, à droite, il y a ce que l'on appelle l'opacité et le fond. Cela me permettra de conclure cette sous-partie pour passer à la suite du chapitre.
Tout est OK ? Alors continuons :) .
Les modes de fusion
Comme convenu, nous allons commencer ce chapitre avec les modes de fusions. Avant tout, veuillez ouvrir une nouvelle zone de travail avec les paramètres de votre choix. J'aimerais que vous preniez l'habitude d'ouvrir à chaque fois une nouvelle zone de travail et que vous y créiez un nouveau calque standard vide car il se peut que certaines fonctionnalités du logiciel ne soient opérationnelles que si une zone de travail est existante, accompagnée d'au moins un calque Image. En prenant cette habitude, vous m'éviterez de me répéter tout le temps et on gagnera un peu de temps et d'énergie. :p
Maintenant que l'on peut vraiment commencer, je vous invite à cliquer sur la petite flèche (ou sur "Normal") afin de dérouler et afficher la liste dans laquelle se trouvent les fameux modes de fusion.
Sans même comprendre tout ce charabia, on peut facilement constater du choix très large qui nous est offert. Mais alors, la vraie question, c'est "qu'est-ce que c'est, un mode de fusion ?" C'est vrai, c'est tout de même curieux comme termes, vous ne trouvez pas ?
Fonctionnement
Un mode de fusion est une des nombreuses fonctionnalités du logiciel Photoshop; celle-ci est directement liée aux calques, c'est d'ailleurs pour cela qu'on la retrouve dans la fenêtre de calques.
Les modes de fusion ont été conçus afin d’améliorer la créativité de vos images et votre productivité. Ils sont automatiquement générés par Photoshop qui se charge alors de créer un jeu de transparence entre au moins deux calques. En d'autres mots, cela signifie que l'on va appliquer l'un des modes (de fusion) à l'un des calques de la zone de travail pour qu'il fusionne avec celui qui se trouve derrière lui. En reformulant, cela consiste à faire fusionner deux calques en appliquant à l'un d'eux ce que l'on appelle un mode de fusion.
Par exemple, si j'applique le mode de fusion appelé Incrustation (vous le trouverez dans la liste des modes de fusion) à un premier calque que j'appelle Calque 1, celui-ci fusionnera alors avec le second calque (appelons-le Calque 2), c'est-à-dire qu'un jeu de transparence va se créer en fonction des propriétés du mode de fusion sélectionné. En l'occurrence, la propriété du mode Incrustation permet de "remplacer" les pixels sombres d'une image par des pixels encore plus sombres et les pixels clairs par des pixels plus clairs. On peut donc dire que ce mode renforce le contraste de couleurs de l'image.
Pour tout vous dire, je n'ai pas prévu de traiter tous les modes de fusion. A mon sens, il ne serait pas raisonnable d'énumérer chaque mode de fusion en les accompagnant tous d'un exemple car cela serait trop lourd et pas forcément très ludique. En effet, il y a tellement d'exemples pour lesquels on peut avoir recours aux modes de fusion que j'arriverais à vous pondre une page de plusieurs kilomètres de long et évidemment, je ne m'y risquerai pas.
J'ai donc préféré opter pour la simplicité, c'est-à-dire que l'on va simplement passer en revue un ou deux modes de fusion parmi ceux qui sont les plus parlants à mon goût pour que vous puissiez voir ce qu'ils ont dans le ventre mais aussi et surtout pour que vous compreniez "comment ceux-là fonctionnent" et comment les modes de fusion d'une manière générale fonctionnent via des exemples précis et relativement concis.
Exemples
Pour ce premier exemple, je vous propose d'utiliser le mode de fusion que l'on vient de définir, à savoir l'Incrustation. Comme je vous le disais, il nous faut forcément travailler avec deux images pour que l'une fusionne avec l'autre. Ainsi, on peut travailler avec :
Deux images totalement différentes. Par exemple, un coucher de soleil et un portrait de Jimmy Hendrix.
Deux images identiques : l'originale et sa copie (dupliquée).
Un calque vide et une image.C'est un cas un peu particulier qui nécessite l'utilisation d'outils que nous aborderons plus loin dans ce cours. Nous reviendrons alors dessus le moment opportun.
Nous allons commencer par travailler avec une seule image que nous allons alors dupliquer. Cette image, c'est celle-ci :
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N'hésitez pas à travailler avec moi ! Télécharger l'image Fleuve.png Pour télécharger l'image, faites un clic droit puis "Enregistrer sous"
Pour l'ouvrir sur Photoshop :
Soit vous copiez l'image, puis vous suivez la procédure de création d'une nouvelle zone de travail (Fichier > Nouveau...). Si vous avez bien copié l'image, la taille de la zone de travail sera déjà paramétrée. Si non, essayez de copier à nouveau l'image, puis vérifiez. Une fois la zone de travail créée, faites Édition > Coller. L'image viendra se placer au centre de la ZDT, en tant que nouveau calque.
Soit vous ouvrez directement l'image en tant que nouveau document en cliquant sur Fichier > Ouvrir. De cette manière, l'image ouverte fera office de calque d'Arrière-plan. (Vous pouvez vérifier la fenêtre de calques) Il vous faudra alors le déverrouiller. Un double-clic sur la vignette du calque fera l'affaire.
Quel que soit votre choix, vous êtes censé avoir au moins un calque représentant la photo ci-dessus, et éventuellement un deuxième calque de type Arrière-plan vide (ce qui est mon cas). Je vous demanderais de bien vouloir dupliquer le calque de l'image dans un premier temps afin que l'on se retrouve au final avec deux images : l'originale et sa copie.
Veillez à ce que la copie soit située au-dessus de l'originale, cela me facilitera grandement la tâche pour les explications.
Le tout maintenant, c'est d'appliquer le mode de fusion Incrustation au calque Copie pour le faire fusionner avec le calque Originale et générer un nouveau jeu de transparence, et par extension un jeu de couleur grâce au mode. Ainsi, il va falloir sélectionner le calque Copie puis faire dérouler la liste des modes de fusion pour finalement cliquer sur Incrustation.
Une fois que le mode est défini, on peut apercevoir un changement instantané au sein de notre zone de travail...
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Nous le disions, ce mode de fusion tel qu'il est défini obscurcit les couleurs sombres et éclaircit les couleurs vives. Ainsi, l'image subit des changements chromatiques (cf. : relatifs à la couleur) lui donnant un nouvel aspect.
La différence est encore plus parlante si l'on compare l'image avant et après mode (le fameux avant/après ^^ ) :
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Afin d’étoffer un peu cette partie sur les modes de fusion, je vais vous proposer une petite démonstration. Pour cela, j'utiliserai une image en guise d'exemple sur laquelle je vais appliquer quelques modes de fusion afin que vous puissiez constater des effets que produisent chacun d'entre-eux.
L'image en question, la voici :
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J'appliquerai une couche de peinture rouge sur l'ensemble du paysage afin de constater de l'effet que le monde de fusion produira.
Et quand bien même ce serait possible, je ne souhaite pas m'y risquer. Je vous propose donc une série d'exemples avec la définition Adobe à côté pour ceux que ça intéressaient éventuellement. Cliquez sur les images pour les agrandir.
Obscurcir Analyse les informations chromatiques de chaque couche et sélectionne la couleur de base ou de fusion (la plus foncée) comme couleur finale. Les pixels plus clairs que la couleur de fusion sont remplacés, et les pixels plus foncés demeurent intacts.
Teinte Crée une couleur finale ayant la luminance et la saturation de la couleur de base et la teinte de la couleur de fusion.
Soustraction Analyse les informations chromatiques de chaque couche et soustrait la couleur de fusion de la couleur de base. Dans les images 8 et 16 bits, les valeurs négatives obtenues sont écrêtées à zéro.
Saturation Crée une couleur finale ayant la luminance et la teinte de la couleur de base et la saturation de la couleur de fusion. Ce mode ne produit aucun effet sur une zone non saturée (avec une valeur de gris égale à 0).
Lumière tamisée Assombrit ou éclaircit les couleurs, selon la couleur de fusion. Cet effet équivaut à projeter une lumière de projecteur diffuse sur l’image. Si la couleur de fusion (source lumineuse) contient moins de 50 % de gris, l’image est éclaircie comme si elle était moins dense. Si la couleur de fusion contient plus de 50 % de gris, l’image est obscurcie, comme si elle était plus dense. Lorsque vous dessinez avec un noir ou un blanc pur, vous obtenez une zone nettement plus foncée ou plus claire, mais vous n’obtenez ni un noir ni un blanc pur.
Incrustation Multiplie ou superpose les couleurs, selon la couleur de base. Les motifs ou les couleurs recouvrent les pixels existants, tout en préservant les tons clairs et les tons foncés de la couleur de base. La couleur de base n’est pas remplacée, mais mélangée à la couleur de fusion pour reproduire les tons clairs ou foncés de la couleur d’origine.
Éclaircir Analyse les informations chromatiques de chaque couche et sélectionne la couleur de base ou de fusion (la plus claire) comme couleur finale. Les pixels plus foncés que la couleur de fusion sont remplacés, et les pixels plus clairs demeurent intacts.
Différence Analyse les informations chromatiques de chaque couche et soustrait la couleur de base de la couleur de fusion, ou inversement, en fonction de la couleur la plus lumineuse. La fusion avec du blanc inverse les valeurs de la couleur de base ; la fusion avec du noir ne produit aucun effet.
Densité couleur - Analyse les informations chromatiques de chaque couche et éclaircit la couleur de base pour reproduire la couleur de fusion par réduction du contraste entre les deux. La fusion avec du noir ne produit aucun effet.
Couleur plus foncée Compare la somme des valeurs des couches des couleurs de fusion et de base et affiche la couleur présentant la valeur la plus faible. Le mode Couleur plus foncée ne génère pas une troisième couleur, issue de la fusion Obscurcir, mais choisit les valeurs de couche les plus faibles entre la couleur de base et la couleur de fusion afin de créer la couleur finale.
Couleur plus claire Compare la somme des valeurs des couches des couleurs de fusion et de base et affiche la couleur présentant la valeur la plus élevée. Le mode Couleur plus claire ne génère pas une troisième couleur, issue de la fusion Éclaircir, mais choisit les valeurs de couche les plus élevées entre la couleur de base et la couleur de fusion afin de créer la couleur finale.
Couleur Crée une couleur finale ayant la luminance de la couleur de base et la teinte et la saturation de la couleur de fusion. Ce mode préserve les niveaux de gris de l’image et est pratique pour colorer des images monochromes ou pour teinter des images en couleurs.
Allez, pour le plaisir des yeux, j'aimerais vous montrer l'un de mes effets préférés. Je ne vais pas chercher midi à quatorze heures : je vous épargne mes longs monologues longues et fatigantes explications :
Pour cet exemple, je ne vais utiliser qu'un seul calque que je vais dupliquer. Ce sera cette image-ci :
Je vais dans un premier temps dupliquer cette image puis, grâce aux pouvoirs magiques qui me sont conférés, je vais rendre cette duplication totalement floue.
Je sais, ça pique un peu les yeux :D .
Je place la copie floue en-dessous de l'originale dans la fenêtre de calques puis j'applique l'excellent mode de fusion appelé Incrustation à cette dernière afin de "l'insérer" dans l'image floue.
Le résultat ?
Merveilleux ! :D N'hésitez pas à comparer l'originale avec celle-ci...
J'ai failli vous dire qu'on en avait terminé avec les modes de fusion. Que nenni :p ! On n'a fait ici qu'introduire les modes de fusion pour que vous puissiez comprendre leur fonctionnement avec quelques cas intéressants. Dans la suite du cours, nous allons les utiliser de manière concrète, sur des exemples qui en valent véritablement la peine. Nous apprendrons par ailleurs à exploiter les modes de fusion de manière précise grâce au pinceau. Mais je vous en ai déjà trop dit, alors on passe vite à la suite avant que je ne gaffe encore !
Opacité et Fond
On continue notre découverte des fonctionnalités de la partie supérieure de la fenêtre des calques et, comme convenu, nous allons nous intéresser à la partie droite de la fenêtre.
Il s'agit de deux fonctionnalités très pratiques que vous serez continuellement amenés à utiliser au cours de vos projets.
L'opacité et le fond sur Photoshop sont deux réglages liés à la transparence des calques. Au premier sens du terme, on dit qu'un objet est transparent quand il se laisse traverser par la lumière. En d'autres mots, un objet est transparent lorsque l'on peut voir à travers lui.
Sur Photoshop, modifier la valeur de l'opacité (qui se lit en %) revient à modifier la transparence de l'intégralité du calque. Plus la valeur est basse, moins le calque est visible et plus on peut voir à travers lui, comme en témoigne l'exemple ci-dessous.
Ce qu'il faut bien retenir, c'est que l'opacité engendre une modification de la transparence sur tout le calque. Pourquoi j'insiste là-dessus ? Parce qu'à l'inverse, la fonctionnalité "fond" engendre une modification de la transparence sur le fond du calque, sans toucher à ce que l'on appelle les styles de calque que nous lui aurons appliqués.
Un style de calque ? C'est quoi, ce truc ? o_O
Ce que je peux vous dire pour l'instant, c'est qu'il s'agit à nouveau d'effets spéciaux et, encore une fois, qui sont automatiquement gérés par Photoshop. Mais je ne souhaite pas m'étaler sur le sujet car on va voir ce que c'est d'ici quelques minutes, ce sont les deux sous-parties suivantes :) .
Pour l'heure, notez simplement que l'opacité engendre une modification de la transparence sur l'intégralité du calque, tandis que le fond modifie la transparence du calque sans affecter la transparence des effets spéciaux que nous lui aurons ajoutés grâce aux styles de calque (on dit alors qu'on a modifié la transparence du fond du calque).
En résumé :
Modifier le % de l'opacité, c'est modifier la transparence de l'intégralité du calque.
Modifier le % du fond, c'est modifier la transparence du calque sans affecter les styles de calque que nous lui avons appliqués (les styles de calque, c'est ce que nous nous apprêtons à étudier).
Exemple
Dans cet exemple, nous allons modifier l'opacité de l'un des calques pour le faire disparaitre de l'image. Voici le contenu de la zone de travail :
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Le Calque 1 n'est autre que ce qui se trouve en haut à droite de l'image, c'est-à-dire le panneau lumineux "Hôtel" et ses quelques décorations. Le Calque 2 représente tout le reste, à savoir la cathédrale et le ciel de nuit.
Pour faire disparaître l'enseigne "Hôtel", on va tout bonnement modifier l'opacité de son calque (Calque 1).
Modification de l'opacité : 30% Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Modification de l'opacité : 0% Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Vous le voyez, le Calque 1 a complètement disparu sur ce dernier exemple. On peut toutefois dire qu'il est toujours «là» car le calque n'a pas été supprimé. Il est juste totalement transparent, rendant visible le ciel qui se trouve derrière.
En introduction, je vous avais promis vos premiers effets spéciaux. Si les modes de fusions sont de bons instruments pour en réaliser, vous n'avez rien vu et n'êtes pas au bout de vos surprises avec les styles de calque. Derrière ce drôle de nom se cachent de puissantes fonctionnalités que vous serez très, très souvent amenés à utiliser pour vos prochains projets. Qui plus est, ces effets sont totalement paramétrables, cela les rend faciles et agréables à utiliser.
Style de calque, kézako ?
Un style de calque est une option que l'on ajoute aux calques de notre zone de travail pour que Photoshop génère des effets. Ces effets ne sont pas particulièrement extraordinaires (au sens propre et figuré du terme), il est question par exemple d'ombrage, de contour ou entre autres de dégradés de couleur. On peut dire que l'on va donner du "style" au calque.
Avant de créer une nouvelle zone de travail, veuillez télécharger le fichier Photoshop ci-dessous. Il s'agit du premier document sur lequel nous allons travailler en attendant de télécharger d'autres travaux tout au long de cette partie et de celles qui suivent. Télécharger le fichier source Ex_OmbreP.psd
Une fois le fichier téléchargé, veuillez l'ouvrir sur Photoshop.
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Puis, veuillez cliquer une fois sur le Calque 1 afin de le sélectionner et ensuite cliquer sur l'icône des options de fusion
que vous trouverez en bas de la fenêtre des calques.
Une nouvelle liste apparait, il s'agit sans surprise des fameux styles de calque dont je vous parle depuis tout à l'heure. Nous allons ouvrir et découvrir la fenêtre principale à partir de laquelle nous allons paramétrer les différents styles de calque en cliquant sur "Options de fusion..." tout en haut de la liste.
C'est donc par le biais de cette fenêtre que nous définirons quelles options ajouter aux calques et que nous les configurerons pour leur donner du style (à prononcer avec l'accent anglais :lol: ).
Les styles, justement, se situent dans la partie gauche de la fenêtre, c'est-à-dire la zone recouverte de vert sur l'image ci-dessous. La zone rouge, quant à elle, recouvre tous les paramètres relatifs au style sélectionné qui vont nous servir à le configurer.
En ouvrant cette nouvelle fenêtre, vous tombez directement sur la partie permettant de paramétrer "les options de fusion"...
... Hein ? Attends une minute, je suis carrément perdu, là. C'est quoi une option de fusion ? C'est pas ce que l'on vient de voir, là, avec le Big Ben ?
Et BIM ! Dans le panneau :p . Il ne faut pas confondre les modes de fusion et les options de fusion.
Un mode de fusion, c'est ce que nous venons tout juste de voir ensemble, il s'agit de la fameuse liste déroulante et des modes que nous avons appliqués aux images telles que le Big Ben et le panneau de signalisation, vous savez.
Les options de fusion sont des paramètres liés à tous les styles de calque de la liste de gauche. Il s'agit de l'interface présentée ci-dessus. Celle-ci permet d'adapter la façon dont les styles de calque (que nous allons étudier en profondeur dans quelques secondes) et les modes de fusion interagissent avec les calques. En d'autres termes, on utilise cette première interface pour paramétrer l'ensemble des styles de calque avant de les paramétrer individuellement.
Par exemple, on va pouvoir se servir de cette première interface pour définir un mode de fusion qui prendra effet sur tous les styles de calque présentés dans la cadre vert, à gauche de la fenêtre ci-dessus. Pour le bon déroulement de ce chapitre, nous ne toucherons pas aux paramètres des options afin de se concentrer sur les styles de calque.
Ombre portée
Pour inaugurer cette longue et périlleuse partie, nous allons aborder le premier style de calque de la liste, il est appelé Ombre portée. Alors, de quoi s'agit-il ?
Comme son nom l'indique, il est question d'ajouter une ombre au calque sélectionné. Il ne fait aucun doute que vous savez ce qu'est une ombre (tout du moins j'ose l'espérer - pensez à Lucky Luke si ce n'est pas le cas), je vous épargne la définition type d'une ombre.
Veuillez cliquer sur l'option "Ombre portée". Attention, il ne faut pas cliquer sur la petite case blanche qui se situe à côté du nom de l'option mais bel et bien sur le texte "Ombre portée". Cliquer sur la case blanche, c'est sélectionner l'option et la rendre opérationnelle avec ses paramètres par défaut. Or, cliquer sur le texte "Ombre portée", c'est afficher et nous laisser la possibilité de modifier ses paramètres, ce que nous nous apprêtons justement à faire.
Comme vous pouvez le voir, il y a un certain nombre de paramètres disponibles et j'ai longtemps hésité pour déterminer comment j'allais vous les présenter. L'idée, ce serait donc de les étudier un par un, de haut en bas et de gauche à droite, et sous forme de tableau, comme je l'ai fait avec la fenêtre de création d'une nouvelle zone de travail :) .
Paramètre
Valeur
Mode de fusion
Il est de retour ! Le mode de fusion peut aussi fonctionner pour faire fusionner un style de calque avec un calque de la zone de travail. Vous pouvez donc définir un mode de fusion à l'ombre et ainsi, un jeu de transparence s'effectuera entre elle et le calque de second plan (celui qui se trouve derrière le calque sélectionné et auquel on a ajouté l'ombre portée justement).
Couleur de l'ombre
Comme son nom l'indique, ce paramètre permet de donner une couleur à l'ombre. Un peu hors du commun, je dois l'admettre, mais en même temps on travaille sur Photoshop :-° . Pour choisir une couleur, il suffit de cliquer sur le petit rectangle noir qui se situe juste à côté de la liste déroulante des modes de fusion et ainsi vous ouvrirez le sélecteur de couleurs. On revient là-dessus un peu plus loin dans le cours.
Opacité
L'opacité permet de définir la transparence de l'ombre. Moins il y aura d'opacité, moins l'ombre sera visible. C'est une notion déjà abordée, j'espère que c'est rentré :) .
Angle
Ce paramètre permet de modifier l'angle de l'ombre portée, c'est-à-dire de lui définir une position dans la zone de travail en fonction du calque.
Deux possibilités : soit je tape directement la valeur de l'angle de l'ombre dans la case blanche (ici : -45), soit je déplace manuellement le rayon dans le cercle, à l'aide de ma souris. Ce rayon qui indique très précisément où se situe l'ombre par rapport au calque. Vous le savez, pour créer une ombre, il faut forcément une source de lumière. Dans cet exemple, le rayon est placé en bas à droite (approximativement) ; on imagine alors que c'est ici d'où provient la source de lumière, et qu'elle se dirige dans la direction que prend le rayon. L'ombre se situera donc en haut à gauche du calque.
En effet, comme on peut le constater, l'ombre se retrouve en haut à gauche, à l'opposé du rayon dans les paramètres de l'ombre portée (et donc de notre position et de la direction que prend notre regard).
Utiliser l'éclairage global
En cochant cette option, les paramètres des ombres portées de tous les calques prendront le même angle. En d'autres termes, si vous définissez un angle à l'ombre portée d'un calque (appelé Calque 1) puis que vous modifiez l'angle de l'ombre portée d'un autre calque (appelé Calque 2) tout en laissant l'option d'éclairage global cochée, alors l'angle du Calque 1 prendra la même valeur que celui du Calque 2.
Distance
Ce paramètre permet de choisir la distance qui sépare l'ombre du calque. Plus la valeur est importante, plus la distance le sera.
Pour déplacer l'ombre manuellement (sans passer par des valeurs écrites), il vous faut déplacer la fenêtre des styles de calque sur le côté pour avoir la zone de travail en champs de vision puis cliquer sur cette dernière et déplacer votre curseur pour que l'ombre le suive.
Grossi
Avec ce paramètre, il est possible de donner plus d'épaisseur à l'ombre. Plus la valeur définie est importante, plus l'ombre s'épaissit.
Taille
Avec celui-ci, vous définissez une taille à l'ombre. A l'inverse du paramètre "Grossi", plus la valeur de la taille est importante, plus l'ombre s'étend et perd un peu de son opacité sur les bords
Nous nous contenterons des paramètres de la catégorie "Structure" pour ce style de calque, comme convenu. On laisse donc le reste de côté ;) .
L'essai
Il est temps de mettre en pratique ce que l'on vient de voir avec notre premier essai. Il y en aura un pour chacune des options ;) .
Avant de paramétrer l'ombre portée, veuillez sélectionner le calque nommé Calque 1 dans votre fenêtre de calques. Nous le sélectionnons afin de travailler dessus. Je rappelle aux étourdis que nous allons effectuer des modifications sur ce document-ci :
Voici ensuite les instructions, je vais vous demander de reprendre chacun de ces paramètres et de les insérer dans votre fenêtre pour l'option Ombre Portée :) .
Mode de fusion : Produit
Couleur : Par défaut (noir)
Opacité : 50 %
Utiliser l'éclairage global : non (à décocher avant d'indiquer des valeurs aux paramètres suivants)
Angle : 105 °
Distance : 3 px
Grossi : 0 %
Taille : 8 px
Veuillez valider les paramètres donnés dans les instructions ci-dessus. Voici le résultat que nous obtenons :
Nous sommes donc parvenus à créer une ombre correcte entre la première et la deuxième feuille, si bien que l'on a l'impression que la feuille ombrée survole un peu les autres. Pour garder une certaine uniformité, l'idée à présent serait de rajouter une ombre à chacune des feuilles et donc, à tous les calques visibles dans la fenêtre de calques (hormis l'arrière-plan évidemment).
Il faudrait donc logiquement retaper chacune des valeurs de chacun des paramètres pour chacun des calques. Autant de manœuvres lourdes que Photoshop va nous éviter, il existe en effet un moyen bien plus efficace et beaucoup moins fatiguant pour ce genre d'opérations répétitives : nous allons copier les paramètres du Calque 1 et les coller dans tous les autres calques de la fenêtre. Ainsi, nous transférerons toutes les propriétés du Calque 1 vers ces autres calques. C'est à la fois un gain de temps et d'énergie et vous n'imaginez pas à quel point je suis ravi que cela existe ! :D
Pour copier les paramètres du style de calque "Ombre portée" précédemment ajoutés au Calque 1, il faut faire un clic droit sur ce dernier puis cliquer sur le bouton Copier le style de calque. Enfin, pour les coller, il faut effectuer un clic droit sur chacun des autres calques et cliquer sur le lien Coller le style de calque. Vous remarquerez alors que l'ombre portée sera automatiquement paramétrée sur le calque sélectionné. Et si vous avez bien suivi, vous devriez obtenir l'image suivante :
Elles sont pas belles, nos feuilles de papier ? Grâce aux ombres portées, nous avons réalisé un effet de profondeur et avons donné du relief au paquet de feuilles, ce qui a également permis de styliser chaque feuille et de lui donner un côté "design". C'est plutôt basique mais franchement, je trouve ça très efficace. J'adore ! :D
Ombre interne
Avant de commencer la lecture, assurez-vous d'avoir téléchargé le nouveau document correspondant à ce style de calque. Télécharger le fichier source Ex_OmbreI.psd
Après l'ombre portée, je vous présente l'ombre interne. Contrairement à l'ombre portée qui permettait de créer une ombre externe au calque sélectionné, l'ombre interne crée une ombre non pas à l'extérieur mais à l'intérieur du calque.
Une ombre à l'intérieur du calque ? Je te demande pardon ? o_O
Cela peut paraitre bizarre peut-être, mais croyez-moi, c'est une option très intéressante et même surprenante dans la mesure où, si l'ombre portée donne cet effet de profondeur que l'on a connu avec le paquet de feuilles, l'ombre interne, quant à elle, va permettre l'apparition d'un contraste sur les bords du calque et ainsi va nous permettre donner du relief au calque.
Comment ça vous n'avez rien compris ? :-° Allons, voyons voir cela de plus près. Veuillez sélectionner l'option "Ombre interne" dans la liste (en prenant soin, une nouvelle fois, de bien cliquer sur "ombre interne" et pas sur la petite case blanche ^^ ).
Première impression : les paramètres ressemblent étrangement à ceux de l'ombre portée. Quoi que, je dis étrangement, mais je vous avais plus ou moins prévenus que la catégorie "Structure" recensait quasiment les mêmes paramètres à chaque fois. J'ai donc pris la décision de ne pas vous refaire un tableau comme je l'ai fait pour l'ombre portée car cela alourdirait le tutoriel pour pas grand chose de nouveau au final.
On peut noter une seule différence remarquable qui vient du paramètre "Maigri". Pour l'ombre portée, le nom de ce paramètre était "Grossi" : il fallait en effet grossir l'ombre. Pour l'ombre interne, il s'agit de la faire grossir "à l'intérieur du calque", donc à l'inverse de la faire maigrir (c'est tordu, je l'admets...). Du coup, on va devoir indiquer une valeur en % : si la valeur est égale à 100%, alors l'ombre interne occupera 100% du calque. Vous me suivez ?
L'essai
L'image sur laquelle nous travaillerons est la suivante. Je vous rappelle que l'on va régulièrement effectuer des essais chaque fois qu'une nouvelle notion sera abordée :) .
Nous effectuerons cet essai sur le calque nommé Calque 4 dans la zone de travail. Pareil, je vous donne les valeurs à indiquer dans les champs prévus à cet effet :
Mode de fusion : Produit
Couleur : Par défaut (noir)
Opacité : 27 %
Angle : 120 °
Utiliser l'éclairage global : oui (à cocher)
Distance : 0 px
Maigri : 20 %
Taille : 90 px
En paramétrant le style de calque avec ces valeurs, le résultat sera le suivant :
Je vous le disais, l'ombre interne peut servir à donner du relief au calque. Il s'agit d'un effet plutôt courant et grâce auquel on peut rendre une création plus sophistiquée qu'elle ne l'était déjà. La preuve, s'il on applique une ombre interne à tous les ronds du document Photoshop que je vous ai fourni, on obtient une image tout de même plus élaborée :
Vous savez, on pourrait même accentuer ce relief en modifiant par exemple l'angle, la distance ainsi que l'opacité de l'ombre interne. Voyez plutôt :-° :
Pas mal, n'est-ce pas ? Je vous laisse deviner tout seuls quelles valeurs j'ai pu indiquer pour paramétrer l'ombre interne, je suis sûr que vous y arriverez. Au pire, n'hésitez pas à demander de l'aide sur le forum Graphisme du Site du Zéro. :)
Lueur externe
Avant de commencer la lecture, assurez-vous d'avoir téléchargé le document correspondant à ce style de calque. Télécharger le fichier source Ex_LueurE.psd
On en a terminé avec les ombres, il est temps de s'intéresser aux lueurs en commençant par la lueur externe.
Comme son nom l'indique, ce style de calque permet de créer une lueur, c'est-à-dire des rayons lumineux que l'on dit "externes" car ils débutent à partir des contours du calque vers l'extérieur, à l'image de l'ombre portée quand sa distance est paramétrée à 0 px. Je tiens à ce que vous ne confondiez pas la lueur externe et l'ombre portée. Je répète que c'est une lueur, semblable à des rayons de lumière qui s'échappent des contours du calque.
Certains paramètres de styles de calque reviennent régulièrement, ne vous étonnez pas si je ne reviens pas dessus.
Paramètre
Valeur
Mode de fusion
Déjà vu.
Opacité
Déjà vu
Bruit
Si je vous parle d'effet "neige", savez-vous ce que cela signifie ? Vous savez, ce sont ces petits pointillés que l'on retrouve notamment lorsque l'on ne capte plus une chaine de télévision. Et bien, on peut aussi nommer cet effet "neige" du bruit, et modifier la valeur de ce paramètre va alors avoir pour conséquence de brouiller la lueur.
Couleur
Déjà vu. Il faut cliquer sur le petit carré noir pour faire apparaitre une fenêtre à partir de laquelle vous pourrez modifier la couleur.
Technique
Ce paramètre détermine la précision de votre lueur. Si vous choisissez l'option "précise", alors la lueur sera moins détendue, plus compacte, plus forte et plus... précise :-° . Si vous aviez laissé l'option "plus tamisée", votre lueur aurait été plus approximative, plus floue, plus détendue... tamisée quoi.
Grossi
Déjà vu.
Taille
Déjà vu.
L'essai
C'est parti pour une nouvelle manipulation. Cette fois-ci, vous avez téléchargé cette image :
Je vous invite à rentrer les informations qui suivent sur le Calque 2.
Mode de fusion : Normal
Opacité : 64 %
Bruit : 3 %
Couleur : #FF0000
Ce code de couleur est à insérer au niveau de l'encadrement rouge sur cette image (sans le #) :
Grossi : 2 %
Taille : 13 px
Veuillez laisser les autres paramètres tels que vous les avez trouvés (par défaut). Vous devriez obtenir ceci :
Lueur interne
Avant de commencer la lecture, assurez-vous d'avoir téléchargé le document correspondant à ce style de calque. Télécharger le fichier source Ex_LueurI.psd
La lueur interne fonctionne de la même manière que l'ombre interne : c'est une lueur qui prend forme à l'intérieur du calque.
Vous connaissez, là aussi, la plupart des paramètres de cette option. La nouveauté en revanche, c'est qu'il est possible de choisir la source de départ de la lueur, chose qui n'était pas permise avec l'ombre interne (en même temps, une ombre reste une ombre, il s'agit d'une silhouette ni plus ni moins) :
.
Choisir la source de départ de la lueur, c'est définir à quel endroit elle va débuter.
Soit votre lueur part du contour de votre calque (comme la lueur externe et les deux types d'ombres).
Soit votre lueur part du centre de votre calque (et c'est la nouveauté).
Un exemple ne vous ferait pas de mal, je crois :-° ...
L'essai
Nous effectuerons deux essais, chacun présentant le résultat selon les deux sources paramétrables. L'image sur laquelle nous travaillerons est la suivante :
Nous travaillerons sur le calque nommé Calque 2.
Dans le premier exemple, la source de la lueur interne sera le contour du calque, comme l'indiquent les instructions suivantes :
Mode de fusion : Normal
Opacité : 75 %
Bruit : 0 %
Couleur : #FFFF78
Technique : Plus tamisée
Source : Contour
Maigri : 10 %
Taille : 98 px
Observons le résultat si l'on changeait la source de la lueur, ainsi que quelques autres paramètres :
Mode de fusion : Normal
Opacité : 100 %
Bruit : 0 %
Couleur : #FCFE7D
Technique : Plus tamisée
Source : Centre
Maigri : 0 %
Taille : 62 px
Dans le premier exemple, la lueur a pris forme à partir des bords de l'ampoule (autrement dit de son contour). A l'inverse, dans cet exemple, la lueur a débuté au centre de l'ampoule.
Utilisez plusieurs styles de calque en même temps !
N'hésitez pas à combiner plusieurs styles de calques si vous pensez qu'ils peuvent aller ensemble. C'est le cas pour notre ampoule, regardez. De base, l'ampoule ressemble à ça :
En lui ajoutant les options de fusion que nous avons vues (voir liste ci-dessous), voyez comment j'ai pu l'améliorer :
Ombre portée
Ombre interne
Lueur externe
Lueur interne
Biseautage et Estampage
Avant de commencer la lecture, assurez-vous d'avoir téléchargé le document correspondant à ce style de calque Télécharger le fichier source Ex_Biseautage.psd
Veuillez ouvrir la page des options de fusion (c'est-à-dire la fenêtre des styles de calque) puis cliquer sur l'option "Biseautage et estampage".
C'est un style de calque vraiment très, très intéressant, compte tenu de son puissant pouvoir. Il permet de donner du relief au calque !
Bah, c'est ce que l'on vient tout juste de faire ! Tu sais, avec l'ombre portée... ?
Ah. En effet, l'ombre portée permettait de donner du relief, tout comme l'ombre interne d'ailleurs. Mais voilà, ce n'était pas un relief concret, disons que c'est par le biais de l'ombre que nous arrivions à percevoir un effet de profondeur. Or, avec l'option biseautage, nous allons concrètement modifier le calque pour créer un relief, un vrai. Vous me suivez ?
Décortiquons chaque paramètre de l'option et plus précisément celle de la catégorie « Structure », avant de procéder à notre essai coutumier :
Paramètre
Valeur
Style
Le style permet de définir quel type de biseau ou d'estampage (autrement dit quel type de relief) nous donnerons à notre calque.
Technique
Il s'agit de choisir la forme que prendra le relief. En d'autres termes, quelle tête aura notre relief :D .
Profondeur
Ce paramètre permet de définir la profondeur du relief. Plus la valeur de ce paramètre est élevée, plus le relief va se renforcer, donnant un effet de profondeur plus important.
Direction
Il s'agit d'indiquer la direction que prendra le relief. Quand un relief se crée (où que ce soit), on a forcément besoin d'une petite source de lumière pour l'apercevoir, car les côtés du relief n'ont pas la même intensité de couleur (et c'est ce qui donne ce relief justement). Quand on parle de direction, on définit le côté d'où la source provient (vers le haut ou vers le bas). Je vous invite à essayer, n'oubliez pas de cocher l'aperçu en tant réel ;) .
Taille
Ce paramètre détermine la taille du relief. Plus la valeur de ce paramètre est élevée, plus le relief va gagner en hauteur et prendre la forme d'une pyramide ou d'un cube (selon l'angle et la direction donnée au relief).
Flou
Permet de donner du flou au relief.
Angle
Le paramètre Angle fonctionne de la même manière que celui des ombres. Il s'agit simplement, cette fois-ci, de définir un angle de la fameuse source de lumière, à l'image du paramètre "Direction".
Je ne souhaite pas m'éterniser sur les autres paramètres, mais je ne vous empêche pas de les essayer par vous-même. Nous en avons assez vu, on a du pain sur la planche ! Mais avant de passer au style de calque suivant...
L'essai
Une nouvelle fois, je vous propose deux essais afin de constater de deux résultats en fonction des paramètres proposés. Nous travaillerons sur le calque nommé Calque 1 (en même temps, c'est le seul sans compter l'arrière-plan).
Tout d'abord, comme à l'accoutumée, un aperçu de l'image que vous avez téléchargée sur laquelle nous allons travailler, suivi des instructions habituelles :) .
Style : Biseau Interne
Technique : Ciselage marqué
Profondeur : 281 %
Direction : Haut
Taille : 4 px
Flou : 0 px
Utiliser l'éclairage global : non (à décocher)
Angle : 120°
Élévation : 30°
Continuons avec le deuxième essai.
Style : Estampage oreiller
Technique : Lisser
Profondeur : 461 %
Direction : Haut
Taille : 8 px
Flou : 5 px
Utiliser l'éclairage global : non (à décocher)
Angle : 120°
Élévation : 30°
Dans les deux exemples, on peut constater que le tableau a pris du relief. Dans le premier, il a gagné en profondeur. Dans le deuxième exemple, on a incrusté le tableau dans le mur, laissant à nouveau apparaitre un effet de profondeur.
Cette option de fusion remplit l'intérieur du calque d'une texture. Il crée ainsi un effet satiné auquel on peut avoir recours pour, par exemple, créer un effet de lumière et d'ombre interne. Ce paramètre est toutefois assez particulier et il convient de l'utiliser avec précaution pour obtenir un effet propre et efficace.
Que signifie "obtenir un effet satiné" ?
Pour comprendre, il faut faire travailler son imagination et penser à un textile bien connu de tous : la soie. A moins qu'elle ne soit tendue, vous conviendrez que la soie, lorsqu'on la manipule, forme des plis à l'image de cet exemple :
Ce sont ces mêmes plis que satin permet de réaliser. Ces mêmes plis auxquels je faisais référence lorsque j'évoquais la texture créée par le style de calque. Je vais vous proposer un ou deux exemples sous peu. Je voudrais avant vous présenter rapidement la fenêtre de paramètre du style.
Pour régler Satin, on retrouve la plupart des paramètres déjà évoqués plus tôt dans ce chapitre. Une nouveauté, le contour, va nous permettre de moduler l'aspect du satin à l'aide d'une courbe accompagnée de paramètres prédéfinis, comme vous pouvez le voir ci-dessous. En modifiant l'aspect du satin, on ajoute de la texture au calque.
Voici deux exemples, dans lesquels je vous propose les effets que peut générer ce style de calque, selon comment et pourquoi on l'utilise. Je triche un peu pour le deuxième exemple : j'ai passé le satin en mode « lumière vive ».
Vous le voyez, les formes géométriques initialement remplies d'une unique couleur chacune, ont pris un nouvel aspect, un aspect satiné pour être plus précis, grâce à notre nouveau style de calque. Pour l'heure, je vous invite à faire des essais pour découvrir plus en profondeur ce style de calque.
Incrustation couleur
Avant de commencer la lecture, assurez-vous d'avoir téléchargé le document correspondant à ce style de calque. Télécharger le fichier source Ex_Incrustation_Couleur.psd
Je crois que cette option parle d'elle-même (à se demander parfois à quoi je sers :-° ). Elle sert à incruster de la couleur dans nos calques, autrement dit à les remplir d'une couleur unique.
Ainsi, si je coche ce style de calque, je vois mon calque (qui est en l'occurrence le Calque 2 dans le document que je vous ai fourni) rempli de la couleur rouge.
Le rouge est la couleur donnée par défaut. Il est bien entendu possible de la modifier, pour cela il faut cliquer sur le petit rectangle à droite de la fenêtre. Ce rectangle est rouge, c'est la couleur actuellement sélectionnée. Une nouvelle fenêtre apparait dès lors que vous avez cliqué sur le rectangle rouge.
Il s'agit du sélecteur de couleurs. Cette fenêtre ne nous est pas vraiment inconnue, nous avions eu l'occasion de nous en servir tout à l'heure, lorsqu'il était question de changer la couleur de la lueur externe. Je vous avais simplement donné un code de couleur qui ressemblait à ça : #000000 (non, ce n'est pas un code binaire :D ), sans vous donner de plus amples explications.
Mais alors, c'est quoi ce truc ?
Un code de type #000000 est appelé code hexadécimal de couleur. Un code hexadécimal de couleur est composé de six chiffres et/ou lettres précédé(e)s par le signe #. Ces chiffres sont le fruit de calculs mathématiques générés par Photoshop.
Chaque couleur possède son propre code hexadécimal. Par exemple, le code de la couleur rouge (lorsque vous ouvrez la fenêtre d'incrustation de couleur, c'est la couleur par défaut) est #FF0000 .
Vous pouvez vous amuser à modifier les deux derniers chiffres de ce code par le 4 et le 5 (par exemple). Vous obtiendrez une sorte de rouge rosé ^^ .
Pour être plus précis, nous avons très exactement trois façons de définir une couleur. La première, vous la connaissez désormais, il s'agit de taper un code hexadécimal. Quant à la deuxi...
...QUOI ? Tu veux dire qu'on va devoir apprendre le code hexamachin de chaque couleur ??? Il doit y en avoir des milliers, même pas la peine de compter sur moi !
Il y en a des millions :D . Bah quoi, le travail d'infographiste, c'est pas de tout repos hein :-° ... Mais évidemment que non, parce que si c'est ça être infographiste, je vous invite à cliquer sur la petite croix rouge en haut à droite de votre écran :D .
Il existe une deuxième solution bien moins complexe (et même une troisième, vous allez voir !), encore heureux. En fait, ce qui va le plus nous intéresser, c'est la zone de gauche, avec toutes les couleurs sous forme de dégradé.
Dans cette zone, veuillez observer le petit cercle aux contours blancs. Ce cercle, il cible la couleur que vous souhaiterez incruster dans le calque :
Avec ma souris, je déplace le cercle dans la zone de sélection de couleur.
L'idée, c'est de cibler une couleur qui m'intéresse avec ce cercle. Quand c'est fait, je clique une fois. La couleur ciblée dans le cercle a été automatiquement enregistrée, on peut d'ailleurs voir un aperçu de cette couleur à gauche du bouton OK de la fenêtre : le petit rectangle a changé de couleur.
Enfin, je clique sur le bouton OK si je suis satisfait.
J'aimerais changer de couleur et mettre du bleu. Comment faire ?
Il faudrait alors modifier la dominante de rouge présente dans le zone de gauche pour que l'on puisse cibler une couleur différente. Et je suis sûr que cela ne vous est pas passé inaperçu, il y a une sorte de frise verticale avec plein de couleurs au milieu de la fenêtre.
C'est par le biais de cette frise que nous allons définir une nouvelle couleur dans la zone de gauche.
Aux extrémités gauches et droites de cette frise, vous devriez apercevoir deux flèches symétriques, l'une pointant vers l'autre. Ces flèches ciblent l'intérieur de la frise, à savoir les couleurs. Il faudrait donc les déplacer et leur choisir une cible.
Pour ce faire, veuillez maintenir le clic sur l'une des deux flèches et la faire glisser de haut en bas. Quand la couleur ciblée vous convient, lâchez le clic : la couleur dominante dans la zone de gauche a changé. C'est ensuite à vous de cibler la couleur recherchée.
Et la troisième méthode, alors ?
J'ai failli l'oublier. Lorsque le sélecteur de couleurs est ouvert, vous avez la possibilité de cliquer n'importe où sur la zone de travail pour "aspirer" le code hexadécimal du pixel que vous aurez ciblé avec votre curseur. Je ne m'étalerai pas trop sur le sujet car, dans le chapitre suivant, une sous-partie sera justement dédiée à la pipette, l'outil qui permet d'effectuer ce genre d'opération.
L'essai
Après la théorie, place à la pratique, même si j'ai prévu de ne pas y passer des heures.
Nous travaillerons sur le document de l'exemple du début de cette partie.
J'ouvre la palette des options de fusion pour le Calque 2 et clique sur l'option "Incrustation de couleur". Nous choisirons les paramètres suivants :
Mode de fusion : Normal
Opacité : 100%
Code hexadécimal : #678457
Le cœur change alors de couleur et prend la couleur donnée par le code hexadécimal :
J'applique maintenant une couleur aux autres calques de ma zone de travail, excepté le Calque 1 (il s'agit du t-shirt) et l'arrière-plan. Voici le résultat que j'obtiens :
Incrustation de dégradé
Avant de commencer la lecture, assurez-vous d'avoir téléchargé le document correspondant à cette option de fusion. Télécharger le fichier source Ex_Incrustation_Dégradé.psd
Un dégradé de couleur, pour ceux qui en douteraient, est une transition progressive d'une couleur vers une autre.
Il en existe différents styles. Photoshop nous en propose cinq :
Radial
Linéaire
Angle
Réfléchi
Forme éclatée
Rentrons dans le vif du sujet, il est temps d'ouvrir la fenêtre du style de calque "Incrustation de dégradé" (à partir du calque nommé Calque 1).
D'une manière générale, vous connaissez la moitié des paramètres de l'option. Nous avons un mode de fusion à définir, un angle ainsi que l'opacité du dégradé. Rien de bien sorcier jusqu'ici ;) .
C'est après que ça se corse. Nous rencontrons pour la première fois les paramètres nommés Inverser, Aligner sur le calque et l'échelle (ceci sans compter le menu du paramètre Style, que nous avons déjà rencontré pour le style de calque Biseautage). Mais ce qui devrait vous intriguer tout particulièrement, c'est que nous retrouvons le fameux rectangle horizontal rempli d'un dégradé allant du noir vers le blanc, nous l'avions rencontré dans les réglages du style de calque "Lueur externe". Eh bien figurez-vous qu'il s'agit du cœur de l'option de fusion "Dégradé". C'est en cliquant dessus que l'on s'aperçoit à quel point cette option est complète puisqu'une nouvelle fenêtre dans laquelle se trouvent de nouveaux paramètres apparait. Prenez soin de bien cliquer dans le rectangle (en plein dans le dégradé) et non sur la petite flèche noire située à sa droite.
Cette fenêtre, c'est l'éditeur de dégradé. Nous décomposerons cette fenêtre en deux parties :
Commençons par la première partie de la fenêtre, c'est-à-dire celle encadrée en rouge.
Il s'agit des réglages appartenant à la catégorie "Paramètres prédéfinis". Vous remarquez une succession de carrés remplis de couleurs qui forment toutes des dégradés. Comme son nom l'indique, il s'agit de paramètres déjà prêts à l'utilisation. C'est-à-dire que les dégradés sont déjà créés, paramétrés et prêts à l'emploi. Le seul travail de l'infographiste dans ce cas serait de cliquer sur le dégradé de son choix (histoire de ne pas trop s'fouler :-° ).
Les paramètres que vous avez sous les yeux sont censés être ceux proposés par défaut sur Photoshop, c'est-à-dire à la première ouverture du logiciel. Il existe en fait un tas d'autres dégradés dont les paramètres sont prédéfinis, et ce n'est pas pour nous déplaire d'ailleurs. Pour accéder aux autres dégradés de couleurs, il faut cliquer sur la petite flèche en haut à droite de la fenêtre.
Une nouvelle liste apparait alors. Dans la première partie de cette liste, vous pouvez déterminer le type d'affichage des petits carrés remplis de dégradé, tandis que la deuxième partie de la liste consiste à réinitialiser les dégradés (encore faut-il les avoir modifiés) ou les remplacer. Pour remplacer un dégradé, il faut ouvrir un fichier dont l'extension est .GRD. Il est possible de télécharger des dégradés dont les paramètres sont prédéfinis sur internet, vous pouvez même créer vos propres dégradés ! Mais chaque chose en son temps, cette étape est la suivante ;) . Pour l'heure, nous nous arrêterons sur la dernière partie de la liste :
Bruits
Effets spéciaux
Harmonies des couleurs 1
...
Ce sont tout bonnement les autres paramètres prédéfinis fournis par Photoshop. Cliquez sur l'un d'eux pour les faire apparaitre dans les "paramètres prédéfinis" de l'éditeur de dégradé.
Chaque paramètre représente un thème pour donner une idée générale des types de dégradés auxquels nous aurons droit en les choisissant. En cliquant sur "Pastel"...
... les vignettes affichent désormais des dégradés aux couleurs pastelles.
Tout à l'heure, j'ai remarqué un dégradé un peu bizarre...
Cette petite vignette représente l'incrustation d'un dégradé d'une seule couleur.
Comment un dégradé peut-il n'avoir qu'une seule couleur, puisque par définition, un dégradé c'est une transition progressive entre deux couleurs ?
Sur la vignette figurent des petites carrés gris et blanc. Ces petits carrés représentent la transparence sur Photoshop. C'est d'ailleurs le cas aussi pour l'arrière-plan d'une zone de travail : s'il n'y a pas de couleur d'arrière-plan, le fond prendra alors cette même apparence :
Après avoir masqué l'arrière-plan (le petit œil à gauche du calque est absent), on constate que le fond de la zone de travail prend l'apparence de petits carrés blancs et gris.
Ainsi, ici, on crée un dégradé entre le noir et la transparence.
Créer un dégradé personnalisé
Pour l'instant, tout ce que l'on a su faire, c'est choisir des dégradés préparés et prêts à l'emploi. Autant dire que l'on ne s'est pas trop foulé. On va donc faire semblant de travailler un peu et nous allons définir nos propres paramètres, des paramètres que nous personnaliserons selon nos goûts et nos besoins.
Nous allons devoir passer à la deuxième partie de la fenêtre.
Voici la liste des nouveaux paramètres que nous avons sous les yeux, accompagnés d'une petite explication :
Titre
Définition
Nom
Donnez un nom au dégradé que vous créez.
Nouveau
C'est le bouton qui vous permet de sauvegarder le nouveau dégradé que vous avez créé. Dès lors que vous aurez enregistré un nouveau dégradé, il apparaitra sous forme de vignette dans l'espace "Paramètres prédéfinis" et sera prêt à l'emploi.
Type de dégradé
Vous pouvez choisir Uniforme ou Bruit. Le premier, c'est le dégradé que nous connaissons. Si vous choisissez Bruit, votre dégradé changera complètement de forme et paraitra plus "éclaté". C'est assez compliqué à expliquer, je vous invite à essayer, vous vous rendrez vite compte de la différence :) .
Lissage
Cela vous permet de lisser votre dégradé. Ici aussi, c'est très difficile à expliquer, vous comprendrez plus facilement en essayant.
Nous allons désormais nous intéresser à la barre de dégradé qui suit. Nous constatons que le dégradé part du noir vers le blanc : ce sont les paramètres initiaux du dégradé. Notre objectif sera de modifier ces couleurs et d'en ajouter d'autres.
Les arrêts
Il faut tout d'abord modifier le noir qui se situe à gauche de la barre.
A ce même endroit, il y a deux petits carrés : l'un est au-dessus de la barre, l'autre juste en-dessous. Nous ne nous intéresserons d'abord qu'à celui du dessous.
Il faut cliquer une fois dessus et ainsi, vous activerez ce que l'on appelle l'Arrêt "couleur" que vous trouverez en bas de l'éditeur de dégradé.
Une fois activé, l'arrêt "couleur" n'est plus grisé, il devient opérationnel.
Pour remplacer le noir, il vous suffit simplement de cliquer sur le rectangle de cette même couleur pour laisser apparaitre le sélecteur de couleurs. Après, vous savez faire ;) . Ne faite pas attention à la petite flèche de droite.
Concernant le blanc, la procédure est la même :) . Vous cliquez une fois sur le petit carré situé à droite et en dessous de la barre (il est blanc cette fois-ci), puis vous choisissez la couleur que vous souhaitez dans le sélecteur de couleurs.
A côté de l'arrêt "couleur", il y a l'arrêt "position".
Cet arrêt permet de définir quelle position occupe une couleur dans la barre de dégradé. Cette valeur est définie en pourcentage. Pour comprendre comment cela fonctionne, il faut considérer que la barre de dégradé vaut 100%. Par défaut, la couleur noire est à 0% de la barre de dégradé (car tout à gauche) et la couleur blanche à 100% car elle est tout à droite de la barre. Si l'on inscrit par exemple 50% pour la couleur noir, alors le petit carré en-dessous de la barre de dégradé se déplacera jusqu'à atteindre la moitié de la barre (50% était la moitié de 100%). Cela fonctionne donc dans les deux sens.
Ajouter une couleur au dégradé
Notre objectif ici est d'ajouter de nouvelles couleurs au dégradé de base, doté normalement de deux couleurs. Bizarrement, il n'y a pas de bouton prévu à cet effet. Nous avons cependant deux solutions que vous êtes libres de choisir :
Vous choisissez un dégradé aux paramètres prédéfinis et ayant déjà trois ou quatre couleurs (vous avez un aperçu dans la vignette, souvenez-vous). Vous pourrez alors changer les couleurs de chaque carré et les déplacer à votre guise.
Vous préférerez peut-être créer vous-même chaque nouveau petit carré. Et pour faire ça, il faut cliquer entre les deux petits carrés en-dessous de la barre de dégradé, c'est-à-dire dans la zone rose dessinée ci-dessous.
Cliquez n'importe où dans cette zone, et un nouveau carré sera créé. Vous pouvez ensuite modifier sa position et sa couleur comme nous venons de le voir :) . Par exemple...
Pour finir avec les dégradés...
Veuillez quitter l'éditeur de dégradé pour revenir à la fenêtre du style "Incrustation de dégradé". Vous allez apercevoir une liste déroulante précédée de la mention "Style :". Le premier paramètre sélectionné est le dégradé linéaire. C'est le dégradé par défaut, celui que l'on étudie depuis tout à l'heure. Il en existe en réalité plusieurs, dont voici un aperçu pour chacun :
Le dégradé linéaire
Le dégradé radial
Le dégradé réfléchi
Le dégradé d'angle
Le dégradé de forme éclatée
En-dessous des styles de dégradé, nous retrouvons notre fameux cercle qui permet de définir un angle. Il fonctionne de la même manière que pour les autres styles de calque que nous avons déjà étudiés, vous ne m'en voudrez pas si nous revenons pas dessus.
On va terminer cette partie sur les dégradés avec le dernier (et nouveau) paramètre, l'échelle ! J'entends déjà des "ouf" ^^ . Bon, ce n'est pas très compliqué. Plus la valeur que vous lui attribuez est élevée, plus vous "zoomerez" sur le centre du dégradé. Vous vous concentrerez donc sur le centre du dégradé. Essayer vous semblera sans doute plus explicite que ma piteuse mon explication :-° .
L'essai
Pour ce nouvel essai, nous reprendrons notre tout premier exemple. Pour rappel, je fais référence à toutes les feuilles empilées les unes sur les autres :
Vous le voyez ici, un dégradé est déjà formé à l'intérieur des feuilles. Pourtant, en téléchargeant le fichier source, vous remarquez qu'il n'y pas de trace d'une quelconque « incrustation de dégradé » dans les styles de calque. Ainsi, notre objectif pour cet essai sera de remplacer l'actuel dégradé par celui de votre choix, et ceci bien entendu pour chacune des quatre feuilles. Vous pouvez choisir une couleur différente pour chacune ! De même, n'hésitez pas à conserver l'ombre portée que je vous ai invités à réaliser au début du chapitre, avec ce même exemple.
J'ai réutilisé les mêmes paramètres pour chaque feuille. La seule différence proviendra des couleurs utilisées pour les dégradés. Ainsi, pour chaque calque, voici les réglages effectués sur le style "Incrustation dégradé" :
Mode de fusion : Normal
Opacité : 100%
Dégradé : voir ci-dessous
Style : Linéaire
Aligner sur le calque : Oui (à cocher)
Angle : 104°
Échelle : 100%
Concernant le paramètre "Dégradé", voici un aperçu de celui que j'ai personnellement créé. Si vous ne savez pas comment reproduire le même dégradé, remontez quelques lignes plus hauts, je vous l'explique dans la partie "Créer un dégradé personnalisé".
Au risque de me répéter, la position des arrêts sera la même pour tous les calques. Seules les couleurs changent, dont voici les codes que je vous présente de gauche à droite.
Calque 1
Codes hexadécimaux (de gauche à droite, pour les trois couleurs) : #890000 > #d22626 > #af0b0b
Type de dégradé : Uniforme
Lissage : 0%
Calque 2
Codes hexadécimaux (de gauche à droite, pour les trois couleurs) : #004489 > #268bd2 > #0b58af
Type de dégradé : Uniforme
Lissage : 0%
Calque 3
Codes hexadécimaux (de gauche à droite, pour les trois couleurs) : #4a8900 > #83d226 > #6faf0b
Type de dégradé : Uniforme
Lissage : 0%
Calque 4
Codes hexadécimaux (de gauche à droite, pour les trois couleurs) : #894000 > #d28326 > #af6f0b
Type de dégradé : Uniforme
Lissage : 0%
Voici le résultat obtenu :
Incrustation de motif
Comme son nom l'indique, ce style permet d'appliquer un motif sur le calque sélectionné.
Sans trop s'étendre sur le sujet, les motifs sont une bonne solution pour appliquer une sorte de texture au calque.
Comme le dégradé, c'est en cliquant sur la vignette de la texture apparente que vous atteindrez une petite interface vous permettant de sélectionner ceux de votre choix, mais aussi d'en ouvrir de nouveaux via le même menu déroulant dont l'ouverture se fait à partir de la petite flèche :
Pour ce style de calque aussi, je vous dispense d'un essai. Le précédent était déjà suffisamment éprouvant. ;)
Contour
Avant de commencer la lecture, assurez-vous d'avoir téléchargé le document correspondant à cette option de fusion. Télécharger le fichier source Ex_Contour.psd
Pour conclure cette longue partie sur les styles de calque, voyons de plus près le style de calque dont le nom est "Contour".
Cette option, comme son nom l'indique partiellement, permet de donner un contour au calque sélectionné (wahou, ça, c'est de l'info ! :D ). Reprenons nos bonnes vielles habitudes et déterminons le mode d'action de chacun des paramètres.
Paramètre
Définition
Taille
Il s'agit de définir une taille de contour. Plus la valeur est élevée, plus le contour s'épaissit.
Position
Il est question ici de déterminer la position du contour vis-à-vis du calque. Le contour doit-il être visible à l'extérieur, à l'intérieur ou au centre (entre les deux) du calque ?
Mode de fusion
:-°
Opacité
Non, je ne me répèterai pas là non plus.
Type
Vous choisissez ici quel sera le type de contour de votre calque. Quand on parle du type de contour, on a droit à 3 possibilités : la première, c'est la plus commune, c'est le contour à couleur unique (rouge, bleu, vert, bref une seule couleur comme on l'a fait pour l'option de fusion "Inscrustation de couleur"). La deuxième, moins fréquente, c'est le contour à motif. Il s'agit d'un contour caractérisé par des motifs, n'hésitez pas à tester si cela vous intéresse. Enfin, le troisième et dernier type de contour est le contour à dégradé. Il s'agit ni plus ni moins d'un contour non pas caractérisé par une couleur unique mais par un dégradé.
Une configuration est nécessaire pour chacun des types de contour. Si vous choisissez le type "couleur", vous aurez la possibilité de définir quelle couleur apparaitra. Il en est de même pour les dégradés et les motifs.
L'essai
Et maintenant, essayons de configurer un contour sur le projet que je vous ai demandé de télécharger :
Taille : 7 px
Position : Extérieur
Mode de fusion : Normal
Opacité : 100 %
Type de remplissage : Couleur
Couleur (0%) : #FFFFFF
Résultat :
Un contour blanc s'est alors formé tout autour du texte.
Pfiou ! C'est fini, FI-NI ! Faut dire que les styles de calque m'ont particulièrement fatigué !
J'espère que vos premiers effets vous ont plu ! Vous n'êtes qu'au troisième chapitre de ce tutoriel et vous avez déjà acquis une certaine base, ça c'est certain. Mais ce n'est pas terminé, nous avons encore du pain sur la planche et c'est le moins que l'on puisse dire !
Il est temps de manipuler vos premiers outils. Il ne s'agit pas d'étudier des outils nécessairement essentiels pour la construction de vos projets à venir, mais plutôt de côtoyer ce que j'appelle les outils pratiques.
Il est intéressant de les connaitre avant de continuer notre apprentissage car ils vous permettront de travailler de manière plus fluide et plus précise. En d'autres mots, ils vous faciliteront la vie et on ne va pas s'en plaindre :-° . Par exemple, effectuer un zoom important puis se déplacer dans la zone de travail zoomée rapidement.
Cette première approche avec les outils de Photoshop en devient donc nécessaire avant d'étudier les autres, ça vous laissera la possibilité de vous familiariser avec eux.
Tentons de comprendre comment fonctionne l'incontournable Zoom, que l'on peut retrouver dans bon nombre de logiciels, graphisme ou non.
L'outil zoom, c'est celui avec la petite vignette dans laquelle se trouve une loupe :
.
L'outil zoom de Photoshop se veut pratique et performant et c'est l'une des raisons qui m'a poussé à lui consacrer cette sous-partie. Croyez-moi, on est très loin de l'outil zoom que l'on retrouve entre autres sur Paint et encore Microsoft Word et cela mérite d'être étudié un peu plus minutieusement. :)
La loupe sur la vignette de l'outil n'a pas été choisie de manière anodine, puisque le phénomène produits par l'un et par l'autre sont clairement comparables. L'intérêt, vous l'aurez compris, pour un infographiste d'utiliser le zoom est qu'il aura plus de facilité à contrôler l'ensemble de la partie de la zone de travail zoomée, lui permettant ainsi d'avoir accès aux détails les plus inaccessibles et de travailler de manière plus précise et minutieuse pour un travail optimal.
Utilisation
Zoomer sur Photoshop n'a rien de sorcier, c'est même très facile. Il existe différentes façons de procéder, voici celles que vous serez susceptibles d'utiliser le plus fréquemment.
Avec la souris
La première méthode consiste à utiliser l'outil à l'aide de la souris de votre ordinateur (cela sous-entend donc qu'il existe une méthode ne nécessitant pas l'utilisation de la souris).
Il faut cliquer sur l'icône
Zoom dans Photoshop ou taper sur la touche Z pour sélectionner l'outil.
Une fois l'outil en main, il faut tout d'abord cibler une partie de la zone de travail, celle bien entendu que nous souhaitons grossir. Une fois ciblée, on clique une fois et on fait donc grossir l'élément une première fois.
Ce premier zoom a fait grossir la zone de travail à 200%. Ce chiffre représente l'échelle à laquelle nous nous situons. Cela signifie que, par défaut, la zone de travail est affichée 100% de sa taille. Plus on clique, plus l'échelle augmente, qui peut atteindre les 3200%. Autant dire que le zoom est énorme et que vous pourrez rarement trouver aussi précis sur d'autres logiciels "basiques" pourvus d'un outil zoom.
N'oubliez pas qu'en ciblant un élément de votre zone de travail, c'est sur celui-ci que le zoom sera effectué.
Pour "dézoomer", c'est-à-dire rétrécir les pixels de la zone de travail, il suffit de se rendre dans la barre des options (en haut de votre logiciel, avec l'outil zoom sélectionné) puis de cliquer sur
.
Vous pouvez utiliser votre clavier et votre souris pour aller plus vite. Voici la manœuvre à effectuer :
Sur Windows : Z puis ALT(maintenir la touche Alt puis cliquer) Sur Mac : Z + Option(maintenir la touche Option puis cliquer)
A savoir que vous pouvez également créer une sélection autour de la partie que vous souhaitez zoomer, c'est-à-dire que vous poserez des limites autour de votre cible pour que le zoom ne se fasse qu'à cet endroit. Il suffit pour cela de prendre l'outil, de maintenir le clic et de déplacer son curseur. Une fois la sélection faite, lâchez le clic et le zoom se fera automatiquement. Plus d'info dans le chapitre suivant.
Avec le clavier
La deuxième solution consiste à effectuer un zoom à l'aide des touches de votre clavier d'ordinateur. Et honnêtement, entre nous, cette manœuvre me semble être la plus rapide et c'est celle que j'ai adoptée. Cela évite en effet de passer par la souris, ce que j'estime comme étant un gain de temps considérable.
T'es vraiment un sacré cossard, toi !
Avec l'expérience, vous me donnerez raison et vous regretterez de m'avoir collé une étiquette de flemmard puisque vous adopterez vous aussi mes "techniques de travail" tellement elles s'avèrent concrètes et efficaces. :-°
Bref, assez parlé, comment on fait pour zoomer sans la souris ? Et bien, on utilise le clavier, évidemment !
Ce n'est pas bien dur ici non plus car il suffit d'appuyer sur la touche Ctrl (ou Commande si vous êtes sur Apple) de votre clavier dans un premier temps puis d'appuyer simultanément sur la touche + de votre clavier (si vous souhaitez zoomer) ou la touche - (si vous cherchez à dézoomer).
Pour zoomer...
Windows : CTRL et + Mac : Command (ou Pomme) et +
Pour dézoomer...
Windows : CTRL et - Mac : Command (ou Pomme) et -
Vous comprenez, maintenant, pourquoi j'utilise le clavier plutôt que la souris ? N'y voyez pas d'incitation aucune, je veux juste me justifier et vous expliquer le pourquoi du comment et c'est incontestable, la méthode "clavier" s'avère franchement plus rapide.
Le problème du clavier, c'est que je ne peux pas de "cibler" une partie de ma zone de travail. Le zoom se fait au centre de la zone de travail...
Justement, pour contrecarrer ce petit "problème" qui n'en est pas vraiment un d'ailleurs, on va avoir recours à un outil que je vous présente dans ce même chapitre. On y arrive ;) .
Quand on zoome sur une partie d'une image, on agrandit la portion de l'image ciblée. Si le zoom est très important, seule la partie zoomée de l'image reste visible, le reste sort de son cadre de travail. Cela nous donne donc quelque chose comme ça :
Merci à Sh4rk de m'avoir autorisé à utiliser le meilleur des Zozor jamais conçu jusqu'ici ;) .
Le cadre rouge représente ici la partie visible de Zozor, la mascotte du Site du Zéro. Le reste sort du cadre de travail, il n'est pas visible, comme le montre le schéma ci-dessous.
On a vu qu'en utilisant le clavier pour zoomer, celui-ci ciblait le centre de la zone de travail et on n'avait donc pas la possibilité de choisir exactement où zoomer. On va procéder de la manière suivante :
On zoome d'abord (que ce soit avec le clavier ou avec la souris).
Puis on se déplace dans la zone de travail avec le zoom toujours effectif.
Que signifie "se déplacer dans la zone de travail", en fait ?
On peut se déplacer dans la zone de travail à partir du moment où celle-ci est plus grande que l'espace de travail, comme le montrait le schéma ci-dessus après avoir zoomé sur Zozor. Sur cet exemple, nous avions zoomé sur les yeux de la mascotte du SdZ. Se déplacer dans la zone de travail consisterait donc à changer de cible pour avoir une autre partie de la zone de travail en champ de vision.
Pour se déplacer dans la zone de travail, le premier réflexe du débutant est logiquement d'utiliser les petites flèches que l'on retrouve autour de la zone de travail et qui permettent de se déplacer de haut en bas et de gauche à droite (et ce pour n'importe quel logiciel), comme le montre l'image ci-dessous.
Cliquez sur l'image ci-dessus
Quand ces petites flèches apparaissent, c'est que l'espace de travail ne peut pas afficher tout le contenu de la zone de travail et donc, cela signifie que l'on va pouvoir se déplacer dans la zone de travail.
La raison pour laquelle je vous parle de ces flèches, c'est parce que nous n'allons pas les utiliser :D . On va utiliser un outil beaucoup plus pratique que vous retrouverez dans la boite à outils, la Main
, que vous pouvez sélectionner en appuyant sur la touche H de votre clavier.
Le principe est simple, il faut cliquer n'importe où sur la zone de travail en maintenant le clic et déplacer le curseur de la souris. Alors, l'outil main va jouer le même rôle que les flèches, il va nous permettre de nous déplacer dans la zone de travail. Si je clique et que je déplace mon curseur vers le haut, je déplace l'ensemble de ma zone de travail vers le haut et je vais alors avoir accès au contenu du bas de la zone de travail. A l'inverse, si je clique et déplace mon curseur vers le bas, je vais pouvoir accéder au contenu du haut de ma zone de travail. N'oubliez pas que cette cette manœuvre n'est possible que si ma zone de travail n'est pas totalement visible comme c'est très souvent le cas quand on effectue un zoom ;) .
Et avec le clavier, ça donne quoi ?
Plutôt que de passer, encore une fois, par la souris, vous avez la possibilité d'utiliser une touche de votre clavier d'ordinateur. Il s'agit de la touche Espace.
Par conséquent, il vous suffit d'appuyer sur la touche Espace de votre clavier pour activer l'outil main, puis de cliquer sur le bouton gauche de votre souris tout en déplaçant son curseur.
Quand nous réorganisions notre espace de travail au début du cours, je vous avais demandé d'ajouter la palette flottante nommée "Navigation". Elle se situe alors théoriquement en haut à droite de votre espace de travail et, quand vous ouvrez une nouvelle zone de travail, elle ressemble à ceci :
On peut dire que cette petite fenêtre est effectivement un condensé des deux outils que nous venons d'étudier car elle permet à la fois de zoomer dans la zone de travail et de se déplacer à l'intérieur.
Un zoom plus précis.
En bas de cette petite palette figure une petite jauge précédée d'un champ rempli par la valeur 100%. Si vous avez bien suivi, vous êtes censé avoir déjà compris de quoi il s'agit. Vous ne voyez pas ? C'est bien entendu l'échelle de notre zoom, pardi ! :)
Aucune raison d'utiliser cette petite fenêtre ! J'ai mon outil zoom et franchement, moi, ça me suffit...
Par le biais de cette palette Navigation, vous aurez la possibilité d'effectuer LE zoom parfait, c'est-à-dire le zoom qui correspond précisément à vos attentes en terme de précision.
Je ne vois pas où tu veux en venir...
Tout à l'heure, nous avons su effectuer 10 zooms, chaque zoom correspondant à un pourcentage, le tout allant de 100% (valeur par défaut) à 3200% (valeur maximale du zoom). En utilisant cette petite jauge, ce n'est plus 10 zooms que l'on va pouvoir faire mais autant de zoom qu'il y a de pourcentage, tant que le nombre est entier. Je veux faire un zoom à 200% ? Pas de problème ! Je veux faire un zoom à 2148% ? Pas de problème non plus, tant que ce pourcentage est compris entre 100% et 3200% (pour zoomer, et non dézoomer) et que c'est un nombre entier, c'est-à-dire sans virgule.
La première méthode est la plus simple : vous modifiez le 100% dans le champ blanc par une nouvelle valeur. Ne dépassez pas 3200% au risque de faire rouspéter le logiciel.
Le pourcentage minimal est déterminé en fonction de la taille de l'image. On s'en fiche un peu, on ne s'amusera jamais à dézoomer autant notre zone de travail ;) .
La deuxième méthode consiste à déplacer le curseur de la jauge de gauche à droite. Plus vous irez à droite, plus le zoom sera important.
Se déplacer encore plus rapidement !
Intéressons-nous maintenant à la deuxième fonctionnalité que présente la palette Navigation. Il s'agit du cœur de la palette, ce fameux carré blanc au contour rouge :
En réalité, ce carré, c'est votre zone de travail :D .
Gné ? o_O
Si je devais utiliser les termes exactes, je dirais qu'il s'agit en fait d'un aperçu de votre zone de travail. Si on a un carré tout blanc ici, c'est parce que j'ai ouvert une nouvelle zone de travail vide. Ainsi, si j'ouvre par exemple une image dans ma zone de travail (l'image de Zozor par exemple), ce n'est pas un carré blanc qui va apparaitre mais bien mon image.
Vous me direz, à quoi cela peut-il bien servir d'avoir un aperçu miniature de notre zone de travail sachant qu'on l'a en grandeur nature en face de nous, quand on travaille dessus ? La réponse est pourtant toute trouvée : elle va nous permettre de nous déplacer en quelques clics dans la zone de travail ! En effet, l'atout de cet aperçu, c'est qu'il ne change pas de taille. Quand on zoome dessus sur la zone de travail, l'image de l'aperçu n'est pas agrandie ! Non, à la place, c'est le contour rouge qui va se rétrécir et cibler la partie zoomée !
On obtient cet aperçu en zoomant de cette manière sur la zone de travail :
Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
Ce qui est visible à l'écran est entouré du cadre rouge. Cela revient en fait à reprendre mes illustrations des sous-parties ci-dessus, si vous voyez desquelles je parle :) .
Et à quoi tu veux en venir, en fait ? Car là, je n'ai rien de vraiment nouveau : on a juste zoomé.
Là où je veux en venir, c'est qu'une fois le zoom effectué, vous pouvez cliquer n'importe où dans l'aperçu pour déplacer automatiquement le contour rouge là où vous aurez cliqué et ainsi, vous déplacer dans la zone de travail ! Essayez de zoomer encore un peu puis de cliquer ici, par exemple :
Cela engendrera systématiquement une modification de position du cadre rouge...
...et cela vous permettra ainsi de vous déplacer !
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
C'est franchement simple et à la fois très efficace, notamment quand on travaille sur une très grande image (imaginez devoir se déplacer avec l'outil Main sur une image immense, on en aurait pour des heures, alors qu'en un clic, on passe d'un point A à un point B en un rien de temps !).
Nous passons désormais à la suite, et nous nous apprêtons à étudier l'outil déplacement
.
Cet outil fait partie de ceux que vous utiliserez le plus souvent dans la mesure où vous devrez sans cesse passer par lui pour déplacer des calques ou groupes de calques dans votre zone de travail.
Attention, il ne s'agit pas de se déplacer dans la zone de travail tel que le permet l'outil Main
. Ici, on va directement déplacer un élément de la zone de travail, c'est-à-dire l'un des calques qui la compose.
Sélectionner un calque
Lorsqu'un calque est sélectionné, il est caractérisé par un fond bleu comme le montre l'image ci-dessous.
Ici, c'est la Forme 1 qui est sélectionnée.
En premier lieu, il va falloir sélectionner le calque que nous souhaitons déplacer (on ne met pas la charrue avant les bœufs). D'ailleurs, il faut forcément que le calque soit préalablement sélectionné pour que l'on puisse le déplacer.
On pourrait alors passer par la fenêtre de calques pour sélectionner un calque, cela semble logique après tout. On se rendrait alors dans la fenêtre de calques, rechercherait celui que nous souhaitons déplacer puis le sélectionnerait.
Mais en fait, voilà, il existe un moyen beaucoup plus pratique. L'idée, ce serait de passer directement par la zone de travail, pas touche à la fenêtre de calques ^^ . On rechercherait alors directement dans la zone de travail l'élément que nous souhaiterions voir sélectionné dans la fenêtre de calques, ce qui nous éviterait alors de nous embêter à rechercher le calque dans la fenêtre de calques (en sachant que s'il existe des centaines de calques, on va mettre énormément de temps à le retrouver). Vous me suivez ? :)
Pour sélectionner un calque directement dans la zone de travail, on va avoir recours à l'outil déplacement
. On l'utilisera également pour effectuer des déplacements.
Afin de prendre l'outil en main, veuillez cliquer sur l'icône correspondant à l'outil. Vous pouvez appuyer sur la touche V.
Vérifiez que la case "Sélection du calque" située dans la barre des options soit bien cochée. Ainsi, il suffit de cibler un élément de la zone de travail et de cliquer dessus pour sélectionner le calque de cet élément dans la fenêtre de calques (j'ai créé une flèche blanche sur le calque sélectionné pour améliorer la lisibilité de mon exemple et que vous compreniez que c'est le calque bleu qui est sélectionné).
Dans ma zone de travail à gauche, j'ai cliqué sur le carré bleu. Comme on peut l'apercevoir, c'est le calque "Carré bleu" qui est sélectionné. Si je clique sur le carré rouge, c'est le calque nommé "Carré rouge" qui sera sélectionné.
Pareil, j'ai créé une nouvelle flèche blanche au niveau du carré rouge pour que vous appuyer mon exemple. Dans le fichier que vous avez téléchargé, cette flèche est inexistante et c'est normal ;) .
En décochant l'option "Sélection du calque" dans la barre d'options des outils, vous serez en mesure de sélectionner le calque manuellement dans la zone de travail. Pour cela, il vous faudra taper simultanément sur la touche Ctrl ou Command (Pomme).
Déplacer le calque sélectionné
Bon, c'est bien beau de faire tout ça, mais faut bien que cela nous serve à quelque chose. L'outil possède deux fonctionnalités :
Sélectionner un calque (déjà fait).
Déplacer le calque sélectionné.
Déplacer un calque consiste à changer sa position dans la zone de travail, c'est-à-dire que l'on va le déplacer d'un point A vers un point B.
Votre outil déplacement
en main, il suffit que vous mainteniez le clic à l'intérieur de votre zone de travail (je vous conseille de cibler l'élément à déplacer même si vous n'êtes pas obligé) et que vous déplaciez le curseur de votre souris. Ainsi, l'élément sélectionné va suivre le curseur et de ce fait, changer de position.
Un exemple arrive, n'hésitez pas à travailler en même temps que moi ! Télécharger le fichier source Deplacer_calque.psd
La zone de travail du document que vous venez de télécharger est la suivante :
1. Je sélectionne le calque nommé Objet et y maintiens le clic.
2. Je déplace ensuite mon curseur de sorte à déplacer en même temps le calque Objet.
3. Quand je suis satisfait de la nouvelle position donnée au calque, je relâche le clic.
>
Libre à vous ensuite de déplacer vos calques où vous le souhaitez. Vous pouvez même les déplacer hors de la zone de travail ! Ils ne seraient alors plus visibles :
A l'image de nos amis développeurs, il nous est possible d'écrire des petites notes à même la zone de travail sans pour autant qu'ils soient visibles au moment d'enregistrer le document.
Les développeurs, lorsqu'ils rédigent leurs codes, ont un moyen simple de laisser des commentaires cachés, que seuls eux peuvent apercevoir et modifier via le document source de leur travail. Pour les connaisseurs, il s'agit des balises suivantes en XHTML :
<!-- Commentaire -->
Le principe est le même sur Photoshop : vous ajoutez des petites annotations, sous forme de petites images que l'on peut facilement masquer et qui se situent dans la zone de travail.
Est-ce vraiment nécessaire ?
De manière générale, ce code est fait pour vous, il est là pour vous servir de rappel. Il peut donc devenir nécessaire dans certaines circonstances. Par exemple, il suffit que votre image soit très grande ou encore que vous ne l'ayez pas travaillée depuis plusieurs semaines pour que les petites notes vous aident à vous souvenir de tout ce que vous seriez susceptible d'avoir oublié.
Pour écrire une note, il vous faut tout d'abord sélectionner l'outil Annotations
dans la boite à outils. Le raccourci clavier associé à cet outil est la touche N.
Puis, il ne vous reste plus qu'à cliquer une fois sur la cible de votre choix à l'intérieur de la zone de travail pour qu'une petite fenêtre apparaisse.
Une fois que vous avez fini d'écrire un commentaire, vous pouvez le cacher en cliquant sur le petit carré blanc qui se situe en haut à droite de la fenêtre.
Pour supprimer une annotation, cliquez droit sur la petite note (voir les images ci-dessous) puis sur "supprimer l'annotation".
Vous avez un micro ?
Si les notes écrites ne vous suffisent pas, Photoshop vous offre la possibilité de créer des notes audio. Le principe est exactement le même, à l'exception qu'il vous faut disposer d'un micro et que vos notes seront sonores.
Alors, vous enregistrerez votre voix et ferez le commentaire comme si vous le faisiez à l'écrit, puis vous serez libre de l'écouter directement en travaillant sur votre zone de travail.
Je suis prêt à parier ma bouteille d'eau que la majorité d'entre-vous a eu un petit sourire en lisant le titre de cette partie :D .
Savez-vous ce qu'est une pipette ? Il s'agit de ce petit outil qui permet d'absorber un liquide et que l'on utilise généralement dans les laboratoires de chimie.
Dans votre boite à outil, la pipette est représentée par cette icône :
. Je vous invite à cliquer dessus ou à appuyer sur la touche I de votre clavier.
Sur Photoshop, la pipette joue un rôle relativement proche de la pipette des laboratoires dans la mesure où elle sert à absorber n'importe quelle couleur de la zone de travail. Le principe est simple, il faut sélectionner l'outil, cibler une partie de la zone de travail puis cliquer dessus. Alors, la pipette absorbera la couleur ciblée et transfèrera son code hexadécimal dans la palette de couleurs (souvenez-vous, vous avez déjà entendu parlé de ces termes dans la deuxième partie des options de fusion).
Il devient intéressant d'utiliser la pipette lorsque l'on souhaite, par exemple, reprendre une couleur d'une image ou bien, lorsque l'on a défini une couleur à l'un des éléments qui compose notre zone de travail et notamment si l'on n'a pas conservé son code hexadécimal.
Pour cet exemple, j'ai décidé de choisir un arc-en-ciel pour que vous distinguiez bien chaque couleur qui compose l'image.
Tout d'abord, je sélectionne l'outil Pipette <image legende="Outil Pipette>medias\uploads.siteduzero.com_files_259001_260000_259575.png</image>. Puis, jetons un œil sur la palette de couleurs et plus précisément sur la couleur de premier-plan.
Ici, la couleur de premier plan est le noir, la couleur d'arrière-plan est le blanc.
Je place mon curseur sur l'un des 7 arcs, disons le jaune pour commencer.
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Une fois la partie de ma zone de travail ciblée, je clique dessus, puis, je jette à nouveau un œil sur ma palette de couleurs. Le résultat parle de lui-même, la couleur de premier-plan a changé, il s'agit désormais du jaune de mon arc-en-ciel ;) .
Je vous invite à essayer, vous pouvez d'ailleurs utiliser une autre image si vous le souhaitez !
Nous avons fait le tour des "outils pratiques". Il y en a d'autres, je ne vous le cache pas, mais je crois que nous avons passé en revue les principaux. C'est en tout cas ceux que j'utilise le plus régulièrement si ça peut vous rassurer :) .
Pour les parties suivantes, nous continuerons de nous intéresser au contenu de la boite à outils (c'est d'ailleurs le cas pour la plupart des prochaines parties de ce tutoriel) et le prochain outil va nous permettre d'effectuer des sélections simples.
Si l'on associe régulièrement l'activité de graphiste aux outils tels que le pinceau ou le crayon de papier, il ne faut pas oublier que nous, infographistes, avons l'énorme avantage de pouvoir utiliser de nouvelles technologies liées à l'informatique. Cela nous permet ainsi de pouvoir profiter des irremplaçables calques, mais aussi des "retours en arrière" (c'est-à-dire que l'on peut annuler de mauvaises manipulations avec les touches Z combinée à la touche Ctrl (PC) ou Command (Mac)), sans parler du nombre illimité de feuilles mis à notre disposition ^^ .
Parmi les fonctionnalités avantageuses que nous offrent l'informatique et plus exactement Photoshop, il y a les outils de sélection.
Il n'est pas question de sélectionner un calque dans la fenêtre de calque comme on a appris à le faire avec l'outil déplacement, mais de créer une sélection directement dans la zone de travail pour ne travailler que ce qu'il y a à l'intérieur de cette sélection et protéger tout le reste.
Ainsi, on va apprendre à conserver la partie sélectionnée afin d'y apporter des modifications. Mais je ne vous en dis pas plus.
S'ils ne font pas partie des outils que je nomme "outils pratiques", cela ne fait pas moins d'eux des outils utiles et efficaces :) .
Avant de commencer, je vous propose de répondre à la question « quel intérêt pourrait-on trouver à créer une sélection ? »
Nous allons être amenés à réaliser tout un tas de sélections avec pour chacune d'elle une forme différente, mais il faut bien qu'elles nous soient utiles à quelque chose. J'associerai un exemple d'utilisation à chaque nouvel outil étudié. En attendant, je dirais que la sélection peut servir, entre autres, à :
Sauvegarder le contenu de la sélection.
Fractionner un calque en plusieurs "petits" calques.
Copier ou couper le contenu sélectionné.
Effectuer une modification du contenu sélectionné et protéger tout le reste.
Supprimer le contenu de la sélection.
Déplacer le contenu sélectionné.
Transformer le contenu sélectionné.
...
Autant de possibilités auxquelles un infographiste peut avoir très souvent recours. ;)
Propriété d'une sélection
Je vous le disais, nous nous apprêtons à créer des sélections. Lors des deux premières parties de ce chapitre, nous apprendrons à manipuler les deux outils de sélection existants et les illustrerons à l'aide d'exemples. Parce que savoir les manipuler, c'est bien, mais en faire quelque chose d'utile, c'est encore mieux !
A savoir qu'à force de travailler sur Photoshop, je me suis rendu compte que certains outils devenaient indispensables, quels que soient les projets sur lesquels je travaillais. Les outils de sélection font justement partie de ces ustensiles desquels je ne me sépare plus.
Même si j'ai ma petite idée, qu'est-ce qu'une sélection ?
Une sélection se caractérise sous la forme de petits pointillés animés formant un contour fermé. On ne peut créer une sélection qu'à l'intérieur de la zone de travail.
Créer une sélection dans la zone de travail revient à "encadrer" une partie de cette zone pour travailler dessus et seulement dessus. Ainsi, tout le reste (ce qui n'a pas été sélectionné) est protégé, on ne peut plus y toucher.
Sur ce schéma, la zone colorée est la zone en sélection. Elle est donc prête à subir des modifications. Le reste (que j'ai volontairement noirci - la sélection ne produit aucunement cet effet en temps normal) est protégé : aucune modification n'est possible ici.
Outil rectangle de sélection
Fonctionnement
Voyons maintenant ce que ces outils ont dans le ventre. Concrètement, il existe quatre outils de sélection et nous n'allons en étudier que deux proposant chacun une forme géométrique différente :
Rectangle de sélection
Ellipse de sélection
Nous commencerons par l'outil rectangle de sélection
que je vous invite à sélectionner en cliquant sur sa petite vignette, ou bien en tapant sur la touche M de votre clavier d'ordinateur.
L'outil rectangle de sélection fait partie de la famille des outils de sélections géométriques. Avec cet outil, la sélection que nous allons créer va prendre la forme d'un rectangle quelconque, c'est-à-dire que la sélection se verra dotée de 4 angles droits.
Le moment est venu de vous expliquer comment l'utiliser ! :)
N'hésitez pas à travailler avec moi ! Télécharger l'image paires_chaussures.png Pour télécharger l'image, faites un clic droit puis "Enregistrer sous"
Voici l'image sur laquelle nous allons nous exercer, vous aurez reconnu trois paires de chaussures. Attention, grosse production et qualité oblige, j'ai disposé sur cette photo trois types de chaussure différents !
Mieux qu'un long discours, voici les 4 étapes (fort simples, je vous demande de me croire) de fonctionnement de cet outil :
Tout d'abord, il faut choisir un point dans la zone de travail à partir duquel la sélection va être créée et va prendre forme.
Ensuite, il va nous falloir cliquer sur ce "point de départ" et maintenir le clic.
Une fois que c'est cliqué, déplacez le curseur de votre souris. C'est ainsi que des pointillés apparaissent : ils caractérisent la sélection. Bon signe : celle-ci prend forme.
Relâcher le clic quand la sélection effectuée convient : les pointillés dansent, votre sélection est terminée.
Trouvez-vous cela compliqué ?
Exemple
Je vous invite à copier l'image sur laquelle nous travaillerons puis la coller dans une nouvelle zone de travail, à moins que vous l'ayez déjà fait. N'oubliez pas : si vous copiez une image, Photoshop prendra compte automatiquement de cette copie et retiendra les dimensions de l'image copiée. Vous n'avez donc pas à taper la taille de la zone de travail puisqu'elle est auto-paramétrée ;) . Autrement, vous pouvez aussi ouvrir l'image en passant directement par le menu Fichier > Ouvrir.
Pour faire cet exemple, je m'apprête à suivre à la lettre les quatre étapes indiquées ci-dessus. Je vais ainsi illustrer chacune d'elle par une image. Veuillez penser à cliquer sur chacune des images suivantes pour les agrandir, merci.
J'ai décidé de créer une sélection autour de la la paire de chaussures de droite (ça s'appelle des ballerines pour ceux que ça intéresserait). Je place alors mon curseur en haut à gauche de de celles-ci car c'est ici que je souhaite voir prendre forme mon rectangle de sélection (étape 1).
Je clique ensuite sur le point que j'ai ciblé avec mon curseur puis je maintiens le clic comme le demande l'étape 2.
Je déplace mon curseur et je laisse apparaitre les pointillés de la sélection (étape 3).
Enfin, quand je suis satisfait de ma sélection, je lâche le clic : ma sélection est terminée (étape 4).
Nous venons de réaliser notre première sélection !
J'ai lâché le clic trop vite, ma sélection n'est pas correcte ! Que faire ?
Si vous n'êtes pas satisfait de votre sélection, vous n'avez pas de quoi la rattraper pour le moment malheureusement. Des solutions moins draconiennes existent, mais pour l'heure, je peux vous proposer de supprimer votre sélection ratée pour la recommencer ou bien, plus simple, de la déplacer si le cadre de sélection vous convient.
La sélection n'est pas bonne, vous souhaitez la supprimer pour la recommencer : cliquez une fois et n'importe où dans la palette flottante de la zone de travail (que ce soit à l'intérieur de la zone de travail ou en dehors, si c'est dans cette fenêtre, cela fonctionnera). Ce clic effacera la sélection en activité, vous pouvez alors en recommencer une. Voici d'ailleurs les bons vieux raccourcis clavier :
CTRL + D Command (ou Pomme) + D
La forme donnée à votre sélection est correcte, mais vous souhaitez la déplacer de quelques pixels : à l'inverse, il faut cliquer à l'intérieur de la sélection en maintenant le clic puis déplacer le curseur de la souris.
Qu'est-ce que je peux faire de ma sélection ensuite ?
Je vous en parlais au début du cours, il est possible d'utiliser une sélection pour diverses raisons. On peut, par exemple, s'en servir pour ne conserver que son contenu, c'est-à-dire supprimer tout ce qui se trouve en-dehors de la sélection. Voici un petit exemple.
Conserver le contenu d'une sélection
N'hésitez pas à travailler avec moi ! Télécharger l'image trois.jpg Pour télécharger l'image, faites un clic droit puis "Enregistrer sous"
En ce qui me concerne, je suis souvent amené à ne conserver que certains morceaux d'une image quand je travaille sur Photoshop. Par exemple, il est déjà arrivé que l'on me numérise une photo de famille et que l'on me demande de ne conserver que le portrait des enfants. J'ai donc utilisé l'un des outils de sélection (pour sélectionner la partie à conserver) et ai cherché à ne sauvegarder qu'elle. Voici les démarches que j'ai entreprises, sur une nouvelle photo. Nous n'allons conserver qu'une seule partie de cette image :
Il s'agira du chiffre trois. On suit donc les étapes suivantes :
1. J'ai effectué une sélection autour de ce qui est fait le sujet de la photo : le chiffre trois.
2. Il faut ensuite faire un "copier/coller". Pour copier, on clique sur Édition > Copier. J'aurais aussi pu faire un clic droit à l'intérieur de la sélection puis cliquer sur "Copier". Le raccourci clavier est CTRL + C (Command (ou Pomme) + C).
3. Suite à ça, j'ai créé une nouvelle zone de travail dont la taille a automatiquement été paramétrée en fonction des dimensions de l'image que j'ai copiée.
4. Pour finir, je colle le contenu de ma sélection dans la nouvelle zone de travail (Édition > Coller - le raccourci clavier est CTRL + V (Command (ou Pomme) + V)
Zone de travail
Le contenu de la sélection a bel et bien été conservé et il se trouve désormais dans une nouvelle zone de travail. Il ne nous reste plus qu'à la sauvegarder comme nous l'avons appris ;) .
Modifier le contenu de la sélection
Je ne souhaite pas rentrer dans les détails avec la modification de calque pour le moment. Pour tout vous dire, c'est ce que nous allons constamment faire dans la deuxième partie de ce cours, on commence d'ailleurs dans le dernier chapitre de cette première partie ! Il n'est donc pas question de s'y éterniser pour le moment, j'espère que vous comprenez.
Pourquoi l'avoir entamée alors ?
En fait, j'aimerais simplement vous montrer un exemple de modification possible pour que vous compreniez ce que j'entends par "modification". Si l'on peut modifier un calque en lui donnant de nouvelles formes (nous ferons ce que l'on appelle alors une déformation), on peut aussi très bien modifier le contenu même du calque, par exemple ses couleurs.
Pour cet exemple, je vais utiliser un calque de remplissage pour réaliser un dégradé à l'intérieur de ma sélection. Voici l'image sur laquelle je travaille :
Je commence par créer une sélection autour de mon ballon à l'aide de l'ellipse.
Je crée ensuite un nouveau calque de remplissage. Pour cela, il faut cliquer sur l'icône
Créer un calque de remplissage ou de réglage, en bas de la fenêtre de calques, puis sur "Dégradé...". Je prends le temps de paramétrer mon dégradé (ce que vous êtes censés pouvoir faire tout seuls) puis je clique sur "Valider". On supprime la sélection, et on obtient une balle de tennis aux contours renforcés par le dégradé radial que j'ai appliqué à l'intérieur de la sélection.
La barre d'options
Au début du cours, lorsque vous découvriez l'espace de travail, j'ai eu l'occasion de présenter brièvement la barre d'options des outils, souvenez-vous.
Figurez-vous que nous allons enfin commencer à travailler avec ces options, l'objectif est d'améliorer la forme de nos sélections qui sont pour le moment, vous me l'accorderez, un peu trop rectangulaires. Nous nous concentrerons sur cette série de boutons :
Comme vous pouvez le voir, le premier bouton sélectionné est celui qui se situe tout à gauche de la barre. Il s'agit de l'option par défaut, l'option de base pour l'outil rectangle de sélection. Elle n'apporte rien de plus que ce que nous avons pu faire jusqu'ici, c'est-à-dire la créer une sélection rectangulaire. Par contre, les autres boutons vont davantage nous intéresser dans la mesure où ce sont des options que nous n'avons évidemment pas encore abordées.
Ajouter à la sélection
Testons en premier lieu l'option
Ajouter à la sélection. Je vous invite à cliquer dessus ou à utiliser la touche SHIFT(en maintenant la touche)
Jusqu'ici, nous avons su créer une sélection relativement simple, une sélection qui n'était pas plus élaborée que cela :
Grâce à l'option Ajouter à la sélection, nous allons être en mesure de :
Effectuer de nouvelles sélections en plus de la première sélection créée.
Additionner ces nouvelles sélections avec la première sélection créée pour l'agrandir et lui ajouté de nouveaux angles droits.
Effectuer de nouvelles sélections signifie que nous allons créer plusieurs sélections toutes en activité en même temps. Par exemple, nous avions sélectionné les ballerines tout à l'heure. Et bien, nous allons maintenant pouvoir sélectionner chaque paire de chaussures, simultanément.
Il est par ailleurs également possible de combiner deux sélections et ainsi créer des formes plutôt farfelues :-° .
Comme son nom le laisse penser, l'option permet d'ajouter une nouvelle sélection à celle initialement créée. Si la nouvelle sélection est créée à l'intérieur de la sélection mère, alors les deux sélections ne prendront qu'une seule et même forme (image ci-dessus), tout en gardant chacune leurs paramètres respectifs.
Tu peux m'expliquer plus précisément comment on fait ?
Sur l'image ci-dessous, j'ai créé une sélection banale à l'intérieur de la croix et en gardant l'option Nouvelle sélection sélectionnée.
Je clique ensuite sur le bouton représentant l'option Ajouter à la sélection. On remarque alors que le curseur de ma souris a changé, il est désormais accompagné d'un signe + (on comprend alors qu'il s'agit d'ajouter une sélection).
Je crée ensuite une nouvelle sélection autour de la branche supérieure de la croix, comme ceci :
Une fois l'opération terminée, il ne reste plus qu'à relâcher le clic.
Les deux sélections se sont alors additionnées pour ne former qu'une seule et même sélection. On refait la même chose sur la branche de gauche...
... Puis sur toutes les autres.
Et notre croix est entièrement sélectionnée. :)
Soustraire de la sélection
Maintenant que l'option Ajouter à la sélection n'a plus de secret pour vous, la maitrise des deux autres sera très vite acquise ;) .
L'option
Soustraire de la sélection ne sert non pas à ajouter une sélection (ça manquerait de sens d'ailleurs) mais à supprimer une partie de la sélection. En fait, l'idée est simple, on utilise cette option de la même manière que la précédente mais en sachant que l'effet sera inverse.
N'hésitez pas à travailler avec moi ! Télécharger l'image clavier_ordinateur.png Pour télécharger l'image, faites un clic droit puis "Enregistrer sous"
On commence donc par créer une sélection globale dans laquelle la touche de la lettre G est comprise. Le but sera de la sélectionner.
On clique ensuite sur le bouton représentant l'option Soustraire de la sélection. On peut passer par la touche ALT(en la maintenant) (ou Option pour Mac).
Nouvelle remarque : le curseur de ma souris a encore changé, il s'agit désormais du signe - (on comprend alors qu'il s'agit de soustraire de la sélection :-° ).
On crée une nouvelle sélection de telle sorte que seule la partie de sélection en-dessous de la lettre soit supprimée :
On crée ensuite une nouvelle sélection, mais au-dessus de la lettre G cette fois-ci. On aura remarqué que la portion de sélection du bas a bel et bien été supprimée.
Enfin, on réitère l'opération sur les bords gauche et droite de la touche G et on obtient finalement une sélection dans laquelle la lettre G figure seule :
Finalement, les zones sélectionnées avec l'option ont été effacées et on laissé place à une seule sélection.
Sélectionner l'intersection
Travaillons à présent avec l'option Sélectionner l'intersection
. Je vous invite à la sélectionner, puis à créer un rectangle de sélection basique sur fond blanc, à l'image de l'exemple ci-dessous. Pour utiliser cette option, il existe également le raccourci clavier SHIFT + ALT(Maintenir les touches) (Shift + Option(Maintenir les touches) pour Mac).
Ensuite, pour bien comprendre comment cette option influence le résultat final de la sélection, il faut recréer un rectangle de sélection en le commençant à l'intérieur du premier pour le finir à l'extérieur (comme on l'a fait juste avant avec l'option "Ajouter à la sélection"), ou bien en le commençant à l'extérieur vers l'intérieur :
Alors, une nouvelle sélection apparait :
Je vous explique ce qui s'est passé ? En fait, avec l'option "Sélectionner l'intersection", nous avons gardé en sélection la zone qui se trouve être la rencontre entre les deux sélections mères. On a fait se croiser l'une et l'autre, ce qui a engendré la formation d'un troisième rectangle de sélection qui a été conservé...
Le style
Le style. Ce nom ne nous est pas inconnu, nous avons déjà rencontré un paramètre semblable avec l'un des styles de calque étudiés. Ici, le style va nous permettre de fixer la sélection sous deux formes différentes.
Le style par défaut est "normal". On ne va pas revenir dessus, c'est celui que nous utilisons depuis le début et je crois qu'on a compris :-° . En déroulant la liste, on aperçoit toutefois deux nouveaux styles.
Proportions fixes
Taille fixe
En sélectionnant le style "Proportions fixes", vous vous obligerez à créer des sélections carrées. Pas de rectangle donc, les quatre côtés de votre sélection seront de longueurs égales.
En sélectionnant le style "Taille fixe", vous activerez les paramètres situés à droite de l'option "Style".
En fait, ce qu'il faut savoir pour comprendre, c'est que vous pouvez donner une taille fixe à votre rectangle (donc, une largeur à gauche et une hauteur (synonyme de longueur) à droite), vous n'aurez donc plus besoin de recréer la sélection, il suffira simplement de cliquer sur la zone de travail pour qu'apparaisse automatiquement un nouveau rectangle de sélection aux tailles indiquées dans les paramètres.
Nous reviendrons sur l'option "Contour progressif" un peu plus loin dans le cours. Pour l'heure, on a fait le tour des options pour l'outil rectangle de sélection et il est temps de passer à la suite ;) .
Je dédie une nouvelle partie à l'outil ellipse de sélection car, même si son utilisation est identique à celle de l'outil rectangle de sélection, sa sélection est différente et il me semble plus judicieux de les séparer en deux parties bien distinctes.
Il s'agit là aussi d'un outil faisant partie de la famille des outils de sélection géométrique. A l'instar de son confrère, l'outil
Ellipse de sélection, que vous pouvez sélectionner en tapant à nouveau sur la touche M, permet de réaliser une sélection de forme ronde ou ovale.
Parce qu'ils font partie de la même famille, il faut faire un clic droit sur l'icône représentant l'outil rectangle de sélection pour laisser apparaitre celle de l'outil ellipse de sélection.
Les étapes permettant de réaliser une sélection sont exactement les mêmes, je vous les rappelle au cas où :
Choisir tout d'abord un point dans la zone de travail à partir duquel la sélection va être créé et prendre forme.
Cliquer sur ce point et maintenir le clic.
Déplacer le curseur de la souris. C'est ainsi que des pointillés apparaissent : ils caractérisent la sélection, cela signifie qu'elle prend forme.
Relâcher le clic quand la sélection effectuée convient.
L'avantage avec cet outil, c'est que sa sélection n'est formée d'aucun angle droit. Du coup, c'est pratique si on veut sélectionner un objet de forme ronde, comme un ballon de football par exemple, ou alors quand il est question de sélectionner un objet oval comme... un ballon de rugby tiens :-° . Mais cela devient encore plus intéressant quand on fait intervenir les options de l'outil présentes dans la barre d'options des outils, sûrement plus intrigant que pour l'outil rectangle de sélection ;) .
Exemples
Nous avons déjà pu manipuler l'outil rectangle de sélection avec chacune de ses options. Je crois donc qu'il n'est pas nécessaire de s'y atteler à nouveau.
Je vous ai concocté une série d'exemples avec chacune des options de l'outil ellipse de sélection.
Sélection ronde
Pour effectuer un cercle parfait, maintenir la touche Shift. On peut alors s'amuser à créer une sélection autour d'un ballon de basket, par exemple. :)
Sélection ovale
On aurait pu utiliser un ballon de rugby pour cet exemple, mais cela aurait été trop simple. :-°
Ajouter à la sélection
Cela fonctionnement de la même manière que le rectangle de sélection !
Et pour notre exemple :
Soustraire de la sélection
Même principe, mais cette fois-ci on retire une partie de la sélection préalablement créée.
On reprend le même exemple, en sélectionnant tout ce qui ne constitue pas l'un des trois disques. L'objectif est finalement de n'avoir en sélection que les CD : la fond beige n'est plus du tout sélectionné.
Sélectionner l'intersection
Une tomate n'est jamais vraiment ronde. :)
Contrairement à l'outil rectangle de sélection, dont l'option peut s'avérer être une véritable valeur ajoutée, elle est bien moins pertinente et plus compliquée à utiliser avec l'ellipse.
Pour finir avec ce chapitre, nous allons passer en revue le menu "Sélection que vous trouverez dans la barre des menus.
Une fois déroulé, vous apercevez le contenu du menu. Rassurez-vous, ces fonctionnalités sont relativement simples à utiliser, d'autant que nous n'allons pas toutes les étudier maintenant.
La première porte bien son nom : "Tout sélectionner". Elle permet de créer une sélection tout autour de la zone de travail. Je n'ai pas besoin de vous faire un dessin, hein. ;)
La deuxième et la troisième sont aussi très significatives. L'une permet de retirer la sélection, l'autre de la reformer. Enfin, il y a le bouton "intervertir" que nous traiterons en profondeur plus tard dans ce cours.
La fonctionnalité "Tous les calques" permet quant à elle de sélectionner tous les calques (hormis ceux qui sont entièrement verrouillés) dans la fenêtre de calque (il ne s'agit donc pas d'une sélection à pointillés hein), tandis que le bouton "Désélectionner les calques" sert à faire exactement ce qu'il dit. Enfin, en cliquant sur "Calques similaires", vous demanderez à votre logiciel de ne sélectionner que les calques de même type que celui qui est déjà en sélection. Par exemple, si un calque standard est sélectionné, tous les autres calques standards seront sélectionnés. De même, si c'est un calque Forme qui est sélectionné, alors cliquer sur ce bouton vous permettra de sélectionner tous les calques Forme de votre fenêtre de calques.
Plage de couleurs...
Juste avant de commencer, voici l'image ouverte dans ma zone de travail. Il est inutile que vous la téléchargiez, votre attention seule suffira. :)
Ce paramètre, appelé la "plage de couleurs", est un peu plus complexe que les autres et c'est pourquoi j'aimerais y prêter une attention toute particulière. Je vous invite à cliquer dessus.
Une fenêtre encore inconnue apparait. C'est ici que tout se passe.
Vous le voyez, nous avons en plein milieu un aperçu de la zone de travail. C'est le cœur du paramètre. Voyons ça de plus près.
Vous avez tout d'abord la possibilité de choisir le mode de sélection. En faisant dérouler la liste, on aperçoit en tout premier le mode "Pipette". Il va de pair avec le fameux aperçu dont je viens de vous parler. En effet, en cliquant sur un élément quelconque de l'aperçu (par exemple, sur l’œil gauche), la pipette va se charger de ne conserver que les couleurs de l'élément ciblé par votre clic. Donc, si la pupille de l’œil est noire, tous les éléments noirs de la zone de travail apparaitront blanc sur noir dans l'aperçu. De même, si je clique sur le blanc de l'un des yeux de ce fabuleux bonhomme, le deuxième œil apparaitront blancs sur noir dans l'aperçu, ainsi que les sourcils qui, comme vous pouvez le voir, sont colorés d'une couleur à tendance grise/blanche. La preuve en image :
En cliquant sur le bouton OK à droite de la fenêtre, vous demandez à la plage de couleurs de ne créer des sélections qu'autour des éléments blancs sur noir dans l'aperçu, autrement dit autour des yeux, une bonne partie des sourcils mais aussi autour du fond, qui lui-même est aussi blanc que le blanc des yeux ! Faites-en l'expérience sur une image quelconque, ça fonctionnera !
Revenons-en à nos différents modes de sélection. En réalité, il y en a deux différents : le premier, c'est la pipette. Le deuxième consiste à sélectionner un ton de couleurs (le vert, le bleu, le rouge, ...) que la plage va se charger rechercher dans la zone de travail pour ne conserver que celui-ci. En mettant une sélection de rouge par exemple, alors seule la langue du bonhomme ressortira blanc sur noir dans l'aperçu, signe qu'elle sera en sélection si je valide sur OK.
La langue n'a pas été entièrement sélectionnée, pourquoi ?
La sélection se fait en fonction de l'intensité des couleurs ciblées par votre curseur, dans le cas de l'utilisation de la pipette. Si vous cliquez sur un rouge très clair, alors la pipette prendra en compte un certain nombre de rouges différents et proches du rouge clair, et créera en ce sens une plage de couleurs. Si toutefois vous décidez de ne sélectionner que les rouges, comme on vient de le faire avec la langue, alors Photoshop ne prendra en compte que les rouges se rapprochant véritablement de celui-ci. Et en l'occurrence, sur notre exemple, la sélection s'est arrêtée plus ou moins lorsque le rouge s'assombrissait.
Il existe toute de même deux paramètres permettant de guider notre sélection dans son choix des couleurs à sélectionner. Il s'agit des jauges de tolérance et d'étendue.
La première désigne l'aptitude de l'outil à définir la correspondance de couleur. Autrement dit, « jusqu'où l'outil doit-il aller dans la recherche de correspondance ? ». Après avoir pointé la pipette sur le rouge vif de la langue par exemple, on va pouvoir demander à notre logiciel de propager davantage sa suggestion de sélection, toujours en prenant compte des correspondances entre la couleur de base (le rouge vif) et les autres couleurs.
La deuxième, l'étendue, ne fonctionne que si la case "Clusters de couleurs localisées" est cochée. Cette case enclenche une nouvelle plage de sélection d'une toute autre forme, d'une forme circulaire pour être plus précis. L'étendue sert à indiquer à quelle distance une couleur doit se situer pour être incluse dans la plage circulaire de sélection.
« Modifier » une sélection
Ce paramètre permet de moduler une sélection déjà créée, l'objectif étant de lui donner un nouvel aspect. Par exemple, on peut partir d'une sélection rectangulaire, et modifier l'angle des coins pour les arrondir.
Pour accéder à ce menu, il vous faudra donc d'acord créer une sélection, puis cliquer sur Sélection > Modifier et laisser dérouler la liste suivante :
Cadre... : permet de créer un véritable cadre dont l'espacement est défini par le nombre de pixels indiqué.
Lisser... : permet d'arrondir les coins dans le cas de sélections avec angles droits
Dilater... : permet d'élargir la sélection.
Contracter... : permet de réduire la sélection.
Contour progressif... : j'ai prévu de vous parler du contour progressif plus loin dans ce cours. Pour faire court, il s'agit d'étendre le contour de la sélection pour la rendre approximative sur un nombre défini de pixels. On en reparle plus loin. ;)
Transformer la sélection
Transformer une sélection ne consiste pas à la « modifier ». La transformation est un aspect que je développe de long en large le temps de deux chapitres dans cette première partie. A ce titre, je vais simplement vous expliquer pourquoi transformer n'est pas modifier.
Si vous essayez en même temps que moi, vous vous apercevrez que des petits carrés blancs apparaissent tout autour de la sélection.
Ce sont ce que l'on appelle des poignées. Chaque poignée est déplaçable et c'est là le cœur de la transformation : la sélection est comme « collée » aux poignées. Donc si l'on en déplace une, la sélection va suivre.
Quel intérêt pourrait-on trouver à créer une sélection ? C'est vrai, jusqu'ici nous avons réalisé un tas de sélections avec pour chacune d'elle une forme différente, mais il faut bien qu'elles nous soient utiles à quelque chose. C'est ce que l'on va déterminer dans cette partie du cours.
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on peut en faire, des trucs ! De tête, je dirais qu'on peut, entre autres :
Sauvegarder le contenu de la sélection.
Fractionner un calque en plusieurs "petits" calques.
Copier ou couper le contenu sélectionné.
Effectuer une modification du contenu sélectionné et protéger tout le reste.
Supprimer le contenu de la sélection.
Déplacer le contenu sélectionné.
Transformer le contenu sélectionné.
...
Autant de possibilités auxquelles un infographiste peut avoir très souvent recours.
Conserver le contenu sélectionné
N'hésitez pas à travailler avec moi ! Télécharger l'image trois.jpg Pour télécharger l'image, faites un clic droit puis "Enregistrer sous"
Je suis souvent amené à ne conserver que certains morceaux d'une image quand je travaille sur Photoshop. Par exemple, il est déjà arrivé que l'on me numérise une photo de famille et que l'on me demande de ne conserver que le portrait des enfants. J'ai donc utilisé l'un des outils de sélection (pour sélectionner la partie à conserver) et ai cherché à ne sauvegarder qu'elle. Voici les démarches que j'ai entreprises, notez simplement qu'à la place d'un portrait de famille, j'utilise une photo (un peu bizarre) prise avec mon téléphone dans le palier de l'immeuble où je vis. Nous n'allons conserver qu'une seule partie de cette image :
Il s'agira du chiffre trois. On suit donc les étapes suivantes :
1. J'ai effectué une sélection autour de ce qui est fait le sujet de la photo : le chiffre trois.
2. Il faut ensuite faire un "copier/coller". Pour copier, on clique sur Édition > Copier. J'aurais aussi pu faire un clic droit à l'intérieur de la sélection puis cliquer sur "Copier". Le raccourci clavier est CTRL + C (Command (ou Pomme) + C).
3. Suite à ça, j'ai créé une nouvelle zone de travail dont la taille a automatiquement été paramétrée en fonction des dimensions de l'image que j'ai copiée.
4. Pour finir, je colle le contenu de ma sélection dans la nouvelle zone de travail (Édition > Coller - le raccourci clavier est CTRL + V (Command (ou Pomme) + V)
Zone de travail
Le contenu de la sélection a bel et bien été conservé et il se trouve désormais dans une nouvelle zone de travail. Il ne nous reste plus qu'à la sauvegarder comme nous l'avons appris ;) .
Modifier le contenu de la sélection
Je ne souhaite pas rentrer dans les détails avec la modification de calque pour le moment. Pour tout vous dire, c'est ce que nous allons constamment faire dans la deuxième partie de ce cours, on commence d'ailleurs dans le dernier chapitre de cette première partie ! Il n'est donc pas question de s'y éterniser pour le moment, j'espère que vous comprenez.
Pourquoi l'avoir entamée alors ?
En fait, j'aimerais simplement vous montrer un exemple de modification possible pour que vous compreniez ce que j'entends par "modification". Si l'on peut modifier un calque en lui donnant de nouvelles formes (nous ferons ce que l'on appelle alors une déformation), on peut aussi très bien modifier le contenu même du calque, par exemple ses couleurs.
Pour cet exemple, je vais utiliser un calque de remplissage pour réaliser un dégradé à l'intérieur de ma sélection. Voici l'image sur laquelle je travaille :
Je commence par créer une sélection autour de mon ballon à l'aide de l'ellipse.
Je crée ensuite un nouveau calque de remplissage. Pour cela, il faut cliquer sur l'icône
Créer un calque de remplissage ou de réglage, en bas de la fenêtre de calques, puis sur "Dégradé...". Je prends le temps de paramétrer mon dégradé (ce que vous êtes censés pouvoir faire tout seuls) puis je clique sur "Valider". On supprime la sélection, et on obtient une balle de tennis aux contours renforcés par le dégradé radial que j'ai appliqué à l'intérieur de la sélection.
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1. Je crée la sélection.
2. J'effectue la modification (rendu négatif, on en parlera plus loin dans le cours).
3. Je supprime ma sélection mais conserve la modification apportée.
Sur cette image, la partie sélectionné a été modifiée : les couleurs ont été changées, elles sont désormais en négatif. Je répète que nous irons beaucoup plus loin dans la prochaine partie. Patience ;) .
Transformer le contenu de la sélection
Bien que vous ayez déjà acquis certaines bases sur Photoshop, vous n'êtes pas encore à même d'effectuer des transformations. Si vous voulez tout savoir, les transformations sur Photoshop font l'objet de deux chapitres complémentaires dans ce cours, ce sont les derniers de cette première partie.
Si toutefois je vous en touche un mot, c'est surtout pour vous montrer globalement en quoi cela consiste et ce que cela donne. Enfin, j'avoue que c'est un peu aussi pour vous mettre l'eau à la bouche, car je suis certain que cela va vous plaire :-° ...
Admettons que nous soyons en train de travailler sur cette image :
Et que nous voulions insérer l'image suivante à l'intérieur de la première de sorte à ce qu'elle apparaisse comme le contenu du tableau situé au centre de l'image :
Alors, nous allons transformer cette image pour qu'elle prenne de nouvelles dimensions et une nouvelle forme. Ensuite, on n'a plus qu'à !
Notez que j'ai ajouté une petite ombre interne pour améliorer l'intégration de l'image dans le tableau.
Supprimer le contenu de la sélection
Une fois la sélection en activité, vous appuyez sur la touche "retour" (back) de votre clavier ou alors vous passez par la barre des menus en cliquant sur Édition puis sur Supprimer. Facile ;) .
Inutile de vous reposer, le cours n'est pas terminé ! On passe à la partie suivante et nous allons développer nos connaissances pour agrandir un peu plus nos possibilités de sélection. Je ne vous en dis pas plus ;) .