Faites de la musique sur ordinateur avec FL Studio
Bonjour et bienvenue !
Vous avez envie de faire de la musique, mais vous ne savez jouer d'aucun instrument et vous ne savez pas comment vous y prendre ? Eh bien restez là, vous êtes au bon endroit.
Dans ce tutoriel, je vais vous présenter Fruity Loops Studio, renommé FL Studio depuis sa quatrième version, le moyen le plus rapide d'éditer tout ce qui vous passe par la tête et d'en faire des chefs-d'œuvre !
c'est un logiciel dit semi-professionnel car il est très utilisé chez les grands de la musique électronique comme David Guetta, mais également accessible à tous ceux qui prennent la peine d'apprendre à s'en servir.
Avec FL Studio, vous pourrez :
Commencer une musique à partir de zéro
Ou bien faire des remix
Avec comme seule limite votre imagination.
Quelques captures d'écran du logiciel.
Le synthétiseur, que vous fabriquerez à la fin de la deuxième partie.
Bon, on va démarrer tranquillement pour ce premier chapitre.
Vos oreilles ont encore un peu de sursis mais je vous préviens, dans le prochain chapitre, ça va faire du bruit ! Alors profitez de ce calme éphémère. :D
Fruity Loops est un logiciel de création musicale assistée par ordinateur (MAO). Il en existe d'autres, mais j'ai choisi celui-ci d'abord pour sa simplicité et surtout pour la puissance de son séquenceur.
Euh... c'est quoi, un séquenceur ?
Citation : Wikipédia
Un séquenceur est un dispositif qui produit ou analyse une séquence.
Hum, ça ne nous avance pas trop, je vais essayer avec « séquenceur musical ».
Citation : Wikipédia
Un séquenceur musical est un équipement permettant de faire jouer automatiquement un instrument de musique électronique ; il peut être de type matériel ou logiciel.
Voila qui est mieux. Concrètement, c'est l'endroit où l'on va éditer les notes de musique. Donc comme je le disais, celui de Fruity Loops (que je noterai FLS dans la suite du cours) est pour moi plus pratique à utiliser que celui des autres logiciels de MAO.
Il est aussi très agréable à utiliser une fois qu'on a pris ses repères. De nombreux effets et outils sont présents pour éditer et embellir le son, c'est un outils très complet pour la production musicale. Il est idéale pour tout styles électronique confondue mais ça ne l’empêche pas d’êtres excellent dans d'autres styles. FL Studio vous permettra aussi de faire des enregistrements multi-pistes si vous êtes musicien.
Lorsque vous achetez FL Studio, c'est pour la vie ! En effet vous ne payez qu'une fois pour le logiciel et toutes ses mises à jours futures. Ne vous inquiétez pas, il existe tout de même une version d'essai que je vous propose de télécharger sans plus attendre.
L'installation se déroule comme tout autre programme, lancez-le une fois installé.
Vous devriez tomber sur le morceau de démonstration, mais avant de lancer la lecture, allez dans le menu Option / Audio settings.
Dans Input / output, vérifiez que ASIO4ALL v2 est bien sélectionné. ASIO4ALL v2 est utile si on a une carte son intégrée ou de mauvaise qualité. Plus tard, quand vos projets seront longs et compliqués, la carte son risquerait de ne pas supporter et des lags pourraient apparaître. ASIO4ALL v2 rectifie ceci et permet d'avoir une bonne latence même avec de gros projets.
Pour le reste, vous pouvez laisser les valeurs par défaut.
Vous possédez un clavier midi ? Voici comment l'installer.
C'est quoi un clavier midi ?
Il s'agit d'un clavier de piano que l'on branche à l'ordinateur pour pouvoir ensuite jouer dans FL Studio le plus naturellement possible. Il n'est bien entendu pas indispensable d'en avoir un pour utiliser FL Studio. J'en ai moi même fait l'acquisition que très récemment, et je doit dire que c'est tout de même très pratique (surtout niveau créativité).
Exemple de clavier midi 25 notes.
Donc pour installer un clavier midi il faut d'abord le brancher et ensuite aller dans "MIDI settings" F10 :
Faites un "Rescan MIDI device" en bas puis activez les périphériques que vous voulez utiliser dans l'espace "Input" :
Il existe aussi des contrôleurs midi qui possèdent des boutons et des potentiomètres que l'on peut assigner à certains paramètres du logiciel.
C'est déjà fini, tout est installé et configuré. Il ne reste plus qu'à placer les notes sur le séquenceur, chose que l'on va immédiatement commencer dans le chapitre suivant.
C'est l'un des plus puissant tout logiciel de musique confondue, c'est la raison pour laquelle j'ai choisi de vous présenter FL Studio. Je parle bien entendu du séquenceur !
Son objectif principal est de jouer les notes q'on lui attribue, mais celui de FL Studio regorge d'outils plus utiles les uns que les autres pour faire des vos accords et mélodies des véritables chefs d’œuvres.
Bouton raccourci permettant d'ouvrir tous ces éléments.
Tout d'abord, créez un nouveau projet dans le menu File / New. Vous pouvez fermer la liste de lecture et la table de mixage si elles sont ouvertes car on ne va pas s'en servir pour l'instant, ne gardez que le séquenceur et l'explorateur.
Il apparaît quatre instruments dans le séquenceur : kick, clap, hat et snare. Ce sont des percussions ; vous pouvez écouter le son de chacune d'elles en cliquant dans leur petit carré respectif à côté pour les allumer, puis en appuyant sur play ou sur la barre d'espace.
Une fois qu'on lance la lecture, on s'aperçoit que FLS fait une boucle (loop en anglais). Dès que la lecture arrive à la fin elle revient automatiquement au début sans aucune coupure. Ce principe de boucle est la base de ce logiciel. Par exemple quand vous allez créer une musique, vous ferez une petite boucle de percussion comme vous venez de le faire, que vous allez répéter jusqu'à la fin de votre morceau (avec de temps en temps quelques variations bien entendu).
Vous pouvez modifier la longueur de la boucle comme sur l'image ci-dessous :
Vous pouvez cliquer sur le nom de l'instrument pour ouvrir une page d'options spécifiques à celui-ci. Vous retrouvez le nom du fichier de l'échantillon, la forme d'onde en bas de la fenêtre, ainsi que quelques effets pour la modifier. (j'expliquerais le contenu de cette fenêtre dans un chapitre annexe)
Dans l'exemple qui suit, j'ai ouvert FL Key (menu "Channels/add one/FL Key") et modifié les notes jouées en faisant apparaître un piano :
Le changement de note se fait par un simple clic. Pour rendre une note inactive il suffit de faire un clic droit sur celle-ci.
On peut également changer la valeur de certains paramètres :
C'est pas ce qu'il y a de plus pratique, tu nous avait dit que le séquenceur était puissant ?
J'y viens : prenez FL Key par exemple (menu Chanels/add one/FL Key), glissez-le dans le séquenceur, faites un clic droit dessus et choisissez piano roll.
Ajouter des notes
Deux outils sont à votre disposition pour dessiner des notes :
Le crayon
: vous permet de dessiner notes par notes. En maintenant la touche SHIFT gauche vous pouvez définir la longueur de la note en la dessinant.
Le pinceau
: vous permet de dessiner plusieurs notes à la fois en maintenant le clic.
Lorsque vous placez des notes, vous pouvez à tout moment modifier la grille d'alignement
. Plus la note sera haute, plus elle sera aiguë et inversement. Pour supprimer une note il suffit de faire un clic droit sur celle-ci, ou bien d'utiliser l'outil de suppression
.
La sélection
Il existe plusieurs moyen pour sélectionner ou dé-sélectionner des notes. Le plus simple et le plus rapide est de maintenir la touche CTRL en cliquant sur une note ou en dessinant un rectangle autour de plusieurs d'entres elles (raccourci de l'outil
). En maintenant CTRL + SHIFT vous pouvez ajouter ou enlever des notes à la sélection courante.
un peu plus spécial, le lasso magique ! Il faut l'activer dans Menu\Select\Magic lasso. Il vous permet de sélectionner un groupe de note en dessinant un cercle autour sans cliquer. Il faut prendre soins de n'avoir aucune sélection active pour utiliser cet outil.
Egalement très pratique, CTRL + clic sur la barre de temps permet de sélectionner toutes les notes qui s'y trouvent et de créer une boucle. Pour dé-sélectionner toutes les note il vous suffit de cliquer droit dans une zone libre.
Vous avez la possibilité de grouper des notes avec SHIFT + g, cela vous permet de les modifier comme si elle sont sélectionné même si elle ne le sont pas.
La sélection extensible
Lorsque vous avez une sélection de plusieurs notes, vous pouvez toutes les redimensionner en tirant l'extrémité d'une d'entre elles :
Mais on peut aussi déplacer les notes en même temps que le redimensionnement :
Observez le petit cercle à droite, c'est comme si j'avais divisé par deux la vitesse de la sélection d'un simple geste.
Propriété d'une note
Double cliquez sur une note pour afficher ses propriétés :
Sont présent dans la rubrique Levels tout les réglages de base de la note. On y retrouve :
PAN : mélange gauche/droite.
VEL : niveau sonore.
REL : temps de relâchement.
MODX : fréquence de coupure du filtre.
MODY : résonance du filtre.
PITCH : tonalité de la note.
Slide et Porta permettent de définir si la note répondras aux informations de slide ou de portamento. J'en reparlerais plus loin. La case de couleur verte permet de définir un groupe de note, j'en reparlerais également plus loin.
La section Time permet de définir le début et la durée de la note sous la forme mesure:temps:ticks.
Enfin, le bouton Reset en haut à gauche permet de restauré les valeurs d'origines.
Éditeur d’évènement
Contrôle des notes
Un moyen plus simple et rapide de changer les paramètres d'une note est de passer directement par l'éditeur d'évènement en dessous de celles-ci. Choisissez un paramètre par un clic droit sur la partie de gauche :
Dans la section « Note properties » vous retrouvez tout les paramètres généraux d'une note. Vous pouvez modifier chaque paramètres de chaque notes via les barres verticale juste en dessous.
Un outil permet de faire quelques opérations sur le niveau sonore des notes (vélocitée), c'est le « Scale levels ». Pour l'ouvrir faites ALT + X ou bien passez par le menu Tools
:
Center : définit le centre des réglages;
Tension : ajuste le niveau de façon logarithmique;
Multiply : multiplie le niveau;
Offset : additionne tous les niveaux par une constante.
On peut ainsi régler aisément les notes sélectionné. Une des applications possible est d’augmenter le niveau globale tout en gardant la dynamique (différences de niveaux).
Contrôle de l'instrument
On a vu comment fonctionnait la section « Note properties », voyons maintenant le « Channel controls ». Cette section permet de contrôler directement l'instrument qui joue les notes; on peut contrôler la balance, le volume et la tonalité :
Ici le contrôle de volume est différent du contrôle de vélocité. Par exemple, le contrôle de volume permet de faire varier le niveaux sonore pendant que la note est joué alors que le contrôle de vélocité fait varier le niveau sonore d'une note entière. Le contrôle de vélocité agit sur la note et le contrôle de volume agi sur l'instrument. Vous devriez même voir ses paramètres bouger :
On prend un peu d'avance sur le chapitre des automatismes, mais comme ça fait partie du séquenceur, je vous le montre quand même. :)
Il existe un outil pour travailler les courbes, le LFO que vous pouvez ouvrir avec ALT + O ou en passant par le menu Tools :
Comme vous pouvez le voir, cet outil sert à créer des formes d'ondes. Vous avez deux section, Start et End qui vous permettent de faire des réglages différent entre le début et la fin si vous le souhaitez.
Value : ajoute un niveau constant;
Range : amplitude des formes;
Speed : espacement des formes.
La troisième section vous permet de sélectionner la forme de votre onde (sinusoïde, triangle ou carré) et la phase, c'est le décalage horizontal.
Slide et portamento
Le Piano roll contient une option qui permet de glisser la valeur d'une note sur une autre note. Il s'agit d'une note spéciale que l'on sélectionne en haut à gauche :
Placez une note sufisament longue qui n'est pas de type slide dans le piano roll et une note de type Slide(avec le petit triangle donc) avant que la première se termine, comme ceci :
Vous devriez entendre le pitch monter (ou descendre si vous avez mis le slide plus bas) graduellement, et ce même si vous placez un accord (plusieurs notes).
Le portamento est un slide rapide entre deux note; il faut sélectionner petite barre plutôt que le triangle. Une note portamento ne se place pas au millieu d'une note mais après, comme ceci :
Groupe de couleurs
Vous pouvez dessiner vous notes en 16 nuances de couleurs, pour les sélectionner il faut cliquer dans le rectangle sous le menu :
Les couleurs n'affectent pas le son, mais traitent indépendamment les notes comme le Slide. Par exemple un slide j'aune n'agiras que sur les notes jaunes. Comme il y a 16 couleurs différentes, vous pouvez faire 16 slides simultanément dans des sens différents.
Les couleurs sont également utilisés avec le mode mono. On peut activer ce mode dans le channel setting onglet MISC :
Ce mode permet en temps normal de ne jouer qu'une seule note à la fois. Quand deux notes se chevauche, un slide est effectué. Mais ce mode ne tient pas compte des couleurs, c'est à dire que vous pouvez jouer une note de chaque couleurs à la fois; il s'applique à chaque groupe de couleur séparément.
Pour terminer, chaque couleur possède un canal MIDI différents, mais nous reverrons ceci plus tard.
Les vues fantômes
Lorsque vous placez plusieurs instruments, vous avez la possibilité de voir en transparence les notes des autres instruments :
Pour ce faire, appuyez sur ALT + V. Faites un double clic droit pour éditer une note fantôme. Encore mieux, vous pouvez glisser un son depuis l'explorateur de FL Studio ou celui de Windows vers le piano roll pour le mettre en transparence :
Pour désactiver ce mode, faites ALT + N.
Mettre en boucle le step sequencer
Lorsque vous placez des percussions sur un temps dans le step sequencer et que dans le piano roll vousplacez un instrument sur quatre temps par exemple, vous avez la possibilité de mettre en boucle le step sequencer pour les quatre temps du piano roll en cochant cette case :
Enregistrer vos scores
Vous avez la possibilité d'enregistrer les notes que vous jouez depuis votre clavier d'ordinateur ou clavier MIDI. Il vous suffit de cliquer sur le bouton REC et de choisir Automation and Scores.
Oui mais voila, vous venez de jouer une superbe mélodie mais vous ne l'avez pas enregistré. Pas de problème, FL Studio garde une mémoire tampon de 3 minutes de toutes les activités sur votre clavier. Il vous suffit de passer par le menu Tools et de choisir Dump score log to selected pattern.
Sauvegardez vos scores
Vous venez de créer une superbe mélodie et vous aimeriez la sauvegarder pour la réutiliser dans d'autres projets ? Vous avez la possibilité de le faire en passant par le menu
\File\Save score as. Vous pourrez ré-ouvir votre fichier en sélectionnant open score.
vous offre une multitudes d'outils intéressants pour retravailler vos score.
Arpeggiate
ALT + A
Cet outil va créer des arpèges à partir des notes que vous avez sélectionné. Les arpèges sont des séries de notes successives qui formerais des accords si elles étaient joué simultanément. Il convient d'avoir des notes suffisamment longue pour apprécier l'effet de cet outil.
La section Pattern vous permet d'ouvir un fichier Score comme modèle, vous avez à votre disposition des fichiers par défaut mais rien ne vous empêche d'ouvrir des scores que vous avez enregistré.
Les éléments de la section Options sont long à expliquer, c'est pourquoi je vous propose de modifier vous-même les paramètre et d'observer les changements. Notez que le range vous permet de définir combien de niveaux distinct de notes vous obtiendrez.
Articulate
ALT + L
Cet outil regroupe trois techniques musicale que sont le Legato, Portato et Staccato. Le triangle à gauche de Options permet d'ouvrir l'une de ces trois présélections.
Le Legato permet de jouer une successions de notes de façon lié, c'est à dire que si il existe des blancs entre les notes, il serons supprimé et les notes serons étirés.
Le Portato est une technique d'archet pour les instruments à cordes, cela consiste à s’arrêter de jouer entre deux notes mais en reprenant la note suivante avant que le son de l'instrument ne soit complètement coupé.
Le Staccato est le contraire du Legato, chaque notes est réduite de moitié pour laisser entendre des silences entre elles.
Quelques réglages sont présent pour affiner les présélections.
Strum
ALT + S
Cet outil permet de simuler le « Struming », technique utilisé par les guitaristes. Il faut pour cela un accord (plusieurs notes en même temps). Vous pouvez régler la durée du strumming (STR) ainsi que la courbe (TNS) que vont prendre les notes et la vélocité.
Chop
ALT + U
Cet outil permet de découper les note selon un modèle que l'on charge dans la section Pattern. Le paramètre time mul permet d'accélérer ou de ralentir le tempo de la découpe.
Claw machine
ALT + W
Cet outil va étirer vos notes pour leur donner du rythme, il est particulièrement intéressant lorsqu'il s'agit de boucle de percussions utilisé avec Slicex. J'en reparlerais le moment venu. Pour l'utiliser il faut d'abord choisir une période et un certains nombre de tranche dans celle-ci. Les tranches serons soit éliminé, soit utilisé pour démarrer une nouvelle note. La paramètre Time dist permet d'étirer les notes.
Flam
ALT + F
Encore un outil utile aux percussions. Pour ceux qui connaissent un peu le jargon de la batterie, il permet de faire des effets « Fla » c'est-à-dire un coup d'une main précédé d'un coup de l'autre main très rapproché : « Taga ... » :D Des présélections sont disponible en cliquant sur la flèche à gauche de Options.
Time : durée de la note rapide ajoutée;
Before : place la note rapide avant l'originale;
Velocity : vélocité (niveau sonore) de la note rapide.
Flip
ALTY
Un petit outil qui permet d'inverser les notes horizontalement (dans le temps) ou verticalement (note).
Limit
ALT + K
Cet outils permet de restreindre vos scores à une certaine plage de note et corrige les notes qui se trouvent au delà.
Quantize
ALT + Q
Cet outil permet de quantifier les notes, c'est à dire les aligner sur une grille.
La section Groove template vous permet d'ouvrir des fichiers scores pour les utiliser comme modèle de grille.
Vous pouvez choisir le mode de quantification ainsi que les paramètres des notes à quantifier.
Randomise
ALT + R
Cet outil crée des notes au hasard ainsi que ses paramètres.
Octave : octave de base de la génération;
Range : nombre d'octave utilisé;
Key : note de base;
Scale : accord de base;
Length : longueur des notes généré;
Variation : variation de longueur des notes généré;
Population : nombre de notes généré;
Stack : polyphonie des notes généré (notes simultanée);
La section Levels permet de définir la quantité d'aléatoire des paramètres des notes.
Riff Machine
ALT + E
Cet outils permet de créer des mélodies (riff) de deux manières :
En passant par les onglet, vous retrouverez des outils que l'on à déjà vu;
Ou alors en cliquant sur Throw dice pour créer une mélodie aléatoire.
Le paramètre Length en bas vous permet de définir sur combien de temps votre mélodie seras généré.
A ma connaissance, FL Studio est le seul logiciel qui possède autant d'outils dans son séquenceur.
Une dernière chose : pour exporter votre projet, allez dans le menu File / Export, puis choisissez le format que vous souhaitez. Vous tomberez sur une fenêtre comme celle-ci :
Vous pouvez effectuer quelques réglages, mais si vous ne connaissez pas, laissez les valeurs par défaut.
Je crois que c'est le bon moment pour vous parler des synthétiseurs et des plugins. Depuis le début de ce tutoriel, nous nous sommes limités à n'utiliser que des percussions et quelques autres instruments sous forme d'échantillons.
Vous verrez dans ce chapitre toute la puissance sonore des synthétiseurs et des plugins.
Un synthétiseur est un instrument virtuel qui produit lui-même son propre son à partir d'oscillateurs, contrairement aux instruments qu'on a utilisés depuis le début avec des échantillons.
Pourrais-tu nous expliquer ce qu'est un oscillateur ?
Oui, bien sûr. Un oscillateur est un élément qui va produire une fréquence audible, autrement dit un son pur. En général, on a plusieurs oscillateurs dans un synthétiseur pour avoir un son plus riche.
FLS intègre quelques synthés. Pour en ajouter un, il vous suffit d'aller dans le menu Channels / Add one, et vous pouvez alors en choisir un.
3x osc
Prenez le 3x osc par exemple, c'est le plus simple de tous. Il se compose de trois oscillateurs dont on peut modifier la forme d'onde et la fréquence.
Plus la fréquence sera haute, plus le son sera aigu. La forme d'onde correspond à la forme de l'onde sonore crée par l'oscillateur, chaque forme correspond à une sonorité différente. On appelle ceci le timbre de la note.
Il y en a bien sûr d'autres, un peu plus complexes qui produisent un bien meilleur son.
TS404
Le TS404 est similaire au 3x osc, il intègre deux oscillateurs et quelques effets.
Une enveloppe qui fait varier la valeur d'un paramètre durant la vie du son. Par exemple, un accoue au début à la manière d'un pincement de corde, puis une atténuation progressive. En règle générale, et comme c'est le cas dans ce synthé, elle fait varier le volume du son qui agiras selon la forme du petit graphique.
On retrouve également un filtre qui permet d'atténuer certaines fréquences. Vous pouvez jouer avec le cut, la fréquence de coupure, et écouter la différence. Pour ce qui est des autres réglages du filtre, je les détaillerai plus loin dans le cours pour prendre le temps de bien les expliquer. Pour le moment vous n'avez pas besoin de savoir à quoi servent chacun des réglages.
Un LFO ; pareil que pour le filtre, je prendrai le temps de l'expliquer dans un autre chapitre.
Enfin, une distorsion, qui va produire un son plus agressif.
SimSynth
Le SimSynth intègre lui trois oscillateurs, une enveloppe, un filtre, un LFO et un petit effet « chorus » qui donne un son chaud stéréo bien sympa. Notez que des réglages ont déjà été faits sur ce synthé, on les appelle presets. La grande majorité des instruments virtuels ont par défaut des presets intégrés que l'on peut faire défiler à l'aide des deux flèches en haut à droite de l'instrument.
Vous pouvez également aller chercher directement un preset depuis le menu de l'instrument :
DX10
Le DX10 a la particularité d'être un synthétiseur polyphonique huit voies, c'est-à-dire que l'on peut jouer huit notes à la fois. Autre particularité, il a une enveloppe pour chacun de ses deux oscillateurs et une autre pour l'amplitude. Il intègre aussi un bouton wave qui augmente ou réduit la « luminosité » du son à la manière d'un filtre.
Wasp et Wasp XT
Le Wasp et le Wasp XT sont deux synthés très similaires. Il ont tous les deux trois oscillateurs, un filtre, deux enveloppes (une pour le filtre et l'autre pour l'amplitude), deux LFO et une distorsion.
Sytrus
On a Sytrus, un peu plus puissant. Je ne vais pas vous énumérer ce qu'il intègre, car la liste est longue, mais juste en faire une présentation rapide.
Il combine modulation de fréquences FM, modulation en anneau RM, modulation des cordes pincées, synthèse soustractive, et enfin, il dispose d'un puissant éditeur d'enveloppe.
Oulah, STOP, c'est quoi tout ce charabia ?!
Oui, je me doutais bien que j'allais en perdre plusieurs en route. Tout seras expliqué dans la partie "synthèses et modulations sonores".
Voilà pour Sytrus, c'est déjà pas mal !
Poizone
Passons à Poizone. Ah, je l'aime bien lui, il possède beaucoup de presets, il a deux oscillateurs, une enveloppe, un LFO, un filtre, un effet chorus, un effet delay qui va répéter la note moins fort une fois que vous l'aurez jouée, il a même un arpégiateur intégré (souvenez-vous de ce que ça faisait dans le piano roll), et pour finir, il a un « trance gate » comparable au chop du séquenceur.
En plus il a une belle gueule, je trouve, non ?
Sawer
Passons à Sawer, qui a l'avantage d'être polyphonique jusqu'à vingt-quatre voies ! On y trouve tout ce qu'il y a dans un synthé standard : filtre, enveloppe, LFO... Il intègre aussi un arpégiateur et quatre effets (chorus, phaser, delay et reverb).
Il rend hommage aux rares synthés soviétiques des années 80.
Toxic biohazard
On va finir cette série de synthés par le plus bizarre : Toxic biohazard.
Je vous accorde qu'il a un peu une tronche d'extra-terrestre !
Plus sérieusement, il offre :
six oscillateurs avec une trentaine de formes d'onde différentes ;
filtre, LFO, enveloppe, etc. ;
deux fois six effets différents ;
un equalizer (augmente ou atténue certaines fréquences) ;
Après les synthétiseurs purs et durs, on va passer à un autre type de synthé qui est spécifique pour la reproduction de vrais instruments.
FL-Keys
FL-Keys est une émulation de piano très réussie et réaliste avec un emploi optimisé du processeur et de la mémoire.
Slayer
Slayer est une reproduction fidèle d'une guitare électrique. Notez les nombreux réglages possibles pour un son à la perfection.
DrumSynth
DrumSynth est impressionnant, il reproduit toutes sortes de percussions simplement à partir de deux oscillateurs. De plus, le son produit est de très bonne qualité. C'est une alternative aux échantillons.
BooBass
BooBass est une reproduction très sympathique d'une... basse. :D Seulement trois boutons rotatifs pour un réglage simple, dommage qu'il n'y ait pas de preset intégré.
Wave traveler
Et pour finir, wave traveler est un éditeur de son. Il permet de faire des scratch de façon simple avec un contrôle total sur les petits détails.
Avec tout ça, vous avez de quoi vous occuper un bon moment. Comment ça « non » ? Vous en voulez encore ? O.K. ! Sachez qu'il existe des centaines, non que dis-je, des milliers d'autres instruments virtuels gratuits à télécharger. Voici quelques adresses :
Tout d'abord, il faut en télécharger un compatible. FLS prend en charge les plugins VST/VST2, VSTI, DXI/DXI2. Ce qui veut dire que la plupart des plugins sont compatibles.
Une fois téléchargés, certains possèdent un programme d'installation. Installez-le alors dans le répertoire suivant : Program Files / vstPlugins.
Pour d'autres, il faut extraire la DLL d'une archive. Dans ce cas, copiez cette DLL dans le même répertoire que ceux qui possèdent un programme d'installation : Program Files / vstPlugins.
Retournez ensuite dans FLS et allez dans le menu Channels / Add one / More.
Faites refresh en bas, puis fast scan.
Le scan s'effectue et les nouveaux plugins devraient apparaître en rouge. Cochez le petit « F » dans le cadre à gauche du nom pour le retrouver dans le menu channels. Vous pouvez maintenant utiliser le plugin comme bon vous semble.
Vous avez maintenant à disposition une sacré dose d'instruments.
Avant de terminer ce chapitre, je tenais à faire une précision sur ces instruments : on a vu au début des synthétiseurs suffisamment petits pour qu'ils tiennent dans la fenêtre spécifique à chaque instrument.
Mais les instruments sont souvent trop gros et ne tiennent pas dans cette petite fenêtre. Il y a donc une autre fenêtre de la taille de l'instrument.
On se retrouve donc avec deux fenêtres.
Voilà, je n'ai plus rien d'autre à ajouter concernant les plugins et les synthétiseurs.
Jusqu'à maintenant, on a fait des morceaux très courts sur quelques temps seulement, mais dans ce chapitre, vous allez voir comment les faire durer plusieurs minutes ou plus si vous le désirez. Alors, qu'en dites-vous ?
Tout ce qu'on a fait jusqu'à maintenant tenait dans ce que l'on appelle une piste (ou pattern en anglais). Regardez à droite du tempo :
Essayez de mettre la deuxième piste pour voir.
Heu... Pourquoi ça a tout effacé ?
Pas de panique, c'est normal, si vous revenez à la piste 1 vous retrouverez tout ce vous avez fait.
Alors pour commencer à organiser votre projet, placez uniquement les percussions dans la piste 1 et un autre instrument dans la piste 2. Peu importe la longueur de chaque piste.
Vous l'aurez surement remarqué, on va créer plusieurs boucles, que l'on fera jouer dans un ordre défini.
Avant de passer à la suite, je vais vous montrer comment renommer vos pistes :
Un simple F2 suffit. Notez également comment trouver rapidement une piste vide (F4).
Ouvrez maintenant la liste de lecture, en appuyant sur F5 ou en utilisant le bouton à gauche du séquenceur :
Avant de placer un clip, il faut le choisir :
J'utilise un projet un peu plus complet pour mieux observer les exemples.
Il faut donc choisir un clip provenant d'un pattern (Pattern clip sources), vous pouvez ensuite le placer ou bon vous semble dans la playlist avec le pinceau ou le crayon.
Vous pouvez régler le zoom via l'outil Zoom ou bien étirant les barres de défilements :
Le réglage de la grille s’effectue avec le petit aimant à droite du bouton de menu. Je vous conseil de rassembler dans une même piste tous les clip de basses, dans une autre tous les instrument a cordes, etc.
Modifier le contenu
Ce qui est intéressant c'est que l'on peut modifier les clips :
Par exemple ici j'ai réduit la taille de mon clip string (c'est comme ça que l'on nome les instruments a cordes en général), de cette manière il y auras seulement le début du clip qui seras lu.
Vous pouvez également déplacer les notes de votre clip redimensionné pour ne lire que la fin en utilisant l'outil adéquat :
C'est peut être plus rapide, l'outil cutter permet de couper un clip en deux :
Enfin, l'outil de sélection est pratique pour pouvoir manipuler plusieurs clip en même temps :
Pour lire le contenu de la playlist, cochez « song » ou bien utilisez le bouton play sur la playlist.
Si vous souhaitez revenir en mode « lecture de pattern », cochez « pat » ou utilisez le bouton de lecture sur le pattern.
Les éléments audio
Dans la playlist, on peut placer des patterns, comme on vient de le voir, mais aussi ce que l'on appelle des Audio clips.
Tout d'abord il faut que vous fassiez la différence entre un sample et un audio clip.
Les samples sont des échantillons audio de quelques secondes maximum, généralement ce sont des percussions ou des effets. Ils sont contenus dans un sampler :
On y retrouve notamment les onglets « INS » et « FUNC » qui contienne des outils comme l'enveloppe, le LFO ou l'arpégiateur; utile lorsqu'il s'agit du son d'une guitare par exemple. Les sample ne sont pas destiné à être placé directement sur la playlist mais à être joué avec le séquenceur dans un pattern (avec le séquenceur pas à pas ou le piano roll).
Les Audio clips sont, au contraire, plus long; ils contiennent un acapella ou un riff entier. Ils sont destiné à être placé directement sur la playlist car on ne peut pas les jouer note par note comme un sample. On n'utilise plus un sampler mais un audio clip :
C'est presque pareil mais il n'y a pas les onglet « INS » et « FUNC » car ils sont inutiles.
Pour placer un Audio clip dans la playlist, il faut le sélectionner au même endroit que les patterns mais dans la section « Audio clip sources » :
Options d'un clip
Un clip nous offre un certains nombre d'option, quelque soit son type :
On retrouve notamment Preview pour lire le pattern du clip, Edit pattern pour ouvrir directement le Piano roll et Make unique pour cloner le clip.
Les pistes
On peut mettre dans une piste importe quel objet, et on peut y en mettre des différents. Un clic droit sur l'en tête d'une piste à gauche permet d'accéder à un certains nombre d'options, comme par exemple renommer et donner une couleur à celle-ci ou mettre une icone, changer la taille, bloquer le contenu...
Une grande taille pour les clips audio permets de mieux les aligner.
Les marqueurs
Vous pouvez ajouter des marqueurs par un clic droit sur la barre temporelle :
Choisissez « Add marker », à sa création vous devrez lui saisir un nom. Un clic droit sur ce marqueur permet d'accéder à diverse options comme le supprimer, le renommer, déplacer son contenu vers le marqueur précédent ou suivant ou alors lui définir une action :
None : le marqueur n'a aucun effet, il vous permet juste de placer une étiquette;
Loop : le témoins de lecture reviendras sur ce marqueur lorsqu'il atteindras le marqueur suivant;
Skip : le témoins de lecture passe au marqueur suivant;
Pause : met la lecture en pause, sauf si le marqueur précédent est de type Loop;
Song loop : lorsque la lecture est terminé, elle reviendras automatiquement à ce point.
Voilà pour ce qui est de la playlist.
Oh, mais que vois-je au loin ?? La table de mixage ! Passons au prochain chapitre pour la découvrir.
Là, ça commence à devenir un peu plus professionnel. La table de mixage est très utile pour avoir une vue sur l'ensemble des sons joués ainsi que pour placer quelques effets. Comme vous allez le voir, ce n'est pas très compliqué.
Personnellement, je n'aime pas trop ces pistes large; je ne les utiliserais donc pas pour les captures d'écrans.
Router les instruments
On retrouve les voies dans lesquelles on va placer nos instruments (il y en a 99), et un espace à droite pour ajouter des effets. Pour assigner un instrument à une voie, il faut ouvrir cette fenêtre en cliquant sur l'instrument :
Sélectionnez ensuite le numéro de la voie à laquelle vous voulez assigner l'instrument.
Les voies send
Il y a quatre voies un peu spéciales, ce sont les voies « send ». À quoi servent-elles ? Ce n'est pas toujours facile à comprendre, je vais quand même tenter de vous expliquer, mais sachez que j'y reviendrai quand j'aborderai les effets.
Alors pour commencer, assignez un instrument à une piste, j'ai mis la guitare dans la voie 5 par exemple. Sélectionnez cette voie et tournez un des boutons rotatifs situés en bas des voies « send » :
Lisez ensuite le morceau et vous remarquez que l'on a envoyé le son de la piste 5 à la piste « send ». Il est normal que vous n'en voyiez pas l'utilité, mais comme je l'ai dit j'y reviendrai.
Notez que vous pouvez envoyer n'importe quelle piste à une autre, que ce soit une voie de type « send » ou non. Avant de vous montrer comment faire, gardez la piste 5 sélectionnée et observez la piste « Master ».
On envoie chaque piste à la piste « Master ». C'est logique dans le sens où la piste « Master » est « la seule porte de sortie », il n'y a qu'elle qui soit capable d'envoyer les sons à vos haut-parleurs ou à votre casque. Il faut donc lui envoyer chaque piste. J'espère avoir été assez clair.
Donc, pour en revenir à nos moutons, pour envoyer une piste à une autre il faut sélectionner le petit triangle en bas d'une piste, comme sur la capture qui suit :
Un dernier petit truc avant de passer aux effets : la petite disquette située en bas de chaque piste permet de sauvegarder en format wave tout ce qui passe par la voie.
Passons maintenant aux effets, vous pouvez en sélectionner dans les espaces libres à droite des voies :
Comme pour les instruments, ils possèdent pour la plupart des presets. Vous pouvez mettre jusqu'à huit effets par piste. Pour supprimer un effet, remplacez-le par "None".
Paramètres
Pour régler l'intensité de l'effet , utilisez le bouton rotatif à sa droite. Pour le court-circuiter, cliquez sur la lumière verte :
Vous pouvez changer l'ordre des effet en passant par le menu
puis en sélectionnant Move up / Move down ou en utilisant la molette de sa souris sur le nom de l'effet. Les effet serons appliqué dans l'ordre où ils ont été mis dans la table de mixage (l'emplacement 1 seras appliqué en premier, le 2 en second...). C'est à dire que le rendu final ne seras pas le même en fonction du placement de effets.
Pour renommer un effet, faites un clic droit sur son nom.
effets par défaut
Cette section contient un égaliseur paramétrique, les contrôle de la phase, du panoramique, de la largeur stéréo et du délais de compensation.
L'égaliseur paramétrique
Il permet d'atténuer ou d'amplifier certaines fréquences. La glissière verticale permet de régler le niveau, le premier bouton rotatif la fréquence et le deuxième la pente.
Volume et panoramique
La glissière verticale permet de contrôler le volume, le bouton rotatif juste au dessus contrôle la balance. A gauche du bouton de balance, un sélecteur permet d'inverser les canaux gauche et droit. Au dessus du bouton de balance se trouve le bouton de séparation stéréo. En le poussant à gauche vous augmenterez la séparation et à droite vous la diminuerais jusqu’à obtenir un son mono. A gauche de ce bouton se trouve un sélecteur pour inverser la phase. J'en reparlerais.
Le délai de compensation
Certains gros effets peuvent parfois avoir un délais de traitement; pour corriger cela vous avez à disposition une compensation :
En passant le curseur de votre souris sur un effet vous pouvez voir le temps que met le son à le traverser dans la barre d'information en haut à gauche. Vous pouvez entrer manuellement une compensation mais un réglage automatique existe depuis la version 10 :
Utilité des voies send
Vous pouvez maintenant comprendre l'utilité des voies « send ». Imaginez que vous vouliez mettre le même effet à deux instruments situés sur des voies différentes, vous n'avez qu'à envoyer les deux voies sur une piste « send » et mettre l'effet dans la piste « send » en question. Seulement, l'effet agira différemment :
Voici l'exemple d'un effet placé dans une voie normale, l'intégralité du son émis par l'instrument passe dans l'effet. Il en est autrement quand on place un effet dans une voie « send » :
Le son émis par l'instrument va à deux endroits, d'abord directement à la voie master mais également dans l'effet en parallèle. Cela veut dire qu'on entendra le son original puis le traitement de l'effet par dessus. Ce système est très utilisé pour mettre de l'écho ou de la réverbération mais inadapté pour un égaliseur par exemple. Dans ce dernier cas, il faudra couper l'envoi au master des deux instrument et laisser uniquement celui de la voie send. Je vous rappelle que vous pouvez utiliser n'importe quel voie comme une voie send.
Voici la liste exhaustive des effets natifs de FL Studio ainsi que quelques explications. Le but principal est de vous donner un aperçut des fonctionnalités de FL Studio, la plupart de ces effet sont technique et sont expliqué dans des chapitres indépendant, je ne les expliquerais donc pas complètement.
Contrôle de volume
Mute 2
C'est un effet très simple qui permet d'amuïr le coté gauche, droit ou les deux cotés. Il est principalement utilisé avec les automatisations que l'on verras dans le prochain chapitre.
Balance
Encore un effet très simple qui permet de régler le volume et la balance. Il est également très utilisé avec les automatisations.
PanOMatic
Légèrement plus sophistiqué, cet effet vous permet de contrôler le volume et la balance avec un graphique interactif. PanOMatic est surtout utilisé pour son LFO réglable que l'on peut appliquer sur le volume ou la balance. Vous pouvez régler la forme de la variation du LFO, son impacte (AMT), sa vitesse (SPD) et sa destination (OFF, PAN ou VOL).
Send
Send vous permet d'envoyer le flux audio qui le traverse à une voie send, seulement si des effet sont appliqué sous celui-ci, ils ne serons pas ris en comptes, seul les effet placé au dessus le serons.
Gross Beat
La prononciation pour un francais peut faire rire mais la puissance de cet effet fait honneur à son nom. :D Il permet en effet de jouer littéralement avec le temps en créant des glitchs, des répétition des scratchs ... Il embarque aussi un contrôle d’enveloppe sur le volume que l'on peut aisément dessiner à notre guise. Cet effet est compliqué et long à expliquer, je prévois de lui consacrer un chapitre.
Les filtres
Fast LP
C'est un filtre passe-bas (qui atténue les aigus) très simple et qui utilise peu de ressources. Il est parfaits pour les automatisations. Vous pouvez régler sa fréquence de coupure (Cutoff) et sa résonance.
Free Filter
Ce filtre est très utilisé car il propose des réglages généraux sans fioritures. Vous pouvez choisir son type (j'expliquerais tout les types dans un autres chapitre), sa fréquence de coupure (Freq.), sa résonance (Q) et son gain de sortie.
Filter
C'est en quelques sorte le regroupement de trois types de filtres différent avec une fréquence de coupure et une résonance commune.
Love Philter
C'est le filtre le plus sophistiqué de FL Studio. Il contient 8 banques de filtres. Le signal audio entre dans la section IN à gauche, pour activer le filtre il faut sélectionner ON et ajuster le volume. On entre ensuite dans la section FILTER où l'on doit choisir le type de filtre dans le cadre. Il y a trois réglages communs à tous les types de filtres : la fréquence de coupure, la résonance et l'impacte de l’enveloppe ENV. Cet effet intègre un Enveloppe controler (partie du bas) que j'ai détaillé dans las deuxième partie du tutoriel, chapitre contrôleurs. Le premier bandeau (PAN, VOL, CUT ...) permet d'appliquer une enveloppe à chacuns des paramètres listé. On passe ensuite dans la section Waveshape (WS), c'est une distorsion que l'on applique au signal (voir synthèse waveshaping). Vous pouvez régler sa fonction de transfert dans l'onglet WS de la section enveloppe. Enfin on arrive à la sortie, section OUT où vous avez la possibilité d'envoyer le signal à la prochaine banque de filtre (NEXT). Pour pouvoir utiliser le pad XY de droite, il faut lui assigner de paramètre dans la section enveloppe (choisir un paramètre du premier bandeaux et tracer une courbe dans les onglets MOD X et MOD Y du second bandeau).
Ceci n'est pas une explication complète, il y à quelques autres paramètres que je n'ai pas mentionné mais je ne veux pas allonger le tutoriel surtout que nous ne somme que dans la première partie et qu'il ne devrait pas avoir de concept difficiles. Si vous n'avez pas suivi mes explications vous pouvez toujours utiliser cet effet avec les presets intégrés.
Les égaliseurs
Bass Boost
C'est une simple amplification des basses qui peut être utilisé sur votre grosse caisse (Kick) ou sur votre ligne de bass.
7 Band EQ
C'est un ancien égaliseur, présent dans les premières versions de FL Studio qui a la particularité de consommer très peu de ressources. Il y a 7 fréquence de définies que vous pouvez amplifier ou atténuer.
EQUO
C'est un égaliseur de 31 bandes avec quelques réglages particuliers. vous pouvez directement régler le niveaux des fréquences sur le graphique,la balance et le niveau d'envoi send pour chacune d'entres elles (VOL, PAN et SEND en bas). Sur la partie haute vous pouvez choisir le mode de dessin (à gauche de ANALYSE) pour régler les bandes de manière indépendantes, de façon lié pour faire des trais ou des courbes. Un clic maintenu sur le bouton ANALYSE permet de faire une moyenne de toutes les fréquence et de générer un graphique qui auras tendance à "aplatir" le son. Huit banques sont disponibles pour enregistrer vos graphes (en bas à gauche) et vous pouvez les faire défiler avec le bouton MORPH via une automatisation ou une enveloppe par exemple. Le bouton SHIFT permet de déplacer la courbe horizontalement, également avec une automatisation par exemple. Enfin, vous pouvez router la sortie de l'égaliseur dans une des voies send via la section SETUP.
Parametric EQ
C'est un égaliseur paramétrique 7 bandes avec un usage léger des ressources. Paramétrique veut dire que l'on choisi pour chaque bandes à quel fréquence elle est appliqué (gros bouton roratif). Le petit bouton rotatif sert à régler la pente et la glissière verticale règle le niveau. Les rectangles vert du haut permettent de choisir le type de filtre de chaque bandes (un égaliseur c'est plusieurs filtres).
Parametric EQ 2
C'est le dernier égaliseur de FL Studio. Les réglages sont quasiment identiques que le premier mais on remarque tout de suite son impressionnante vue sur le son qui vous permet de faire des réglages très précis. Attention cet effet utilise beaucoup plus de ressource que l'égaliseur précédent, je vous conseil de ne l'utiliser que lorsque vous avez besoin d'un réglage précis.
C'est un délais simple qui possède trois modes : normal, inversé et ping-pong. Steps définit l'intervalle entre chaque répétions, que vous pouvez synchroniser avec le tempo. Feedback permet de régler le niveaux de bouclage avec un filtre passe-bas pour un effet plus naturel. Cette version est obsolète !
Delay 2
Il s'agit d'une version amélioré du delay avec des contrôles plus fins et quelques fonctions supplémentaires comme le réglage de l'entrée et l'offset sur le retard.
Delay Bank
C'est tout simplement un délai multiple (8 au total). Comme on a déjà vu certains paramètres, je ne les détaillerai pas.
Le signal audio va de gauche (in) à droite (out). Il passe d'abord par un filtre dont on peut régler le type (passez votre souris sur "off" pour le changer) et la pente (1 = 12Db/octaves, 2 = 24Db/octaves et 3 = 36Db/octaves). Le filtre est principalement destiné à séparer les sons en plusieurs parties pour les répartir dans les différents délais. Dans la section feedback, le paramètre sep agit sur la séparation stéréo. On passe à nouveau dans un second filtre. La section grain permet de procéder à une synthèse granulaire. On prélève des petits morceaux de son appelés grains que l'on rejoue avec un retard dans ce cas précis du délai. Le paramètre div agit sur la division des grains et le paramètre sh sur leur forme (leur enveloppe). On arrive enfin à la sortie. Le paramètre next permet d'envoyer le son au prochain délai.
En haut à droite, oversample permet un double traitement du son dans les filtres pour améliorer la qualité. dry c'est le volume général sortant du signal non traité et wet du signal traité. Pour finir avec ce plug-in in est le volume général entrant et fb le feedback général.
C'est un effet de réverbération avec uniquement des réglages généraux. Il est obsolète, je vous conseille donc d'utiliser le deuxième du nom.
Reverb 2
Il est un peu plus évolué que le premier. Il possède une vue interactive sur la forme et la taille du lieu simulé.
Convolver
Cet effet de réverbération est très avancé car il permet d'obtenir exactement la réverbération d'un lieu particulier à partir d'une empreinte que l'on a enregistré, il consomme beaucoup de ressources. Il est expliqué dans le chapitre réverbérations et délais.
Chorus, flanger et phaser
Ces effets sont entièrement expliqué dans ce chapitre.
Chorus
Malgré sont interface épurée, ce chorus possède des réglages avancé. Je ne vais pas expliqué entièrement comment il fonctionne mais sachez qu'il permet de donner l'illusion que plusieurs instrument jouent à partir d'un seul. Il colore également le son, il à l'impression qu'il sonne plus "chaud".
Flanger
C'est un effet similaire au chorus mais avec une sonorité légèrement différente.
Flangus
C'est un flanger avancé.
Phaser
Cet effet est similaire au flanger mais plus prononcé.
C'est un limiteur doux qui consomme peu de ressources.
Compressor
C'est un compresseur un peu plus sophistiqué qui comporte de nombreux paramètres classique. Voir le chapitre dédié pour plus de détails.
Limiter
Il s'agit d'un double compresseur qui possède un limiteur, un compresseur simple et un noise gate. Il a la particularité d'avoir une vue sur le son unique !
Multiband compressor
C'est un compresseur multibandes, c'est à dire qu'il y a trois compresseurs qui travaillent chacun sur une plage de sons (grave, medium et aigus).
Maximus
Il combine compresseur, limiteur, noise gate, expandeur, duckeur et de-esseur !
Sondgoodizer
Cet effet est basé sur le moteur audio de Maximus et possède 4 de ses présélections. Le gros bouton permet de régler la quantité de compression.
Les correcteurs de pitch
C'est grâce, ou à cause de plugins comme ceux-ci que n'importe qui peux chanter. En effet il permettent d'accorder le chant à la musique de manière très simple.
Pitcher
C'est un correcteur de pitch en temps réel, vous pouvez même faire des accords via un contrôleur midi !
Newtone
C'est un éditeur avancé pour corriger la tonalité. Vous pouvez faire des découpage, allonger ou raccourcir des "mots" ...
Les vocodeurs
Ils permettent de faire des effets sur la voix en la mélangeant au son d'un synthétiseur. Voir le chapitre vocoding.
Vocoder
C'est un vocoder avancé en temps réel avec une latence nul !
Vocodex
C'est un vocoder très avancé avec un synthétiseur intégré, un contrôle d’enveloppe sur 100 bandes et un soundgoodizer intégré.
Les effets stéréophoniques
Phase Inverter
Ce petit effet permet d'inverser la phase du signal audio pour créer un effet surround. Attention, les signaux peuvent s'annuler surtout si vous reconvertissez les signaux en mono.
Stéréo Enhancer
Cet effet permet de transformer et d'enrichir l'image stéréo. Voir chapitre espace stéréo.
Stéréo Shaper
Avec cet effet vous avez le contrôle du volume et de la phase de chaque coté gauche et droit pour affecter l'image stéréo.
Les visualisations
Big Clock
C'est tout simplement une grosse horloge. :)
db Meter
C'est un afficheur de niveau. Il est très utilisé notamment pour vérifier les niveaux entre deux effets.
Spectroman
C'est un analyseur de spectre simple. Les basses sont à gauche et les aigus à droite.
Wave Candy
Cet effet comprend un oscilloscope, un analyseur de spectre, un spectroscope et un afficheur de niveaux. Tous les affichage (couleurs, reflet, grille ...) sont entièrement personnalisables.
ZGameEditor
C'est un éditeur de visualisations qui répond en fonction de la musique. Vous pouvez aussi automatiser les paramètres.
Les contrôleurs
Ces effets permettent de contrôler un paramètre. Plus de détails dans ce chapitre.
XY Controller
Cet effet vous permet de contrôler deux paramètres avec un joystick.
Peak Controller
Il permet de controller un paramètre en fonction du niveau sonore qui le traverse. Très utilisé pour un effet sidechain très utilisé dans la musique trance et éléctro.
Formula Controller
Cet effet permet de contrôler un paramètre à partir de formules mathématiques.
Autres
Center
Ce petit effet permet de supprimer le décalage DC que peuvent produire certains synthétiseurs.
LSD
Combiné au plugin MIDI OUT, cet effet vous permettras d’accéder aux synthétiseurs intégrés à votre carte son.
NoteBook
Un bloc note très utile pour enregistrer des informations, faire défiler des lyrics en même temps que la musique via automatismes ...
HTML NoteBook
Cet effet vous permet d'ouvrir une page HTML. Attention, il est conseillé de sauvegarder la page au même endroit que votre projet.
Scratcher
Un petit gadget pour scratcher des samples.
Buzz Effect
C'st un émulateur de machines buzz, ce sont des effet simpliste mais fonctionnels.
Edison
C'est l'un des effet les plus puissants de FL Studio, il s'agit d'un éditeur de waves. Je lui consacrerais un chapitre.
Patcher
Et pour terminer voici Patcher ! Il vous permettra de faire des combinaisons d'instruments et d'effets.
Nous voilà dans le dernier chapitre des techniques de base.
Vous avez sûrement déjà fait des projets plus ou moins longs, mais il vous manque un petit quelque chose pour produire un son plus vivant. Ça vous dirait d'automatiser des boutons pour qu'ils tournent d'eux-mêmes ?
On verra plusieurs méthodes différentes pour créer des automatismes.
Tout d'abord, placez-vous dans une piste vide qui sera spécialement prévue pour les automatisations. Choisissez ensuite un paramètre à modifier. Pour savoir si ce paramètre peut être automatisé, placez le curseur de votre souris sur ce paramètre et regardez la barre d'information en haut à gauche.
Si vous voyez le petit cercle rouge, c'est que ce paramètre peut être automatisé. Cliquez ensuite sur le bouton « rec » et choisissez « automation & score ».
Lancez la lecture et modifiez le paramètre. Une fois terminé, décochez le bouton « rec » et relancez la lecture. Voilà, le paramètre bouge tout seul, vous avez réussi votre première automatisation, elle est apparut sur la playlist.
L'automatisation manuelle n'est pas très précise et vous aurez souvent recours à l'éditeur d'événements pour affiner les réglages. Donc, après avoir enregistré une automatisation, faites un clic droit sur le paramètre que vous avez modifié et choisissez « edit events ». Vous obtenez alors quelque chose comme ça :
Comme vous pouvez le constater, ce n'est pas très bien fait, il y a des irrégularités partout. Vous pouvez donc modifier l'automatisation comme bon vous semble avec l'outil pinceau pour dessiner des traits (maintenir le clic droit) ou le dessin libre avec le clic gauche.
Vous retrouvez le même éditeur de LFO que l'on à vu dans le séquenceur ALT + O :
Vous avez deux section, Start et End qui vous permettent de faire des réglages différent entre le début et la fin si vous le souhaitez.
Value : ajoute un niveau constant;
Range : amplitude des formes;
Speed : espacement des formes.
La troisième section vous permet de sélectionner la forme de votre onde (sinusoïde, triangle ou carré) et la phase, c'est le décalage horizontal.
De par son nom, on peut déjà deviner qu'il se placera sur la playlist clip. Pour le créer, choisissez d'abord un paramètre à automatiser puis faites un clic droit et sélectionnez « create automation clip » :
Un nouvel objet apparaît alors dans la playlist clip :
Vous pouvez modifier l'automatisme directement sur la playlist en ajoutant des points avec un clic droit et en les déplaçant avec le clic gauche.
Et là, on ne peut pas faire de LFO ?
Bien sûr que si, cliquez sur le nom de l'automatisation dans le séquenceur et vous aurez un menu permettant de faire des LFO.
Vous l'aurez sûrement remarqué, les plugins que vous téléchargez ne peuvent pas être automatisés. Eh bien, j'ai la solution à ce problème : on va quand même y parvenir.
Ouvrez un plugin téléchargé et allez dans les options, comme sur la capture ci-dessous :
Choisissez ensuite « browse parameters » et vous avez tous les paramètres qui sont apparus dans l'explorateur de gauche. Vous pourrez faire un clic droit sur ces paramètres pour éditer un événement ou pour créer un clip d'automatisation. Formidable, non ?
Vous êtes désormais capables de faire des musiques vivantes grâce à cette technique ! ;)
Dans ce chapitre, je vais revenir sur les termes et les notions techniques que j'ai déjà abordées durant la première partie de ce cours. Il n'est pas indispensable de lire ce chapitre, mais je vous le conseille vivement.
Je les ai évoqués lors du chapitre sur le séquenceur. Quatre temps valent une mesure. En image, ça donne ceci :
Les octaves
Une octave, qu'est-ce que c'est ? C'est l'intervalle qu'il y a entre deux notes identiques. Par exemple entre un do aigu et un do plus grave.
Les décibels
Le décibel est tout simplement l'intensité sonore. C'est une unité de mesure un peu particulière et assez complexe. Pour ceux qui veulent en savoir plus, Wikipédia pourra vous aider. Je vous en montre un extrait pour avoir quelques exemples à titre indicatif :
Citation : Wikipédia
* 0 dB : seuil d'audibilité * De 0 à 10 dB : désert * De 10 à 20 dB : cabine de prise de son * De 20 à 30 dB : conversation à voix basses, chuchotement * De 30 à 40 dB : forêt * De 40 à 50 dB : bibliothèque, lave-vaisselle * De 50 à 60 dB : lave-linge * De 60 à 70 dB : sèche-linge, sonnerie de téléphone, téléviseur, conversation courante * De 70 à 80 dB : aspirateur, restaurant bruyant, passage d'un train à 80 km/h * De 80 à 90 dB : tondeuse à gazon, klaxon de voiture * De 90 à 100 dB : route à circulation dense, tronçonneuse, atelier de forgeage, TGV à 300 km/h à 25 m * De 100 à 110 dB : marteau-piqueur à moins de 5 mètres dans une rue, discothèque * De 110 à 120 dB : tonnerre, atelier de chaudronnerie * De 120 à 130 dB : sirène d'un véhicule de pompier, avion au décollage (à 300 mètres), concert amplifié * 130 dB : seuil de la douleur * De 140 à 150 dB : course de Formule 1, avion au décollage * 170 dB : fusil d'assaut * 180 dB : décollage de la fusée Ariane, lancement d'une roquette * 194 dB : son le plus bruyant possible dans l'air à la pression atmosphérique du niveau de la mer. La différence de pression dans une onde sonore de ce niveau est d'une atmosphère et correspond à l'apparition d'une pression nulle sur le front de dépression de l'onde. Toute onde au-delà de cette frontière ne s'appelle plus onde sonore mais onde de choc.
Au-dessous de 20 dB, le son est pratiquement inaudible pour l'oreille humaine. Il commence à devenir douloureux au-delà de 80 dB, dangereux à partir de 100 dB et insupportable dès 120 dB. Le seuil de douleur n'est bien entendu pas un absolu, il dépend de la fréquence. Le seuil de douleur peut être atteint à un niveau sonore de 110 dB pour une fréquence de 20 000 Hz et à 120 dB pour une fréquence inférieure à 10 000 Hz. Ces valeurs (80 dB, 100 dB, 120 dB) sont les valeurs courantes de la littérature.
Des tests psycho-acoustiques ont montré qu'un dépassement du volume sonore est perceptible par l'oreille humaine à partir de 1 dB et qu'un écart de 10 dB est perçu par l'oreille humaine comme un doublement du volume sonore.
Je m'excuse pour ce copier-coller, mais c'est bien d'avoir quelques exemples pour se faire une idée.
On va étudier l'enveloppe ADSR. Mais déjà qu'est-ce qu’une enveloppe ? Une enveloppe sert à contenir une lettre faire varier la valeur d'un paramètre en fonction du temps. Pour commencer, on va prendre le paramètre du volume. Quand vous appuyez sur une touche de votre clavier, la note met un certain temps à atteindre son volume maximum (parfois instantanée). Si vous ne relâchez pas la note, son volume va redescendre légèrement, mais rester un certain temps constant. Enfin, le volume de la note va redescendre jusqu'à ce que l'on ne l'entende plus. Voila de quoi est constituée l'enveloppe ADSR :
A pour l'attaque, le temps de montée.
D pour le temps de déclins.
S pour le maintient (Sustain).
R pour le temps d'extinction après le relâchement de la touche (Release)
Sous fls, le "TS404" possède un réglage d'enveloppe. vous pouvez visualiser grossièrement son allure réelle avec le "Fruity limiter" :
L'enveloppe peut aussi s'appliquer sur d'autres paramètres que l'amplitude.
Le filtre
Au tour du filtre, maintenant : il enlève une partie des fréquences d'un son. Il prend plusieurs paramètres :
le cutoff ou la fréquence de coupure permet de déterminer à partir de quelles fréquences on commence à filtrer ;
la résonance ;
le type de filtre.
On a les basses fréquences à gauche (graves) et les hautes fréquences à droite (aiguës).
Il existe plusieurs types de filtres.
Lp 12 : low pass 12db/octave ou passe-bas 12 db / octave en français. C'est un filtre qui ne laisse passer que les basses fréquences (graves) et qui a une pente faible de 12 décibels par octave.
Lp 24 : pareil que pour le lp 12, sauf que sa pente est de 24 décibels par octave.
Hp : high-pass, passe-haut en français. Il ne laisse passer que les hautes fréquences.
Bp : band-pass, passe-bande en français. Il ne laisse passer que les fréquences du milieu (médiums).
Et enfin il y a le coupe-bande qui bloque la fréquence du milieu et laisse passer les graves et les aiguës.
Le LFO
Le LFO permet de faire varier un paramètre périodiquement. Un LFO prend comme paramètres :
Une forme d'onde : la forme de la variation;
Une fréquence : la vitesse de la variation;
Une amplitude : l'impacte du LFO.
Voici un exemple, c'est le LFO de Piozone. Tout à gauche on peut choisir à quel paramètre on assigne le LFO, AMOUNT permet de régler l'impacte, RATE la vitesse et SHAPE la forme. Vous avez aussi l'option RETRIG qui redémare le LFO à chaque note et TMP SYNC pour synchroniser le LFO avec le tempo.
Les contrôleurs servent à donner, par exemple, une enveloppe ou un LFO à un paramètre qui en est dépourvu, sans passer par les automatisations. Pour le cas d'une enveloppe, on ne va pas s'amuser à la redessiner vingt fois. De plus, ce serait moins précis que si on passait par un contrôleur.
Nous allons en voir cinq différents : deux qui s'utilisent en tant qu'instruments et trois autres en tant qu'effets. Vous allez voir, ils fonctionnent quasiment de la même manière.
Juste avant de nous lancer dans les contrôleurs, je vais vous présenter le layer, indispensable pour la suite.
Commencez par ouvrir deux instruments différents et le layer depuis le menu channels.
À première vue, on dirait un instrument vide. Ce n'est en fait pas un instrument, mais il va nous permettre d'en relier plusieurs. Passons à la pratique pour bien comprendre.
Sélectionnez vos deux instruments plus le layer à l'aide du clic droit et faites « set children », comme ci-dessous :
Une fois ceci fait, ouvrez le piano roll du layer et placez quelques notes. Lorsque vous mettez en lecture, vous vous apercevez que les deux instruments jouent en même temps.
C'est tout pour le layer, on va pouvoir passer aux contrôleurs.
Vous l'aurez sûrement deviné, il va nous permettre de contrôler l'enveloppe d'un paramètre.
Tout d'abord, ouvrez un layer, un instrument (de préférence synthé comme le 3x osc pour commencer) et Fruity enveloppe contrôleur. Pour l'ouvrir, allez dans l'explorateur puis dans plugins database / generator / contrôleur et faites-le glisser dans le séquenceur. Reliez-les tous les trois avec la méthode décrite un peu plus haut. Faites un clic droit sur le paramètre à modifier (choisissez de préférence un paramètre qui s'entend bien comme la fréquence par exemple) dans le 3x osc et choisissez « link to controller ». Vous tombez sur une fenêtre comme ceci :
Dans « internal controller » (contrôleur interne), prenez « enveloppe contrôleur art 1 », il s'agit de la première enveloppe du plugin. Validez, placez quelques notes dans le layer et observez le paramètre que vous avez lié au contrôleur. Il bouge ! Si vous ouvrez le plugin « enveloppe contrôleur » qu'on a relié au layer, vous vous apercevez que le mouvement du paramètre correspond à la forme de l'enveloppe (que vous pouvez modifier en quelques clics). On se sert du layer pour que l'enveloppe se déclenche en même temps que la note de l'instrument.
Paramètres
Les contrôles
Ce contrôleur contient quatre Articulator. Chacuns étant indépendant et contenant une enveloppe simple (ENV), un LFO, une enveloppe de note (KEY) et une enveloppe de vélocité (VEL). Je détaillerais plus loin. Les trois curseurs à droite permettent de régler respectivement le niveau de la sortie générale, le niveaux de l'enveloppe simple et le niveaux du LFO.
Un sélecteur en dessous de "Articulator" permet de choisir le mode unipolaire ou bipolaire.
En mode bipolaire, les valeurs des enveloppes (ENV, LFO, KEY et VEL) sont additionné;
En mode unipolaire, les valeurs sont multiplié.
Vous devez allouer un plage de notes à chaque "Articulator" via le clavier de droite. Maintenez le clic puis glissez la souris sur le bandeaux gris aux dessus des notes.
L'éditeur d'enveloppes
Pour activer l'enveloppe, il faut cocher la case en bas à gauche.
Ajoutez des points avec un clic gauche sur le graphique. Il existe certains point spéciaux, que l'on nome sections, qui permettent de créer une enveloppe classique ADSR. Avec ces sections, l'enveloppe s'adapteras à la note qui lui est envoyé.
D (DECAY): marque le début de la section de déclin, cette partie s'adapte avec la durée de la note.
S (Sustain): marque le début de la section de relâchement, cette partie est active lorsque la note est relâché.
L (Loop): joue en boucle une partie du Decay.
DL (Decay-Loop): joue entièrement le Decay en boucle.
Vous avez à disposition quatre boutons rotatifs (ATT, DEC, SUS et REl) pour éditer facilement les sections de l'enveloppe. Vous n'êtes pas obligé de placer des sections mais votre enveloppe seras la même quelque soit la durée de la note. Pour supprimer un point, faite un clic droit dessus et sélectionnez Delete ou bien maintenez ALT et faite un clic droit.
Vous pouvez éditer la courbe entre chaque points en déplaçant son centre verticalement, pour une meilleur précision maintenez la touche CTRL. Il existe plusieurs types de courbes et de formes d'ondes, pour en changer cliquez droit sur le point à droite du segment et choisissez parmi les options disponibles.
En bas à droite il y à quatre paramètres :
FREEZE: bloque l'enveloppe pour ne pas la modifier accidentellement;
STEP: permet de dessiner l'enveloppe à main levée, en maintenant CTRL vos dessins prendrons une forme d'escalier;
SNAP: aligne les points sur la grille;
SLIDE: lorsque vous activez cette option, quand vous déplacez un point tous les autres points à sa droite serons déplacé en même temps.
Enfin le menu permet de sauvegarder et d'ouvrir des enveloppes, d'accéder à l'historique d’édition et à quelques autres outils techniques dans la section TOOLS que je ne vais pas détailler.
Création de séquences
Parce que c'est trop banal d'avoir une enveloppe simple, je vais vous montrer comment créer une séquence :
Modifiez la hauteur des barres bleues et observez comment l'enveloppe réagit.
Allez dans les différentes rubriques ou changez la valeur des boutons rotatifs de droite et observez comment change l'enveloppe.
Pour apprécier l'effet d'une séquence, il est préférable d'avoir une note suffisamment longue.
Quelques exemples
Ce chapitre peut vous paraître barbant, mais sachez qu'une simple enveloppe de rien du tout peut vous rapporter des millions et vous garantir un succès planétaire !
Non je ne suis pas fous... J'ai même des exemples ^^
Je vous propose d'essayer cette enveloppe. N'oubliez pas de synchroniser le tempo.
Vous voyez (enfin ... entendez :) ) comment une misérable enveloppe peut devenir un succès planétaire.
Bon un dernier exemple de "trance gate" :
La il faut un peu jouer les les courbes Pulse. Après c'est vous les artistes ! Je vous laisse vous débrouiller, vous savez tout de l'enveloppe contrôleur.
Ce contrôleur a la particularité de pouvoir modifier la valeur d'un paramètre en fonction des notes placées dans le piano roll. Passons à la manipulation pour comprendre. Ouvrez donc un synthé et le contrôleur en question qui se trouvent au même endroit que celui étudié précédemment (cette fois, pas besoin de layer). Assignez ensuite un paramètre au contrôleur en passant par « link to controller » comme on l'a vu plus haut (il y en a deux, choisissez celui où il y a « note » à la fin) :
Ouvrez maintenant la fenêtre du contrôleur :
Tout est dit sur l'image, vous pouvez faire bouger le bouton rotatif en changeant de note. Ça peut être pratique, imaginez que vous voulez qu'un filtre laisse passer uniquement les aiguës quand une note aiguë est jouée et inversement. Tenez, d'ailleurs : pour vous exercer, essayez de le faire. Je vous donne la solution juste après.
Pour le filtre, prenez le « Fruity fast LP », c'est un filtre passe-bas simple. Augmentez la valeur du cutoff pour avoir les aiguës et baissez-le pour n'avoir plus que les basses. C'est tout pour les indications, ce petit exercice vous fera réviser des choses qu'on a vues dans la première partie du cours et que vous devez maîtriser.
Solution
Vous n'en avez normalement pas besoin, mais je vais quand même vous donner la solution.
Commencez par ouvrir un layer, un synthé et le keyboard contrôleur. Le layer permet d'avoir la même note dans le synthé et dans le contrôleur ; si vous avez mis les notes dans le synthé et dans le contrôleur, ça fonctionne aussi, mais je préfère que vous passiez par le layer. Reliez-les donc et assignez le synthé à une voie libre de la table de mixage. Ajoutez ensuite l'effet Fast LP que vous assignerez au contrôleur. Placez quelques notes dans le layer, et abracadabra, ça fonctionne ! o_O
Il y a un autre paramètre de contrôle qui dépend de la vélocitée de la note joué. Même si on ne le voit pas tout de suite, ce contrôleur peut se révéler d'une grande utilité.
Voilà pour ce qui est des contrôleurs qu'on utilise en tant qu'instruments. Il nous reste à voir les trois autres que l'on utilise en tant qu'effets.
Nous allons voir à présent des contrôleurs qui se logent dans la table de mixage, aux emplacement des effets.
Vous pouvez les placer sur n'importe quelle voie, qu'il y ait un instrument ou non. Je vous conseille de garder une voie où vous ne mettrez que les contrôleurs pour mieux les retrouver par la suite. Pour les assigner à un paramètre, c'est exactement de la même façon que les deux qu'on a vus dans la partie précédente.
Ce contrôleur se compose de trois boutons rotatifs (a, b et c) et d'un champ pour entrer des calculs :
Le preset par défaut est simple, la sortie prend la valeur des boutons a + b + c. Il y en a d'autres plus complexes bien sûr, comme des LFO de toutes sortes, des valeurs aléatoires ou encore la valeur de la position de la souris sur l'écran ! :o
Quelques fois, vous devrez mettre la lecture en route pour observer des variations. En effet, certains presets prennent le paramètre « song time » qui correspond à la durée du morceau.
Paramètres
Les boutons a, b et c font office de variable que l'on peu régler de 0 à 1. Pour faire fonctionner ce contrôleur il faut entrer une formule dans le champ FORMULA et appuyer sur entrer ou cliquer sur COMPILE.
Voici la liste des syntaxes et fonctions que ce contrôler prend en charge :
C'est un contrôleur en deux dimensions, une sortie pour les X et une autre pour les Y.
La sortie prend exactement le valeur sur laquelle se situe le cercle. Si on essaye de le bouger, on s'aperçoit qu'il ne répond pas instantanément. On peut régler sa vitesse (SPD) et son accélération (ACC). Sa fonction principale est d'être utilisé avec un joystick ou une manette. Ça peut être bien pour enregistrer des automatisations en live par exemple.
Voilà pour ce contrôleur assez simple. Je ne lui ai pas trouvé une grande utilité si on n'a pas de manette ni de joystick.
On va finir par le plus difficile, le peak contrôleur. Comme il est compliqué à expliquer, je vous propose de faire une manipulation tout de suite puis d'écouter ce qui se passe après.
Commencez par ouvrir n'importe quel instrument, prenez-en un simple comme le 3x osc. Par la suite, on n'entendra même pas le son qu'il fera, ne vous cassez donc pas la tête. Il nous faut ensuite quelque chose qui fasse un son continu tant qu'on joue la note. Pour l'exemple, j'ai pris un violon dans pack / legacy / strings / STR_Mixo_C3. Assignez le 3x osc à une voie libre dans la table de mixage et mettez-lui l'effet peak contrôleur.
Placez ensuite des notes comme sur la capture d'écran :
Peu importe la note, il faut juste que ça ait la même allure.
Assignez ensuite le volume de STR_Mixo_C3 au contrôleur Peak :
Enfin, mettez la lecture en route. On n'entend pas l'instrument très fort. Remarquez qu'on lui a placé une note longue, mais il lit ce qu'il y a dans le 3x osc. C'est ce qu'on appelle un effet « gate » (porte en français, pour ceux qui ne savent pas). Dès qu'on arrive à une note dans le 3x osc, la porte s'ouvre et laisse passer le son du STR_Mixo_c3. Quand il n'y a plus de note, la porte se ferme et le son du Mixo se coupe. Ici, la porte ne s'ouvre pas beaucoup car on n'entend pas très fort, mais j'ai tout un tas de réglages à vous expliquer.
Base : si vous l'augmentez, la porte ne se fermera pas complètement.
Vol et Tns contrôlent tous les deux l'ouverture de la porte. Augmentez-les pour que la porte s'ouvre plus.
Dec : volume de retenue. Si vous l'augmentez, la porte ne se fermera pas tout de suite.
Spd pour le LFO : contrôle la vitesse du LFO.
Ce contrôleur offre trois sorties :
une pour le peak, comme on vient de le voir ;
une pour le LFO ;
et une pour le peak + le LFO (essayez-le pour voir comment il fonctionne réellement).
Personnellement, j'utilise souvent mon joystick pour enregistrer mes automatisations, c'est très précis et j'ai rarement besoin de faire des retouches dans l'éditeur d'événements.
Voilà, c'est fini pour les contrôleurs. N'hésitez pas à vous en servir, ça rend toujours bien dans une composition. ;)
Dans ce chapitre, nous allons étudier le routage du signal audio, c'est-à-dire le trajet qu'il emprunte jusqu'à vos haut-parleurs. Les applications sont diverses :
On va tout d'abord configurer le pilote ASIO4ALL que je vous avais recommandé d'utiliser au début de ce tuto. Sous FLS, allez dans option/audio settings et cliquez sur « Show ASIO pannel » :
Le contenu peut varier selon votre carte son.
Je vous propose de jeter un œil sur les E/S (entrées/sorties) :
8 sorties mono (= 4 sorties stéréo) ;
3 entrées ;
une sortie SPDIF (numérique) ;
et d'autres entrées.
Activez les E/S que vous utiliserez pour FLS et validez.
Trajet audio
Parce que c'est important de savoir d'où vient le son et où il va pour bien comprendre la suite, je vous ai fait un petit schéma :
Dans la première partie, je vous avais dit que la voie master de la table de mixage était la seule à pouvoir passer le signal audio à votre carte son. Ce n'est pas tout à fait exact car je m'apprête à vous montrer comment faire de même avec toutes les autres voies.
Commencez par ouvrir la table de mixage, sélectionnez la voie master et regardez en bas à droite :
Dans le cadre OUT, vous retrouvez votre sortie. Vous pouvez changer de sortie si vous en avez activé plusieurs dans ASIO4ALL.
Si vous allez voir dans une autre voie, vous verrez qu'il n'y a pas de sortie assignée par défaut. C'est évident, puisque toutes les voies sont envoyées à la voie master. Vous pouvez tout de même assigner une sortie à cette voie ; dans ce cas pensez à supprimer l'envoi sur la voie master.
Bien organiser la table de mixage
Pour éviter que les signaux audio ne sortent de partout et qu'on ne s'y retrouve plus, je vous conseille d'avoir un minimum d'organisation. Je vais vous en montrer une, mais c'est juste un conseil, vous faites comme vous voulez.
Le but est simple : on va créer des voies master, une pour chaque sortie :
Vous l'aurez compris, sur la capture, j'exploite mon home cinéma. C'est une des applications possibles.
Ensuite je n'ai plus qu'à envoyer ma voie lead devant, la voie sendreverb à l'arrière pour avoir un effet sympa et ainsi de suite pour le reste.
Les entrées sont très similaires aux sorties. Pour les assigner, c'est en haut à droite :
En général on met un micro ou une entrée ligne.
Dans la table de mixage, l'entrée est au-dessus des effets. Cela veut dire que les signaux sonores provenant de l'entrée passeront dans les effets. En parlant d'effets, l'entrée est utilisée principalement avec l'effet « edison ». Cela va nous permettre d'enregistrer :
Pour enregistrer, il faut tout simplement cliquer sur le bouton rec d'« edison ». L'enregistrement pourra ensuite être placé sur la playlist.
« Edison » est très puissant, je lui consacrerai un chapitre pour expliquer toutes ses fonctionnalités.
Le plus compliqué dans le routage audio, c'est l'organisation et l'envoi des voies. Je vous ai montré une organisation possible mais la meilleure, c'est la vôtre ! C'est celle avec laquelle vous y arrivez le mieux.
Il se pourrait que vous ne vouliez parfois pas créer une musique entière, mais juste en modifier une déjà existante. C'est pour cette raison que je vais aborder l'importation de sons et comment travailler avec. Nous allons d'abord utiliser un effet qui se nomme « edison ». C'est en quelque sorte un mini audacity intégré à FLS. Nous verrons ensuite comment, à partir d'un chant que vous avez enregistré, créer un effet vocoder. Ce sont les voix un peu bizarres qu'on peut entendre dans certaines musiques électroniques.
Commencez par créer un projet vide de préférence, et ouvrez edison dans une voie libre de la table de mixage. Importez une musique par exemple avec Ctrl + O :
Votre musique apparaît alors sous forme d'onde. Pour pouvoir l'exploiter, il faut se caler à la même vitesse qu'elle, sinon ça ne sera pas joli à entendre. Pour ce faire, cliquez sur le bouton « ABC » et choisissez « detect beat » :
Zoomez un peu pour voir le résultat (PGUP sur le clavier au-dessus ou à côté du pavé numérique). Parcourez un peu la musique et vérifiez que les barres sont bien calées avec le tempo :
Par exemple, ici on voit très clairement que les barres sont bien calées.
Notez le tempo qui se trouve juste en dessous du bouton « ABC », qui est de 142BPM pour mon exemple. Insérez maintenant la musique dans la playlist clip avec Shift + C. Reportez ensuite le BPM pour que FLS soit à la même vitesse que la musique et essayez d'aligner les barres de cette musique avec les barres de la playlist (changez la valeur de la grille pour plus de précision) :
Votre musique est maintenant calée, il ne reste plus qu'à ajouter des percussions, un synthé dans les moments calmes, ou ce que vous voulez. ^^
Je vais maintenant vous montrer comment enregistrer des sons dans « edison ». Cliquez sur le bouton « Rec », comme pour enregistrer une automatisation, mais choisissez « Audio into the Edison audio editor/recorder » :
Choisissez ensuite votre source d'entrée (votre micro si vous décidez de chanter) :
Vous pouvez ensuite chanter pendant que la musique joue. Une fois que vous aurez fini, normalisez votre chant avec Ctrl + N, ça ajuste automatiquement le volume. Vous pouvez ensuite exporter votre chant dans la playlist avec Shift + C.
Ah, je vois : vous ne voulez pas chanter parce que vous n'aimez pas votre voix. Ne vous en faites pas, j'ai la solution à tout ! Je vais vous montrer comment ménager le son d'un synthé avec votre voix. Soyez attentifs, car la procédure est complexe.
Première méthode : vocoder simple
On va simplement rajouter l'effet à l'aide de la table de mixage. Une fois votre voix enregistrée, assignez-la à une voie libre de la table de mixage et ouvrez l'effet vocodex.
C'est un effet très puissant doté de nombreux réglages. Vous pouvez l'utiliser tel quel, mais sachez qu'avec, on peut mélanger le son d'un synthétiseur avec votre voix.
Deuxième méthode : vocoder + synthé
Cette fois-ci, assignez votre voix à une voie libre de la table de mixage, mais n'y mettez pas l'effet vocodex. Choisissez un synthétiseur qui fait des notes longues tant qu'on ne les relâche pas (SimSynth par exemple). Assignez-le à une voie libre de la table de mixage et mettez-lui l'effet vocodex.
On va maintenant envoyer la voie de votre chant à la voie du synthé.
Placez-vous ensuite dans un autre pattern et placez une ou deux notes dans le synthé. Dernière étape : placez votre voix et le synthé dans la playlist et lancez la lecture.
L'effet obtenu devrait être médiocre, mais en ajustant quelques réglages, ça va bien rendre.
Pour commencer, augmentez les valeurs des paramètres encadrés :
Diminuez ensuite l'envoi de la voix sur le synthé. Cela agit sur le mélange synthé / voix. Diminuez également le volume de la voix elle-même. On devrait déjà avoir quelque chose de bien, là. Pour avoir un rendu impeccable, placez dans le synthé les notes correspondant à votre chant. Le synthé sera alors en accord et vous aurez une qualité professionnelle.
Vous ne reconnaissez plus votre voix, hein ? :)
On a fini avec le travail des sons. Vous n'êtes bien sûr pas obligés de retravailler vos sons avec edison, vous pouvez le faire avec audacity et les importer ensuite directement dans la playlist.
Pour faire une musique, j'hésite toujours entre FLS et Reason, qui est un autre logiciel de MAO. Le problème avec Reason, c'est que son séquenceur n'est pas pratique à utiliser, même insupportable si je ne m'abuse ! En effet, il est principalement destiné à être utilisé avec un clavier MIDI. C'est une sorte de piano qu'on branche à l'ordinateur. Mais vous devez le savoir maintenant, je trouve toujours une solution. :D On va faire ce qu'on appelle un rewire qui va relier FLS et Reason. Ça va nous permettre d'utiliser le séquenceur de FLS et les instruments de Reason.
Je ne vais pas vous faire un tutoriel dessus (peut-être une autre fois... ;) ), mais simplement vous le présenter succinctement.
Comme je le disais, Reason est un logiciel de MAO lui aussi payant, mais il possède une version de démo comme FLS. Téléchargez la démo de Reason et installez-la comme tout autre programme.
La particularité de Reason, c'est que sa présentation est sous forme de rack (instruments et effets compris) et que vous pouvez faire le branchement vous-mêmes en retournant le rack avec la touche Tab.
Cliquez pour agrandir.
Placer des instruments
Faites d'abord un nouveau projet (Ctrl + N) et fermez l'ancien. Pour placer un instrument, faites un clic droit dans le vide puis sélectionnez-en un :
Tables de mixage.
Instruments.
Effets.
On ne s'intéressera qu'aux instruments et on ne modifiera aucun branchement.
Je ne vous explique même pas comment placer des notes tellement c'est compliqué et mal fait. On n'en aura de toute façon pas besoin vu qu'on les mettra directement dans FLS.
Fermez Reason et ouvrez FLS (l'ordre d'ouverture des logiciels est important). Dans FLS, ajoutez le module « rewired » depuis le menu « channels » :
Prenez le client Reason et faites « show panel » pour l'ouvrir en tant qu'esclave rewire.
Dans Reason, créez un nouveau projet et fermez l'ancien, puis ouvrez un instrument. Dans FLS, faites « midi option » situé sous le client que vous avez choisi :
Choisissez votre instrument à droite (attention, ça démarre à 8), ici j'ai pris le SubTractor.
Faites « Add/Change ».
Notez le numéro de channel (ici 8) et de port (ici 0).
Validez.
C'est presque fini, ouvrez « MIDI out » dans FLS par le menu « channels » et reportez les numéros de channel et de port :
Vous pouvez maintenant vous servir du séquenceur pas à pas ou du piano roll.
Si vous voulez utiliser plus de seize instruments, vous devrez choisir « Reason 7 » dans les options MIDI et utiliser un autre port (le 1 par exemple). Vous pouvez utiliser 256 ports différents et 16 instruments par port, soit 4096 instruments provenant du rewire. :-° (Vous devrez également placer d'autres tables de mixages?)
Pour placer un effet sur un instrument dans Reason, vous devrez le brancher vous-mêmes. Commencez déjà par en ouvrir un en maintenant la touche Shift enfoncée pour ne pas le brancher automatiquement. Il faudra ensuite le brancher entre l'instrument et la table de mixage :
Repérez les sorties (out, encadrées en bleu) et les entrées (in, encadrées en rouge). Une sortie va se brancher dans une entrée.
Automatisations
Les automatisations ne changent pas trop par rapport à FLS. Il faut faire un clic droit sur un paramètre et choisir « éditer l'automation », sélectionner l'outil crayon et faire une zone de travail dans le séquenceur en bas :
Prenez ensuite l'outil sélection (curseur à gauche du crayon) et double-cliquez dans la zone de travail. Reprenez le crayon (ce n'est décidément pas très pratique, je vous l'avais dit) et dessinez l'automatisation voulue :
En plus, il ne dessine pas de belles courbes, juste des séries de traits. :colere2:
Si vous êtes comme moi et que vous voulez faire vos automatisations dans FLS, il existe un moyen de lier le bouton rotatif de Reason dans FLS en utilisant « MIDI out ». Prenez le « MIDI out » d'un instrument par exemple, faites un clic droit sur un des boutons rotatifs libres et choisissez « configure » :
Le problème, c'est que je ne connais pas la correspondance des numéros (sauf le 7 pour le volume). Vous pouvez essayer à tâtons pour de petits effets avec peu de paramètres.
J'utilise souvent le rewire car Reason fait des sons beaucoup plus professionnels que FLS. D'autres logiciels peuvent être mis en rewire avec FLS, comme Ableton live ou Rebirth. C'est exactement le même principe que pour Reason.